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sur 1375 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Amélie aime le champagne, pas n'importe lequel bien-sûr : Veuve Clicot, Don Pérignon etc. On doit être prêt à recevoir le devin breuvage et pour cela il se livre à une véritable ascèse en s'imposant trente heures de jeûne avant d'avaler la première flûte. On imagine en effet ce que cela peut donner au niveau du ressenti corporel !!!
Mais, si peu importe le flacon pourvu qu'on ait l'ivresse, elle nous démontre avec brio qu'un champagne ne peut pas se déguster seule mais avec un autre amateur sinon le charme n'est plus là. On doit se trouver entre dégustateurs avertis.
Elle part à la recherche d'une « convigne » et la trouve en la personne d'une de ses admiratrice, écrivain elle-aussi qui assiste à toutes ses séances de dédicace : Pétronille Fanto.
Ainsi vont débuter des séances de cuites « champagnesques » (le mot n'est pas de moi je l'ai emprunté à un critique je l'avoue mais je n'ai pas trouvé mieux) où les deux femmes échangent des idées, sur la vie en général, puis sur leur vie personnelle, le métier d'écrivain, les petites jalousies, mesquineries et leurs vies vont s'entremêler pour notre plus grande joie.
On passe aussi en revue le milieu de l'édition, par exemple, lorsqu'Amélie doit faire le tour des éditeurs pour proposer un manuscrit que Pétronille lui a confié.


Ce que j'en pense :

Au début, Pétronille m'a quelque peu décontenancée car je n'arrivais pas trop à cerner sa personnalité, déjantée comme toujours avec Amélie. Puis l'ivresse m'a gagnée, et j'ai savouré les bulles en même temps qu'elles et j'étais prise au piège comme d'habitude avec Amélie Nothomb.
Je me suis posée une question : dans ce livre Amélie Nothomb parle aussi sans citer le terme de la notoriété en comparant son statut d'écrivain qui vit de sa plume alors que Pétronille (qui existe vraiment) doit avoir des "jobs" complémentaires; si on m'avait présenté ce livre sous un nom d'auteur inconnu, l'aurai-je apprécié de la même façon? Et bien je ne sais pas. J'aime son style vif, acerbe, libre, déjanté, c'est vrai, peut-être l'aurais-je reconnue ?
Bref, une fois de plus, la magie Nothomb a marché sur moi ; j'aime bien la dame au chapeau, je le reconnais, elle fait partie de mes auteurs doudou : je ne suis pas béate d'admiration par principe, parce que c'est le livre de la rentrée d'Amélie, et qu'on se doit de l'avoir lu. Non, je la lis avec plaisir car j'aime son côté déjanté dans sa façon d'écrire, son style, les délires dans lesquels on la suit avec délice (même si certains livres m'ont irritée ou déçue), quand on aime on est exigeant quand même du moins en ce qui me concerne.
Certains de ses livres m'emballent ("la nostalgie heureuse" par exemple, "stupeurs et tremblements" "ni d'Eve ni d'Adam" ou "Antéchrista" d'autres glissent et laissent moins d'impact sur ma mémoire, juste un bon moment passé avec elle... en gros il y a les années champagnes et les années Clairette de Die ou autre.... je prends mon temps et le plaisir de déguster bulles et champagnes
Je l'ai terminé un soir, en regrettant que le temps soit passé si vite, la tête pleine de ces petites bulles pétillantes et j'ai même eu la gueule de bois le lendemain.
Donc pour moi un assez bon cru, si j'ose dire, car j'ai passé un bon moment, et la fin est inattendue. Elle ne joue quand même pas dans la cour des plus grands, mais elle nous distrait.

Note : 7/10

Lien : http://eveyeshe.canalblog.co..
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Originale quant à ses goûts alimentaires, Amélie Nothomb est plus conventionnelle lorsqu'il s'agit de s'enivrer : elle aime le champagne. le bon champagne, cela va de soi. Elle apprécie les bulles à tout moment et de préférence après 36 heures de jeun lorsqu'elle est plus à même de ressentir tout le pouvoir de l'alcool sur ses sens. Mais boire seule ne lui convient pas. Tel l'affamé qui cherche un compagnon pour rompre la pain, Amélie cherche une ''covigne'' pour partager le vin. La chance lui sourit lors d'une dédicace dans une librairie parisienne en la personne de Pétronille Fanto, une fan avec qui elle échange des lettres depuis un moment et qu'elle rencontre pour la première fois. Un physique d'adolescent rebelle, une originale ascendance prolétarienne, un caractère bien trempé et un goût prononcé pour le nectar champenois : Pétronille remplit tous les critères pour devenir la compagne de beuverie d'Amélie. Leur amitié naît donc autour d'une bouteille, la première de toutes celles qu'elles partageront, dans des endroits aussi improbables qu'une piste alpine, une suite londonienne ou les salons du Ritz. Inspirée par Amélie, Pétronille se met à l'écriture, ce qui rapproche encore les deux femmes. Mais Pétronille est difficile à comprendre, à suivre, à vivre. Leur amitié connaît des hauts et des bas, malmenée par la fougue et le jusqu'au boutisme de la prolétaire éprise de lettres anglaises.

Encore une fois Amélie Nothomb se met en scène dans ce qui pourrait apparaître comme une comédie teintée de lutte des classes. Quand une fille de diplomate rencontre une fille de militant communiste, qu'est-ce qu'elles se disent ? Et bien tout dépend de leur degré d'ébriété...La première est tout en rondeur, en gentillesse, en politesse exacerbée, la deuxième n'a pas de filtres, partagée entre sa grande culture et ses origines modeste, elle est volontiers revêche et peut, à l'occasion, devenir une sorte d'Arlette Laguillier, mais en pire. Cette amitié improbable donne lieu à des moments drôles, d'autres plus dramatiques mais garde toujours un ton décalé, voire loufoque. Les amateurs de la gothique belge y trouveront leur compte et reconnaîtront bien leur idole en fille serviable, attentionnée, empathique et grande amatrice de fines bulles. Les autres aussi d'ailleurs puisqu'il s'agit là de se divertir sans prise de tête et pourquoi pas de découvrir la plume de Pétronille qui n'est autre que Stéphanie Hochet, excellente auteure par ailleurs.
On pourra déplorer une fin abrupte et bâclée mais dans l'ensemble Pétronille est un sympathique amusement.

Merci Gwen pour ce cadeau.
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J'avais retrouvé avec plaisir l'univers d'Amélie Nothom avec "Barbe Bleue", lu en livre de poche il y a quelques mois, dans lequel Nothomb nous livrait une vision toute personnelle et jubilatoire du fameux conte de Charles Perrault, et ce plaisir fut largement prolongé en cette rentrée avec ce "Pétronille" où l'on retrouve le sens de la formule et le style si particulier de la miss Nothomb mais mélangé ici une autofiction, un conte autobiographique, genre auquel elle nous avait rarement habitué.

Le livre commence par une fort pertinente éloge du champagne par la narratrice du livre qui s'avère être vite Amélie Nothomb elle même du champagne, et cela nout vaut de bien belles phrases sur l'ivresse.

Mais comme la narratrice refuse de boire ce breuvage non accompagnée, décrétant que le champagne ne se buvant pas seul, elle va partir à la rencontre d'un compagnon de beuverie, qui sera d'ailleurs une compagne, en la personne de cette mystérieuse Petronille.

Car en voilà une bien étrange jeune femme, apprentie romancière, de parents communistes, et qui se moque des conventions et des usages.
Evidemment, j'ai voulu, après avoir lu le livre en savoir plus sur cette énigmatique jeune femme, et il semblerait d'après ce que j'ai pu lire, ici et là, que cette Pétronille, soit la romancière Stéphanie Hochet dont je vous ai récemment parlé à travers son essai sur les chats.

On imagine bien que tout n'est pas vrai dans cette relation si particulière entre les deux romancières (la fin, assurément ne l'est pas), mais c'est ce mélange entre fiction et réalité qui fait tout le sel de cet excellent cru 2014, empreints d'un grand sens de l'autodérision que je ne soupsonnais pas forcément chez la romancière.

Certains passages sont d'ailleurs particulièrement jouissifs, notamment ceux dans lesquels Amélie Nothomb rencontre à Londres, pour une interview à un magazine féminin, une Viviane Westwood particulièrement abjecte ou bien encore les tentatives assez malheureuses pour l'auteur belge de revenir sur des skis, trente après un dernier essai, à l'âge de 4 ans!!

Alors certes, comme souvent chez Nothomb, le livre donne un sentiment de baclé sur la fin - on a toujours cette impression que l'auteur finit vite pour que son roman puisse finir dans les délais- , mais pour continuer sur les métaphores sur le champagne, disons que Petronille n'en demeure pas moins un roman (?) savoureux et surtout pétillant en diable!!
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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L'ouvrage se termine sur cette citation que je trouve sublime : " J'ai beau savoir qu'écrire est dangereux et qu'on y risque sa vie, je m'y laisse toujours prendre." N'en est-il pas de même pour la lecture ? C'est du moins ce que je pense car en lisant certains ouvrage, on ne peut pas ne pas se sentir affecté, voire troublé et c'est un peu le cas dans cet ouvrage. Au départ, rien de dangereux : Amélie Nothomb se cherche simplement un camarade ou une camarade de beuverie mais attention il ne s'agit pas de n'importe quel breuvage : champagne uniquement s'il vous plaît et pour qui sait l'apprécier à sa juste valeur. il ne s'agit pas ici de se prendre une bonne cuite dont on aurait tout oublié le lendemain matin. Non, il s'agit plutôt de boire d'une manière à ce que tous ses sens soient en éveil. Aussi, lorsqu'elle rencontra Pétronille Fanto, elle-même jeune auteur, garçon manqué et qui savait apprécier les bons crus, elle savait qu'elle avait trouvé la partenaire idéale. Cependant, dans ce petit bout de femme ressemblant plutôt à un jeune garçon en plein dans l'âge de l'adolescence, elle ne savait pas encore dans quelle aventure elle mettait les pieds. Si Pétronille avait l'air aussi inoffensive au premier abord, elle pouvait avoir un certain penchant pour l'autodestruction assez alarmant pour son entourage. Pour elle, qui n'est pas "Amélie Nothomb" et ne peut pas se permettre de vivre uniquement de ses écrits, tester des médicaments pour des laboratoires n'est qu'un moyen comme un autre de compléter ses revenus mais cela n'est qu'un exemple. Si il s'agissait, en plus de ce besoin d'argent, de se prouver à elle-même, qu'elle existe et que le vie peut lui être otée à tout moment ? Jusqu'où est-elle prête à aller et jusqu'où emmènera-telle Amélie et ses bouteilles de champagne ?

Un roman très bien écrit, je n'ai pas besoin de vous vanter les mérites de cette auteure qui n'a plus de preuves à faire, une histoire assez originale et qui se lit très vite. Agréable comme lecture-détente pour l'été !
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Les grandes maisons de Champagne de Reims et Epernay ne pouvaient avoir de meilleure ambassadrice qu'Amélie Nothomb, qui ne boit le divin breuvage qu'en bonne compagnie, ne devient ni triste, ni désagréable après avoir vidé une bouteille. Sa bonne descente ne l'empêche pas de se remettre au travail tôt le lendemain d'une nuit bien arrosée sans aucun mal de crâne...

Amélie Notomb a beau alterner les romans autobiographiques avec les oeuvres de pure fiction, il n'en reste pas moins que chaque livre nous dévoile des aspects les plus incongrus de sa personnalité, comme le fait qu'elle n'aime pas Londres ou qu'elle case le mot "pneu" dans chacun de ses romans (à vérifier).

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Tout d'abord, un grand merci à Audiolib et à Babelio pour cet envoi et pour le petit mot qui accompagnait le boîtier.

« Pétronille » est le nom de la cuvée 2014 d'Amélie Nothomb, à vrai dire, plus un brut non millésimé qu'une cuvée prestige ; une production qui n'a pas provoqué d' « enthousiasme véritable » chez moi.

L'histoire : Amélie Nothomb revient sur sa rencontre puis ses années d'amitié et de beuverie avec Pétronille Fanto. En 1997, Pétronille, étudiante en littérature élisabéthaine de 22 ans, « sauve » Amélie Nothomb d'un paparazzi lors d'une signature. Elles deviennent amies et aiment se retrouver autour d'une bouteille (ou deux) de bon champagne.

J'ai reçu la version audio : 2H30 de lecture par Pulcherie Gadmer, pas de bruitage, de fond sonore, juste la lectrice. Une voix claire, plaisante qui rythme le texte sans en faire de trop. J'ai apprécié sa lecture que j'ai trouvée juste.

Comme précisé en introduction, je suis un peu déçue. J'ai eu du mal à entrer dans l'histoire, dans la relation entre les deux protagonistes. J'ai trouvé que dans l'ensemble cela manquait de dynamisme, d'originalité et de... folie. Oui, j'ai bien écrit folie, personnellement j'aime beaucoup, vraiment beaucoup, le côté doux-dingue de l'auteure. Là c'est trop sage même si certains passages ne manquent pas de piquant : je citerais les vacances à Acariaz plus que le séjour à Londres. (Vous me direz c'est peut-être parce que j'en veux à Amélie de ne pas être tombée immédiatement amoureuse de la capitale anglaise.) Par exemple, j'ai détesté (le mot est un peu fort mais...) la visite du British Museum, elle a sonné à mes oreilles comme une leçon bien apprise et si convenue d'une petite fille bien sage. Amélie Nothomb voulait en faire un voyage et moi je me suis retrouvée à feuilleter une ennuyeuse brochure publicitaire pour le musée. Heureusement la deuxième partie du roman est plus rythmée, plus enjouée et originale. Certains passages sont même jubilatoires.

Si Amélie Nothomb est passée à côté de Londres, moi je suis passée à côté de Pétronille Fanto. Un garçon manqué, une jeune écrivaine en mal de reconnaissance, une amatrice de sensations fortes et de champagne, des goûts de luxe pour une fille de « prolos » qui n'arrive pas joindre les deux bouts... Elle ne manque pas de caractère la demoiselle mais elle ne me touche pas. Sa personnalité à tiroirs, dont certains sont restés bien cadenassés, provoque une distance que je n'ai pas su surmonter.

Juste une ligne pour confirmer que j'aime toujours autant l'écriture d'Amélie Nothomb, juste, riche, rythmée, parfaitement maîtrisée. Certains passages sont certes décevants mais que voulez-vous j'aime bien sa plume...

On débouche une bouteille de champagne pour les grandes occasions, n'est-ce pas ? Ce n'est pas pour cette fois alors. La dégustation du cru 2014 ne m'a pas titillé les papilles comme d'autres années. Dommage. Pourtant j'ai envie de finir ma chronique comme ma lecture : avec enthousiasme. « Un enthousiasme véritable ». Pourquoi ? Sa surprenante fin. Que j'aime cette fin ! J'y ai retrouvé la signature de l'auteure, la patte de l'araignée qu'elle a au plafond ; il était temps, les dernières lignes... « Welcome back Amélie !! » Mais Pétronille l'a dit avant moi « ton succès ce n'est pas tant le talent mais ta folie ».

PS : j'ai appris une deuxième chose : pas de livre audio en repassant, déjà sans je finis toujours par me brûler mais là... ouille, le carnage !! le canapé est moins dangereux. ;-)
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Trivial reading oblige, auteur femme, européenne, francophone, roman de 150 à 250 pages ayant pour thème l'amitié...
Voilà comment je me suis retrouvée avec Pétronille entre les mains! Amélie Nothomb n'est pas l'un de mes auteurs préférés, loin s'en faut! Je dirais même que je la fuis ... J'entends déjà la rumeur réprobatrice enfler! Si ce court texte m'a fait sourire je reste perplexe ...
Je pense n'avoir strictement rien rien compris à la finalité de ce roman mais promis je m'en remettrai ...Sans rancune Amélie.
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Pétronille, c'est la rencontre entre Amélie Nothomb et une de ses lectrices, autour de flûtes de champagne. En effet, notre écrivain, grande amatrice de cette boisson, avait besoin d'une compagne de beuverie. Son choix se porta sur cette jeune femme aux allures de gamin des rues qui deviendra plus tard elle-même un auteur apprécié.
Tantôt entente parfaite, tantôt bouderies de plusieurs mois, leur relation s'avère tumultueuse... et vire au drame.

Je serai concise et directe : ce roman me laisse un goût de lassitude. Il est court et se lit très facilement, c'est un point positif. Seulement, à toujours vouloir faire dans une originalité pire que tirée par les cheveux, Amélie Nothomb a fini par me fatiguer.
Cela fait plusieurs romans que j'ai cette sensation et Pétronille, pas de chance pour elle, est la goutte d'eau qui fait déborder le vase.

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Mon premier Nothomb.
Ayant exercé l'heureuse profession de libraire pendant plus de 15 ans à Bruxelles (nostalgie), je me devais de lire au moins un roman de ma compatriote. C'est chose faite et je suis contente d'avoir dépassé mes préjugés négatifs : ce fut une agréable surprise.
Indéniablement, Amélie est un auteur singulier, à l'univers particulier.
J'ai découvert un écrivain plus contrasté que je ne l'avais imaginé.
Un déconcertant mélange de pédantisme et de modestie. J'ai apprécié ce style et ce vocabulaire un tantinet surannés (qui emploie encore le mot
« pompette » à l'heure actuelle ? Et « un tantinet » me direz-vous ?). Et, oh stupeur, un sens certain de l'autodérision et de l'ironie ; elle se prend beaucoup moins au sérieux que je ne le pensais.
Ceci dit, je ne suis pas convertie pour autant : Amélie Nothomb est une auteure trop ouvertement autocentrée pour moi et demeure fort éloignée de ce que j'attends et apprécie habituellement de mes lectures. Mais ça m'a fait du bien de sortir de mes habitudes, justement, et, à l'occasion, je lirai d'autres de ses romans.
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Première réflexion, certes prosaïque, après la lecture de Pétronille : les grandes maisons de champagne vont devoir passer à la caisse, ou plus exactement aux caisses, comme celles qu'elles ne pourront faire autrement que d'envoyer à Amélie Nothomb tellement celle-ci fait l'éloge du divin nectar tout au long de son dernier opus. Bonne nouvelle : le millésime 2014 de la romancière est gai et pétillant. Comme d'habitude, c'est le début qui est le meilleur, mais, cette fois-ci, Amélie ne faiblit pas en route et nous concocte un dénouement loufoque et réjouissant. Au-delà du thème qu'elle a souvent abordé, son rapport avec ses fans, Nothomb va plus loin et nous parle tout simplement ... d'amitié. A sa manière, toujours particulière, puisqu'il y est question au démarrage de trouver une compagne de "beuverie" mais la tendresse affleure vite et c'est un sentiment qui va bien au teint de notre conteuse belge. On n'ira pas jusqu'à dire que Pétronille est impérissable mais son ton, son sujet et son émotion permettent de découvrir une Nothomb moins exotique et sans doute plus vraie puisque la part d'autobiographie y est, bien entendu, très importante.
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