Une petite parenthèse en lisant un roman policier de littérature jeunesse. Je me suis facilement laissé prendre à cette intrigue qui se déroule dans une classe de collège et j'ai aussi trouvé un peu de mon adolescence dans cette ambiance.
Et puis j'aime bien les titres de chapitre du style « Où le professeur de mathématiques entreprend une action qui est couronnée de succès et qui impressionne beaucoup la majorité des élèves de 4e D, mais plonge le reste dans le plus grand désespoir. »
Au début de la lecture, c'est l'enquête qui nous tient en haleine. Puis insensiblement l'auteur nous entraîne vers une réflexion humaniste. Elle nous fait découvrir qui est le voleur, mais cela est assez vite réglé : elle veut plutôt nous faire réfléchir ce qui a amené ce collégien à devenir voleur. Et empêcher aussi que d'autres le deviennent.
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Il faudrait pouvoir apprendre à aimer les gens. Il ne faudrait pas se contenter d'aimer quelques personnes parce qu'elles ont des yeux bleus avec des paillettes noires à l'intérieur, qu'elles sentent bon, qu'elles font de bonnes plaisanteries ou ont de bonnes idées. Il faudrait pouvoir dire : celui-là personne ne l'aime, il a besoin qu'on l'aime, je vais l'aimer !
Peut-être qu'on peut apprendre à aimer les gens. L'apprendre tout seul. En s'exerçant beaucoup et avec beaucoup de patience.