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EAN : 9782355843181
384 pages
Sonatine (12/01/2017)
2.81/5   59 notes
Résumé :
À San Francisco, la vie bien ordonnée du docteur Eldon Chance est en train de partir à vau-l'eau. À bientôt cinquante ans, le brillant neuropsychiatre récemment divorcé commence à trouver son quotidien ennuyeux. Ce vide est bientôt comblé par la soudaine fascination qu'il éprouve pour une de ses patientes, la très séduisante mais très instable Jaclyn Blackstone. Hélas pour lui, le mari de celle-ci, un flic corrompu et dangereux de la brigade criminelle, est d'une ja... >Voir plus
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Ce que j'ai ressenti:…Une folle coïncidence, une Chance de thriller!

CHANCE:II. Tour favorable ou défavorable, mais de soi imprévisible et livré au hasard que peut prendre ou que prend effectivement une situation ou un événement; issue heureuse ou malheureuse d'une situation donnée.

Si le Vendredi 13 est un jour à jouer au loto, ça serait bien aussi de passer en librairie , histoire d'avoir quand même la Chance de lire un bon thriller, faute de gagner des millions….

Voyons un peu ce que la donne nous a distribué:
•Un psychiatre malchanceux dans sa vie personnelle.
•Une trop mystérieuse jeune femme attirante mais dérangée.
•Un flic corrompu et jaloux.

Un tiercé donc improbable et scabreux, mais réjouissant pour nous, lecteurs, qui nous délecterons de voir comment une folle aventure devient une véritable histoire de fous…Jetez un d'sur le plateau, et vous aurez évidemment, le grain de sable qui enraye les perspectives et les plans de chacun, qu'il se faisait de sa propre vie et rend la partie d'autant plus palpitante et aléatoire…

On finit tous par mourir. Ce qui compte, c'est ce qu'on fait du temps qu'il nous reste.

Non, je n'ai pas un souci d'orthographe, d'est un personnage qui reconditionne les lignes de vies, et c'est sûrement mon personnage préféré de ce roman noir! Sa puissance, son aura, son côté décalé, il a tout pour attirer notre regard, même s'il reste enfermé au fond d'une boutique…Jaclyn aussi, est un personnage qui attire tous les regards, enfin surtout les masculins: une femme aux multiples facettes qui sait se servir de tous ses atouts pour attirer les mâles de son entourage…Et bien sûr, le combat de coq entre Eldon et Raymond qui se dispute toute l'attention de Madame, au prix fort, et ne reculant devant rien, surtout pas les lois, pour arriver à acculer son adversaire….De biens jolies cartes en main pour tout amateur de suspense!!!!

Il y a deux catégories de douleurs dans la vie. La douleur de la discipline et la douleur du remords.

Si comme au bingo, il faut tirer le bon numéro, attirez vous donc un brin de Chance, et choisissez celui ci! Laissez vous , vous entraîner dans une folle partie d'adrénaline où les sueurs et l'angoisse vous accompagneront dans ses pages. Pour remporter la mise, il vous faudra emprunter des sentiers dérangés, vous cacher dans des coins sombres, marcher sur les fils instables de l'esprit, et subir tous les jeux de violence, et peut être même se faire mettre au tapis…Vous avez de la Chance, l'année commence fort en thriller obsessionnel et obsédant, et ce livre rougeoyant a toutes les chances de vous plaire si vous aimez les romans noirs psychologiques! Une très bonne pioche, alors n'hésitez pas à mettre la main dessus!

Parfois, l'essentiel est de croire en quelque chose. C'est le conseil de base qu'on donne aux malades en phase terminale.

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Challenge ABC 2016-2017

En ce début 2017, j'ai bien cru que la chance littéraire me souriait. Pensez donc, alors que je me demandais quel auteur j'allais inscrire à la lettre N du challenge ABC de Babelio, j'apprends qu'un nouveau roman de Kem Nunn (dont j'avais adoré « Tijuana Straits » et beaucoup aimé « Surf City ») va bientôt sortir : « Chance ». Coup de bol. Ensuite, figurez-vous que j'apprends l'existence, presque au même moment, du réseau Netgalley, qui permet de découvrir les nouvelles parutions de nombreux éditeurs, parmi lesquelles – heureuse coïncidence – le roman de Ken Nunn. Ni une, ni deux, je sollicite mon exemplaire, et double, et même triple chance, je l'obtiens ! Encore tout étourdie par cette baraka en cascade, je salivais d'avance à l'idée du délice qui m'attendait.
Et puis, comment dire... Bardaf ce fut l'embardée. La déception, la douche, pas froide mais un peu tiède. Moi qui m'attendais à un repas gastronomique, me voilà avec un feuilleté que j'ai digéré laborieusement. Heureusement tous les goûts sont dans la nature, et cela conviendra certainement à d'autres que moi. Voici donc les ingrédients : nous sommes à San Francisco, en compagnie du docteur Eldon Chance, 50 ans, neuropsychiatre spécialisé en expertises judiciaires et qui ,faut-il le préciser, porte bien mal son nom. Divorce, sa fille en pleine crise d'ado, problèmes financiers et fiscaux, la vie du Dr Chance part en vrille. Comme si cela ne suffisait pas, il se laisse entraîner, au mépris de toute déontologie, dans une sorte de triangle amoureux on ne peut plus malsain et dangereux : il tombe amoureux d'une de ses patientes atteinte de dédoublement de personnalité, voire de personnalités multiples, et qui souffre surtout de l'existence d'un mari possessif et violent, flic haut placé et ripou par-dessus le marché. le Dr Chance se voit en Superman sauvant sa belle (mais qui est-elle vraiment?) des griffes de son tortionnaire, mais, dans ce mortel combat, il n'a pas exactement le profil d'un super-héros. Heureusement pour lui, il fait la connaissance de D., armoire normande sans peur mais pas sans reproches, colosse philosophe et rusé comme un renard.

Polar psychologique au rythme assez lent, voire poussif, « Chance » est un roman sinueux qui explore le domaine des troubles de la personnalité et de la schizophrénie, entre réalité et hallucinations. Manipulations, violence, obsessions, on est loin du rêve californien, et Kem Nunn nous emmène dans les sombres méandres du cerveau humain et de l'amoralité. Bien écrit, tantôt lyrique, tantôt introspectif, teinté d'humour (noir, forcément), « Chance » n'est pas mauvais, mais il n'est ni aussi puissant queTijuana Straits, ni aussi poignant que Surf City. D'où ma déception.
A croire que le surf est l'ingrédient qui porte chance à Kem Nunn.
Lien : https://voyagesaufildespages..
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Ambiance malsaine dans les brumes du port de San Francisco, le docteur Chance, plutôt mal nommé en ce moment, se demande justement si ce n'est pas l'année de tous les emmerdements.

Brillant neuropsychiatre en instance de divorce, sa femme le quitte pour un coach sportif dyslexique, Eldon Chance se sent gagné par l'ennui et la neurasthénie.

Alors non, c'est sûr, il n'aurait vraiment pas dû s'occuper de cette patiente au mari violent et influent. Chance dans sa malchance va tout de même pouvoir compter sur D, un malabar qui l'a à la bonne.

D a intégré une philosophie primitive mais efficace : dans la vie un homme est soit émetteur, soit récepteur, au milieu du chaos urbain et mental dans lequel il se débat, le professeur Eldon Chance va trouver en D, l'émetteur de coup de massue, un sacré compagnon de route.

Thriller, polar psychiatrique, une femme double et manipulatrice et les brumes de San Francisco nous font évidemment penser à Vertigo mais Tarantino aurait remplacé Hitchcock. Haletant, violent et pourtant tendre et mélancolique, Kem Nunn en conteur né, il cite Nietzche, Steinbeck, Shakespeare ou William Blake, entraine le lecteur dans une intrigue sexuellement tarabiscotée. le romancier démiurge n'est pas tendre avec son héros, mais comme le disait Friedrich justement : « Il n'y a pas de victimes, il n'y a que des volontaires. »
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Eldon Chance n'aime pas trop les surprises dans sa vie bien rangée. Pourtant, quand on est neuropsychiatre, on en voit souvent de toutes les couleurs. Mais c'est la vie des autres, du moins jusqu'à ce qu'il entrouvre la porte de la sienne à l'une de ses patientes. Oui, Chance a un petit défaut : il est humain. Manque de bol, d'autres personnages bien particuliers vont s'engouffrer dans la brèche.

L'histoire débute assez sobrement, avant de subir un subtil glissement (de terrain) pour sortir de la normalité et en arriver à une faille béante digne de celle de San Andreas. Logique, quand on sait que le roman se déroule à San Francisco.

Ne pas se fier aux apparences. On peut avoir fait preuve de prudence et d'hésitations tout au long de sa vie, et voir le vernis se craqueler à 50 ans passés.

Kem Nunn joue avec les codes des récits à suspense, pour écrire une histoire pleine d'ambivalence. Personne n'est tout blanc ou tout noir, même le renommé neuropsy Eldon Chance. Peut-être ne fait-il que le découvrir après toutes ces d'années bien rangées, à côtoyer des femmes et des hommes qui n'entrent pas dans le moule.

Chance (le livre), à travers ce récit prenant, est davantage qu'un catalogue des maladies mentales (qui sont cliniquement bien décrites à travers les comptes-rendus du médecin). C'est une vision de ce qu'on appelle abusivement la folie, au travers de personnages qui sont surtout particulièrement humains.

Kem Nunn décrit le rêve californien pour mieux le piétiner. Avec son habile changement de ton au fur et à mesure, il happe le lecteur pour le divertir autant que le questionner. Son style sait évoluer, parfois lyrique, parfois direct, toujours soigné.

C'est un peu un suspense à l'ancienne auquel il nous convie (la quatrième de couverture parle de récit hitchcockien), mais pourtant bien ancré dans notre réalité (mais quelle réalité ?). Il ne révolutionne rien, mais sait parler au lecteur adepte des personnages psychologiquement finement ciselés, et sait les rendre émotionnellement touchants à travers leurs failles intérieures.

Chance est un roman prenant et parfois perturbant. Kem Nunn est clairement un auteur intemporel, assez loin des modes.

A noter que ce roman a fait l'objet d'une adaptation en série TV avec Hugh Laurie dans le rôle titre.
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Neuropsychiatre renommé, Eldon Chance est plongé dans une procédure de divorce dont le moins que l'on puisse dire est qu'elle ne se déroule pas à l'amiable. Flirtant avec la dépression, Chance rencontre une patiente étonnante. Jaclyn Blackstone subit un mari violent et manipulateur, dit avoir plusieurs personnalités et, surtout, se révèle extrêmement séduisante. Fasciné par cette femme, Chance a tôt fait d'envisager de passer les limites de la relation praticien/patient. Une idée d'autant plus mauvaise que Raymond Blackstone, l'époux de Jaclyn est un flic corrompu et extrêmement dangereux.
C'est ainsi qu'Eldon Chance, abandonnant toute raison, se laisse entraîner dans une histoire qui risque vite de dépasser malgré l'aide que lui apporte D., colossal, mystérieux et très certainement déséquilibré employé d'un antiquaire avec lequel le médecin est en affaire dans le cadre de son déménagement.
Si l'on est encore et toujours sur la côte Pacifique, à San Francisco, Kem Nunn laisse cette fois de côté l'océan et le surf pour une étrange virée dans une ville aussi froide qu'angoissante. Virée dont certains aspects, d'ailleurs, en particulier quelques excursions nocturnes auprès de D., ne sont pas sans rappeler l'excellente Reine de Pomona.
Kem Nunn est un écrivain rare : six romans en 30 ans, dix ans entre le précédent, Tijuana Straits, et Chance. C'est dire si, même s'il a entre-temps contribué à quelques scénarios pour la télévision – pour Sons of Anarchy et surtout pour l'étrange et envoutante John from Cincinnati –, l'homme aime prendre son temps pour écrire des romans aboutis.
En l'occurrence, moins que sur l'écriture, efficace et sans fioriture, Nunn s'est concentré sur la construction de son intrigue qui, sous un aspect banal, se trouve être particulièrement retorse. Une fois n'est pas coutume, on pourra reprendre sans vergogne l'adjectif qu'accole l'éditeur à ce roman. Oui, Chance a quelque chose d'hitchcockien, quelque part entre Sueurs froides et Pas de printemps pour Marnie. Adoptant un récit à la troisième personne mais avec un point de vue interne, Kem Nunn ne donne à voir et à comprendre que ce qu'Eldon Chance peut saisir ou entend accepter comme une réalité. Or, on l'a vu, et ces actes ne cessent de le montrer, le neuropsychiatre est en train de lâcher prise. Aussi, peu à peu la question de la véracité de ce que comprend Chance se pose-t-elle de manière toujours plus aigüe. Plus encore, c'est la question de la réalité de l'identité des individus qui entrent dans la vie de Chance qui finit par se poser : D. est-il vraiment ce qu'il dit être et aide-t-il vraiment Eldon ? Jaclyn joue-t-elle les schizophrènes pour mieux manipuler le médecin et son époux est-il aussi dangereux qu'elle veut le faire croire ?
Kem Nunn joue avec ses personnages et avec son lecteur, les plaçant au bord d'un tourbillon qui les aspire peu à peu dans une histoire vertigineuse dont l'inconfort est contrebalancé par une subtile dose d'humour et de constantes relances de l'action. C'est millimétré, certes, mais les lecteurs de Kem Nunn le savent, la réponse ne sera pas forcément cartésienne. C'est aussi cela qui fait le talent et le charme de l'auteur : une capacité à créer le malaise, à poser les faits en les tronquant juste assez pour empêcher tout certitude. C'est à ça que ressemble le vrai bon thriller.

Lien : http://www.encoredunoir.com/..
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Citations et extraits (12) Voir plus Ajouter une citation
Deux choses, répondit Big D sans jamais le quitter des yeux. Ce sont les émotions qui parlent. Tu as peur. Tu es en pleine retombée d'adrénaline. Si j'avais le temps... Je pourrais t'apprendre comment gérer ça, comment y réfléchir. Mais il faut que je te dise la deuxième chose, et tu vas comprendre très simplement... Si jamais tu m'appelles encore une fois Darius, je te mets mon poing en pleine face.
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Elle était robuste. Il était ivre. Elle voulait absolument prendre sa queue dans sa main. Absolument convaincu que cela le mènerait à sa perte, Chance se débattit pour l’en empêcher. Il lutta, tel Jacob avec les anges, mais pour des raisons opposées. Quand ce dernier espérait obtenir une bénédiction, Chance voulait surtout l’éviter.
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Parfois, l'essentiel est de croire en quelque chose. C'est le conseil de base qu'on donne aux malades en phase terminale.
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Il y a deux catégories de douleurs dans la vie. La douleur de la discipline et la douleur du remords.
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Il y a des tas de gens qui pensent que le monde est un truc qui tourne rond, que si les choses dégénèrent ils peuvent toujours aller voir les flics, engager un avocat... Ce sont eux qui pensent que c'est un jeu. Ils croient même qu'il y a des règles. Les règles favorisent ceux qui les ont écrites. La seule fois où ces enfoirés s'intéressent à nous, c'est quand il faut récupérer de la chair à canon ou des bulletins de vote
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