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Ce que j'ai ressenti:…Une folle coïncidence, une Chance de thriller!

CHANCE:II. Tour favorable ou défavorable, mais de soi imprévisible et livré au hasard que peut prendre ou que prend effectivement une situation ou un événement; issue heureuse ou malheureuse d'une situation donnée.

Si le Vendredi 13 est un jour à jouer au loto, ça serait bien aussi de passer en librairie , histoire d'avoir quand même la Chance de lire un bon thriller, faute de gagner des millions….

Voyons un peu ce que la donne nous a distribué:
•Un psychiatre malchanceux dans sa vie personnelle.
•Une trop mystérieuse jeune femme attirante mais dérangée.
•Un flic corrompu et jaloux.

Un tiercé donc improbable et scabreux, mais réjouissant pour nous, lecteurs, qui nous délecterons de voir comment une folle aventure devient une véritable histoire de fous…Jetez un d'sur le plateau, et vous aurez évidemment, le grain de sable qui enraye les perspectives et les plans de chacun, qu'il se faisait de sa propre vie et rend la partie d'autant plus palpitante et aléatoire…

On finit tous par mourir. Ce qui compte, c'est ce qu'on fait du temps qu'il nous reste.

Non, je n'ai pas un souci d'orthographe, d'est un personnage qui reconditionne les lignes de vies, et c'est sûrement mon personnage préféré de ce roman noir! Sa puissance, son aura, son côté décalé, il a tout pour attirer notre regard, même s'il reste enfermé au fond d'une boutique…Jaclyn aussi, est un personnage qui attire tous les regards, enfin surtout les masculins: une femme aux multiples facettes qui sait se servir de tous ses atouts pour attirer les mâles de son entourage…Et bien sûr, le combat de coq entre Eldon et Raymond qui se dispute toute l'attention de Madame, au prix fort, et ne reculant devant rien, surtout pas les lois, pour arriver à acculer son adversaire….De biens jolies cartes en main pour tout amateur de suspense!!!!

Il y a deux catégories de douleurs dans la vie. La douleur de la discipline et la douleur du remords.

Si comme au bingo, il faut tirer le bon numéro, attirez vous donc un brin de Chance, et choisissez celui ci! Laissez vous , vous entraîner dans une folle partie d'adrénaline où les sueurs et l'angoisse vous accompagneront dans ses pages. Pour remporter la mise, il vous faudra emprunter des sentiers dérangés, vous cacher dans des coins sombres, marcher sur les fils instables de l'esprit, et subir tous les jeux de violence, et peut être même se faire mettre au tapis…Vous avez de la Chance, l'année commence fort en thriller obsessionnel et obsédant, et ce livre rougeoyant a toutes les chances de vous plaire si vous aimez les romans noirs psychologiques! Une très bonne pioche, alors n'hésitez pas à mettre la main dessus!

Parfois, l'essentiel est de croire en quelque chose. C'est le conseil de base qu'on donne aux malades en phase terminale.

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Challenge ABC 2016-2017

En ce début 2017, j'ai bien cru que la chance littéraire me souriait. Pensez donc, alors que je me demandais quel auteur j'allais inscrire à la lettre N du challenge ABC de Babelio, j'apprends qu'un nouveau roman de Kem Nunn (dont j'avais adoré « Tijuana Straits » et beaucoup aimé « Surf City ») va bientôt sortir : « Chance ». Coup de bol. Ensuite, figurez-vous que j'apprends l'existence, presque au même moment, du réseau Netgalley, qui permet de découvrir les nouvelles parutions de nombreux éditeurs, parmi lesquelles – heureuse coïncidence – le roman de Ken Nunn. Ni une, ni deux, je sollicite mon exemplaire, et double, et même triple chance, je l'obtiens ! Encore tout étourdie par cette baraka en cascade, je salivais d'avance à l'idée du délice qui m'attendait.
Et puis, comment dire... Bardaf ce fut l'embardée. La déception, la douche, pas froide mais un peu tiède. Moi qui m'attendais à un repas gastronomique, me voilà avec un feuilleté que j'ai digéré laborieusement. Heureusement tous les goûts sont dans la nature, et cela conviendra certainement à d'autres que moi. Voici donc les ingrédients : nous sommes à San Francisco, en compagnie du docteur Eldon Chance, 50 ans, neuropsychiatre spécialisé en expertises judiciaires et qui ,faut-il le préciser, porte bien mal son nom. Divorce, sa fille en pleine crise d'ado, problèmes financiers et fiscaux, la vie du Dr Chance part en vrille. Comme si cela ne suffisait pas, il se laisse entraîner, au mépris de toute déontologie, dans une sorte de triangle amoureux on ne peut plus malsain et dangereux : il tombe amoureux d'une de ses patientes atteinte de dédoublement de personnalité, voire de personnalités multiples, et qui souffre surtout de l'existence d'un mari possessif et violent, flic haut placé et ripou par-dessus le marché. le Dr Chance se voit en Superman sauvant sa belle (mais qui est-elle vraiment?) des griffes de son tortionnaire, mais, dans ce mortel combat, il n'a pas exactement le profil d'un super-héros. Heureusement pour lui, il fait la connaissance de D., armoire normande sans peur mais pas sans reproches, colosse philosophe et rusé comme un renard.

Polar psychologique au rythme assez lent, voire poussif, « Chance » est un roman sinueux qui explore le domaine des troubles de la personnalité et de la schizophrénie, entre réalité et hallucinations. Manipulations, violence, obsessions, on est loin du rêve californien, et Kem Nunn nous emmène dans les sombres méandres du cerveau humain et de l'amoralité. Bien écrit, tantôt lyrique, tantôt introspectif, teinté d'humour (noir, forcément), « Chance » n'est pas mauvais, mais il n'est ni aussi puissant queTijuana Straits, ni aussi poignant que Surf City. D'où ma déception.
A croire que le surf est l'ingrédient qui porte chance à Kem Nunn.
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Ambiance malsaine dans les brumes du port de San Francisco, le docteur Chance, plutôt mal nommé en ce moment, se demande justement si ce n'est pas l'année de tous les emmerdements.

Brillant neuropsychiatre en instance de divorce, sa femme le quitte pour un coach sportif dyslexique, Eldon Chance se sent gagné par l'ennui et la neurasthénie.

Alors non, c'est sûr, il n'aurait vraiment pas dû s'occuper de cette patiente au mari violent et influent. Chance dans sa malchance va tout de même pouvoir compter sur D, un malabar qui l'a à la bonne.

D a intégré une philosophie primitive mais efficace : dans la vie un homme est soit émetteur, soit récepteur, au milieu du chaos urbain et mental dans lequel il se débat, le professeur Eldon Chance va trouver en D, l'émetteur de coup de massue, un sacré compagnon de route.

Thriller, polar psychiatrique, une femme double et manipulatrice et les brumes de San Francisco nous font évidemment penser à Vertigo mais Tarantino aurait remplacé Hitchcock. Haletant, violent et pourtant tendre et mélancolique, Kem Nunn en conteur né, il cite Nietzche, Steinbeck, Shakespeare ou William Blake, entraine le lecteur dans une intrigue sexuellement tarabiscotée. le romancier démiurge n'est pas tendre avec son héros, mais comme le disait Friedrich justement : « Il n'y a pas de victimes, il n'y a que des volontaires. »
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Eldon Chance n'aime pas trop les surprises dans sa vie bien rangée. Pourtant, quand on est neuropsychiatre, on en voit souvent de toutes les couleurs. Mais c'est la vie des autres, du moins jusqu'à ce qu'il entrouvre la porte de la sienne à l'une de ses patientes. Oui, Chance a un petit défaut : il est humain. Manque de bol, d'autres personnages bien particuliers vont s'engouffrer dans la brèche.

L'histoire débute assez sobrement, avant de subir un subtil glissement (de terrain) pour sortir de la normalité et en arriver à une faille béante digne de celle de San Andreas. Logique, quand on sait que le roman se déroule à San Francisco.

Ne pas se fier aux apparences. On peut avoir fait preuve de prudence et d'hésitations tout au long de sa vie, et voir le vernis se craqueler à 50 ans passés.

Kem Nunn joue avec les codes des récits à suspense, pour écrire une histoire pleine d'ambivalence. Personne n'est tout blanc ou tout noir, même le renommé neuropsy Eldon Chance. Peut-être ne fait-il que le découvrir après toutes ces d'années bien rangées, à côtoyer des femmes et des hommes qui n'entrent pas dans le moule.

Chance (le livre), à travers ce récit prenant, est davantage qu'un catalogue des maladies mentales (qui sont cliniquement bien décrites à travers les comptes-rendus du médecin). C'est une vision de ce qu'on appelle abusivement la folie, au travers de personnages qui sont surtout particulièrement humains.

Kem Nunn décrit le rêve californien pour mieux le piétiner. Avec son habile changement de ton au fur et à mesure, il happe le lecteur pour le divertir autant que le questionner. Son style sait évoluer, parfois lyrique, parfois direct, toujours soigné.

C'est un peu un suspense à l'ancienne auquel il nous convie (la quatrième de couverture parle de récit hitchcockien), mais pourtant bien ancré dans notre réalité (mais quelle réalité ?). Il ne révolutionne rien, mais sait parler au lecteur adepte des personnages psychologiquement finement ciselés, et sait les rendre émotionnellement touchants à travers leurs failles intérieures.

Chance est un roman prenant et parfois perturbant. Kem Nunn est clairement un auteur intemporel, assez loin des modes.

A noter que ce roman a fait l'objet d'une adaptation en série TV avec Hugh Laurie dans le rôle titre.
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Je referme ce livre avec des sentiments mêlés , une sorte de soulagement...d'en être sortie , et une sensation étrange et une question ...que c'est - il finalement passé ? Comment ce médecin s'est il laissé embarqué dans cette histoire ? Ce livre est fascinant et un peu dérangeant dans la manière dont il fascine . Il y a de l'humour certes mais aussi une vision très noire des humains. Des exposés intéressants sur la psychologie les troubles mentaux et un portrait terrible d'une certaine société américaine.
C'est le premier livre de cet auteur que je découvre et cela m'incite à en lire d'autres .
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Neuropsychiatre renommé, Eldon Chance est plongé dans une procédure de divorce dont le moins que l'on puisse dire est qu'elle ne se déroule pas à l'amiable. Flirtant avec la dépression, Chance rencontre une patiente étonnante. Jaclyn Blackstone subit un mari violent et manipulateur, dit avoir plusieurs personnalités et, surtout, se révèle extrêmement séduisante. Fasciné par cette femme, Chance a tôt fait d'envisager de passer les limites de la relation praticien/patient. Une idée d'autant plus mauvaise que Raymond Blackstone, l'époux de Jaclyn est un flic corrompu et extrêmement dangereux.
C'est ainsi qu'Eldon Chance, abandonnant toute raison, se laisse entraîner dans une histoire qui risque vite de dépasser malgré l'aide que lui apporte D., colossal, mystérieux et très certainement déséquilibré employé d'un antiquaire avec lequel le médecin est en affaire dans le cadre de son déménagement.
Si l'on est encore et toujours sur la côte Pacifique, à San Francisco, Kem Nunn laisse cette fois de côté l'océan et le surf pour une étrange virée dans une ville aussi froide qu'angoissante. Virée dont certains aspects, d'ailleurs, en particulier quelques excursions nocturnes auprès de D., ne sont pas sans rappeler l'excellente Reine de Pomona.
Kem Nunn est un écrivain rare : six romans en 30 ans, dix ans entre le précédent, Tijuana Straits, et Chance. C'est dire si, même s'il a entre-temps contribué à quelques scénarios pour la télévision – pour Sons of Anarchy et surtout pour l'étrange et envoutante John from Cincinnati –, l'homme aime prendre son temps pour écrire des romans aboutis.
En l'occurrence, moins que sur l'écriture, efficace et sans fioriture, Nunn s'est concentré sur la construction de son intrigue qui, sous un aspect banal, se trouve être particulièrement retorse. Une fois n'est pas coutume, on pourra reprendre sans vergogne l'adjectif qu'accole l'éditeur à ce roman. Oui, Chance a quelque chose d'hitchcockien, quelque part entre Sueurs froides et Pas de printemps pour Marnie. Adoptant un récit à la troisième personne mais avec un point de vue interne, Kem Nunn ne donne à voir et à comprendre que ce qu'Eldon Chance peut saisir ou entend accepter comme une réalité. Or, on l'a vu, et ces actes ne cessent de le montrer, le neuropsychiatre est en train de lâcher prise. Aussi, peu à peu la question de la véracité de ce que comprend Chance se pose-t-elle de manière toujours plus aigüe. Plus encore, c'est la question de la réalité de l'identité des individus qui entrent dans la vie de Chance qui finit par se poser : D. est-il vraiment ce qu'il dit être et aide-t-il vraiment Eldon ? Jaclyn joue-t-elle les schizophrènes pour mieux manipuler le médecin et son époux est-il aussi dangereux qu'elle veut le faire croire ?
Kem Nunn joue avec ses personnages et avec son lecteur, les plaçant au bord d'un tourbillon qui les aspire peu à peu dans une histoire vertigineuse dont l'inconfort est contrebalancé par une subtile dose d'humour et de constantes relances de l'action. C'est millimétré, certes, mais les lecteurs de Kem Nunn le savent, la réponse ne sera pas forcément cartésienne. C'est aussi cela qui fait le talent et le charme de l'auteur : une capacité à créer le malaise, à poser les faits en les tronquant juste assez pour empêcher tout certitude. C'est à ça que ressemble le vrai bon thriller.

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Le hasard fait bien les choses alors que je m'ennuyais devant la télé, je suis tombée sur la série Chance sur 13ème rue, ma curiosité a été attisé par le fait qu' Hugue Laurie y joue Dr Chance, pour résumer, c'est un Dexter neuropsychiatre. La série a mis mes nerfs à rude épreuve. Petite déception, j'aurais aimais avoir découvert le livre avant de voir la série et regrette ne pas avoir retrouver Ryan Winter un personnage inquiétant adapté pour la série. Un triller à découvrir en livre et j'ai adoré la série.
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Mais quelle drôle d'histoire! Pas drôle dans le sens comique mais plutôt étrange. Alors que je referme ce livre, je ne sais pas trop quoi penser de Eldon Chance, brillant neuropsychiatre et expert judiciaire dans les grandes affaires mais aussi les plus simples.

Autant sa vie professionnelle est jalonnée de succès, autant sa vie personnelle est un véritable fiasco. Il est en plein divorce et ses relations avec sa fille ado ne sont pas au beau fixe depuis que les soucis financiers vont réduire le train de vie de cette famille. Il va faire la connaissance via une demande d'expertise de Jaclyn qui aurait - semble-t-il - une double personnalité et qui est sous l'emprise de son mari tyrannique et flic.

Ce qui m'a profondément choquée dans cette histoire, c'est l'éthique! Chance n'en a aucune. La relation médecin/patient me fait bondir, certes cela arrive mais lorsque la patiente a des soucis mentaux, cela me pose problème, on ne peut pas dire dans ce cas-ci que Jaclyn consulte pour un rhume! Mais le summum est atteint lorsque Chance sait que par cette relation la vie de sa vie est en danger et qu'il n'en tient pas compte. Et puis aussi le fait qu'il prendra bien son temps au lit avec sa maîtresse à bavarder lorsqu'il apprendra que sa fille est entre la vie et la mort. Cela me dépasse!

Il y a le côté véreux de Chance qui me dérange, on le verra également avec les meubles chez Carl l'antiquaire. Sa réputation est ternie pour moi dès ce moment-là. C'est étrange d'apprécier un livre alors qu'on déteste le personnage principal. Mais dès que "D" entre en piste, tout va changer pour moi. J'ai adoré son personnage secret, taciturne, cash et direct. Et même lorsqu'on apprendra qu'il n'est pas vraiment celui qu'on croyait cela ne va rien changer.

Une histoire où la manipulation mentale est omniprésente avec ses "bizzareries" tout comme le type fracassé mentalement qui vit au sous-sol du cabinet de Chance, qui expose ses étranges photos dans les couloirs du cabinet et surtout qui propose des consultations! Même Chance va le consulter!

Beaucoup d'étonnements donc, pas mal de confusion dans cette course-poursuite pour le bien et la vérité. Une drôle d'histoire donc!
Lien : http://chezcookies.blogspot...
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> https://booksandrap.wordpress.com/2017/01/19/chance-kem-nunn/


Avis : C'est une lecture en demi-teinte pour moi, je n'ai pas été transporté dans l'univers.

J'aime les thrillers. J'aime les romans noirs, les romans à suspense, les polars. J'aime les enquêtes, les révélations, les histoires tarabiscotées. Ça me fait vibrer, ça me rend addict. J'avais beaucoup d'espoir pour « Chance » je ne connaissais pas du tout l'auteur et le résumé était très alléchant : Un psychiatre, une course à la vérité, des retournements de situations en prévisions… Tout pour me plaire.
Alors pourquoi ça ne l'a pas fait ?


Les premiers chapitres sont très importants dans ma vie de lectrice. Ça délimite mon engouement pour le bouquin. Soit j'accroche à l'écriture et je vais le dévorer soit j'aurais du mal tout le long.
Malheureusement avec Chance j'ai eu beaucoup de mal à rentrer dans l'histoire et ça va se ressentir dans mon avis. Plusieurs points noirs ont fait que c'était dur pour moi d'apprécié ce roman. Je me sens un peu comme une ovni, j'ai eu l'occasion de lire plusieurs chroniques qui étaient très élogieuses et à côté de ça, moi je n'ai pas ressenti ce boom.


Première chose qui à fait défaut à mon sens : le rythme.
J'ai trouvé que c'était quand même assez long à se mettre en place et quand finalement ça se met en route, il ne se passe pas non plus grand chose. C'est assez mou. J'arrivais pas à cerner l'auteur et à savoir où il allait nous mener. Les personnages sont quand même bien introduits, je n'ai rien à y redire, mais je n'ai réussi à m'attacher à aucun d'eux, j'avais du mal vraiment à accrocher au style et à la plume de l'auteur, je n'ai pas trouvé ça addictif ni prenant. Il manquait ce truc qui fait qu'on ne déccroche pas le regard et qu'on tourne les pages à une vitesse folle. Pour moi il n'y avait pas dans « Chance » cette petite étincelle comme j'ai pu avoir nombre de fois pour des parutions « Sonatine ».


Chose qui m'a quand même vachement plu c'est le fait qu'il y ai toute cette dimension psychologique. le fait qu'on suivre un psychiatre révèle tout un tas de détails. On est pas dans le côté brute d'une enquête mené par des flics, on a cette douceur et cette intelligence amené par ce docteur. J'ai toujours trouvé les bouquins où il est question de psychiatres, très intéréssant, c'est passionnant.
Ça n'a quand même pas beaucoup pesé dans la balance au moment du bilan. J'avais quand même « hâte » en quelque sorte de vite le terminer pour passer à autre chose. Est-ce que ce n'était pas le moment pour moi de lire un livre comme celui-ci ? Peut-être en tout cas je n'ai pas été emballé même s'il est loin d'être mauvais.


Je n'ai pas ressenti ce malaise ou ce chamboulement comme on en attends dans tout bon thriller. Oui on se pose des questions, oui on a des réponses, mais l'écriture de Kem Nunn ne m'a pas bouleversé plus que ça. Un peu déçue de ce côté-là, moi qui suit quand même assez sensible et qui aime tout un tas d'écriture, là ça m'a laissé pas mal indifférente.


Je résumerais ce livre en disant simplement que ce n'était, pour moi, pas le meilleur thriller que j'ai lu en ce début 2017, je n'ai pas accroché à la plume ni à l'intrigue qui pourtant semblait prometteuse, ce sont mes gouts personnels pour le coup je ne peux pas y faire grand chose, j'aurais adoré avoir un coup de coeur, mais ça ne se fait pas comme ça.
Une intrigue pour moi un peu molle, qui à du mal à se mettre en place et qui plus est ne m'a pas percuté comme je l'espérais. Une lecture mitigée que j'ai quand même terminé.
Si vous aviez adoré sa plume dans son précédent bouquin, foncez vous ne serez surement pas déçu !


Lien : https://booksandrap.wordpres..
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"Chaque soir, chaque matin / Tels naissent pour le chagrin.

Chaque matin, chaque soir / Tels pour délices d'espoir.

Tels naissent pour les délices / Tels pour nuit qui ne finisse."

William Blake.

Mon avis :

Chance est neuropsychiatre, divorcé et à l'aube de ses cinquante ans, trouve son quotidien bien morne. Mais c'est sans compter sur son envie soudaine de vendre des meubles, lubie qui va l'entraîner bien malgré lui dans une spirale de conséquences tempétueuses et de dommages collatéraux. La venue d'une nouvelle patiente très séduisante mais très instable va aussi bouleverser son quotidien.

J'apprécie énormément ce que propose Sonatine, je ne vous apprends rien. Quand il est question de cerveau, de mémoire, de psychologie je suis encore plus tentée et c'est pourquoi j'ai eu envie de me plonger dans le quotidien d'un neuropsychiatre. Ce roman noir nous propose parfois des termes médicaux à la limite de la compréhension pour les non initiés et un puzzle difficile à recomposer. Surtout qu'il n'est pas facile de comprendre l'intention de cette histoire.

J'ai bien aimé les décisions de ce médecin et tout ce que cela a engendré mais je n'ai pas su saisir l'étincelle. Celle qui permet d'avoir une vision éclairée du but de ce récit tout en restant dans le flou. Les personnages sont intéressants, principalement la patiente au coeur de ce récit et le mystérieux D, pour autant difficile de s'attacher à eux.

Il fallait bien que le noir me consume entièrement et me laisse au bord de la route, sans avoir saisi la substantifique moelle inhérente du voyage. La destination me reste inconnue, je me suis perdue dans les méandres de la psyché du Dr Chance.

Défi Lecture 2017, catégorie 23 : un livre dont un des personnages est un docteur.
Lien : http://the-love-book.eklablo..
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