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Après un premier tome introductif, ce deuxième tome rentre dans le vif en nous plongeant dans les années 40 en France, pendant son Occupation par l'Allemagne nazie. Une période complexe et hautement dangereuse notamment pour Joseph, mais celui-ci a plus d'un tour dans son sac.

Un tome très intéressant, dans lequel Joseph nous montre plusieurs facettes de sa personnalité. Il est dur de le juger aujourd'hui, le contexte n'étant plus le même, mais l'on peut dire que c'est un personnage ... intéressant !

Ce n'est pas un coup de coeur pour le moment, il faut s'accrocher à la lecture car il y a beaucoup à lire, mais je reste bien motivé à lire la suite.
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Cela se corse pour les Joanovici, au moment de l'Occupation. Chaque minute est un moment de survie, même pour un homme d'affaires richissisime. Ce tome met l'accent sur le talent incomparable de Joanovici pour duper tous les côtés en même temps. On sent que les auteurs ont un minimum de sympathie pour cet homme acharné à réussir, dans des conditions qui lui sont totalement défavorables. La description de la corruption nazie est également excellente. Un très bon tome, très agréable à lire.
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Goebbels l'avait bien dit au grand réalisateur allemand Fritz Lang dont il voulait en faire le héraut du régime nazi : « C'est nous qui décidons qui est juif et qui ne l'est pas ». le second volume de la série « Il était une fois en France » se fait l'écho du sinistre nazi zélé. Joseph Joanovici porte les caractéristiques physiques de l'« archétype » juif définis par les matraqueurs teutons. Cela ne l'empêche pas d'obtenir un certificat le consacrant aryen. Il bénéficie de toutes les protections possibles car il fournit le Reich en métaux indispensables à la machine de guerre allemande. Payé en lingots d'or fournis par l'Etat français à la botte, Joanovici s'enrichit considérablement et arrose copieusement ses protecteurs. Cela ne suffit pourtant pas à le sauver des envieux et des malfrats. L'Occupation est une période à l'envers où le truand est roi, où l'assassin parade, où le violent dicte sa loi. Henri Chamberlin, chef de la gestapo parisienne basée rue Lauriston, fait la pluie et le sale temps. Il recrute ses sbires dans les prisons. Joanovici essaie de protéger ses employés en leur octroyant des faux papiers, sa famille en la dissimulant, sa vie en la jouant. Parfois réduit à exhiber sa circoncision face à un Chamberlin immonde, il en apparaîtrait presque sympathique alors qu'il s'enrichit sans honte apparente tout en collaborant sans état d'âme, alors qu'il néglige sa femme et ses enfants en restant fidèle à sa secrétaire maîtresse dévouée corps et âme.
Le second volet déroule une narration plus classique, moins étonnante que celle du premier tome tout en flash-back. Les rebondissements sont pourtant constants. Les personnages s'affirment et se nuancent sans cesse. La machination est en marche et l'homme est en partie responsable de sa vie. Il devra forcément en payer les conséquences voire les arriérés.
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Le second tome des pérégrinations de Joseph J, alias Ivan russe orthodoxe, se poursuivent dans un Paris en proie à tous les doutes, à tous les trafics et où la vie d'un homme ne vaut pas cher s'il ne sait pas "tourner sa veste" pour continuer à être protégé.
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Suite de cette excellente série dont le titre fait directement référence au cultissime «Once upon a time in America» de Sergio Leone.

Le premier tome mettait brillamment en place les personnages et l'empire de monsieur Joseph, illettré et ancien ferrailleur devenu milliardaire au fil des magouilles. L'enquête du juge, qui constituait le fil rouge de cette mise en place, cède ici la place à un récit se déroulant durant la période de l'occupation. Une occupation allemande qui va obliger l'ami Joseph à faire des choix difficiles afin de protéger sa vie et son empire. Avec l'arrivée des nazis en France, la moindre erreur de la part du juif roumain peut lui être fatale et pas seulement au niveau financier.

Le personnage de Joseph Joanovici constitue toujours la véritable force de cette histoire. Inspiré du personnage réel, cet immigré roumain qui s'est construit une immense fortune pendant l'Occupation et qui manoeuvre avec grande efficacité au milieu de fonctionnaires, policiers et juges corrompus, est d'une ambiguïté extrêmement intéressante. Passant de victime attachante à fourbe cupide et déloyal, de collabo à résistant, Joseph montre aussi bien ses faiblesses que ses qualités et contribue au réalisme de ce récit. Graphiquement, le dessin de Sylvain Vallée contribue également au grand réalisme de l'histoire. le découpage de cette histoire assez dense est également parfaitement maîtrisé.

A travers les choix et la destinée de Joseph Joanovici les auteurs baignent le lecteur dans la réalité de l'occupation allemande et démontrent la complexité de l'âme humaine.
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Dans la gueule du loup.

La guerre a débuté, et les Français se prennent une raclée.
Joseph et sa famille vont fuir la France. A Bordeaux, il a un déclic. Pourquoi tout perdre, lorsqu'on peut tout gagner ?

Il décide de rentrer sur Paris, afin de poursuivre ses activités. La bonne décision ?

On démarre soft dans les horreurs de la guerre, en particulier celles perpétrées par la gestapo française, et celles subies par la communauté juive.
Une mutation dans le caractère de Joseph, pour l'album charnière de cette série, d'une grande force grâce à nos deux auteurs.
(plus d'avis sur PP)
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17 juin 1940. La Rochelle.

Des milliers de gens se massent sur les quais pour embarquer et fuir la France car la défaite française ne fait plus aucun doute. Joseph Joanovici et sa secrétaire Lucie paient une importante somme au commandant du paquebot qui est à quai pour disposer de trois cabines, soit six couchages, en première classe. Joseph a prévu, outre lui-même, de faire partir son épouse, ses deux filles, son frère aîné et Lucie, sa secrétaire. L'Amérique les attend.
Mais un rendez-vous avec un curieux personnage va le faire changer d'avis : il va rester en France, malgré qu'il soit juif et que les Allemands seront présents pratiquement partout dans quelques heures…

Critique :

Joseph Joanovici est un homme plein de ressources. Juif et analphabète, arrivé sans le sou en France, il a su y trouver sa place et se faire de l'argent ! Beaucoup d'argent ! le fait qu'il délaisse sa famille, ne la voyant que très rarement, ne signifie nullement qu'il ne s'en préoccupe pas. Il a prévu de quitter la France… Mais ce faisant, c'est tout perdre ! Or la fortune qu'il s'est bâtie, il tient plus que tout à la préserver. Mais comment la préserver s'il abandonne le pays où elle se trouve. Prenant le risque d'y laisser sa peau, et celles de son épouse et de ses enfants, il décide de rester et de jouer la carte de la collaboration avec les Allemands. Il pense avoir les moyens de sauver sa peau… Et de continuer à s'enrichir malgré, ou grâce à, l'occupation…

Fabien Nury retranscrit à sa manière l'histoire de Joseph Joanovici, personnage qui a réellement existé et qui a connu un destin fabuleux durant la guerre. Les dessins de Sylvain Vallée sont toujours aussi puissants, aussi évocateurs et détaillés. N'oublions pas Delf, la coloriste qui réalise une fois encore un excellent travail.
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Second tome de la vie de Joseph Joanovici. Un second tome plus consacré à la question juive où Joseph tente d'effacer sa religion de sa vie pour survivre et faire affaire...
Un second tome que j'ai plus apprécié que le premier même si je ne suis pas complètement séduit par l'histoire que je trouve encore trop hachée. On navigue entre les lieux et les personnages mais je ne trouve pas de lien entre toutes ces situations...
Je n'ai pas totalement accroché à cette série mais j'y trouve encore de l'intérêt dans son côté « description de la France pendant l'occupation ».
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Avec ce tome d'Il était une fois en France, on entre dans le vif du sujet.
1940, c'est la déroute. le personnel politique fuit. le premier réflexe de Joseph Joanovici, juif, ferrailleur qui a fait fortune, est de mettre à l'abri sa famille. Puis il décide de profiter de la situation pour mieux s'enrichir avec l'occupant. le tout non sans quelques frayeurs. Il lui faut trouver de faux papiers, pour lui, comme pour tout son personnel, juif également. Il collecte les métaux de toute la France occupée pour les monnayer aux forces allemandes. Son business marche bien, l'or s'entasse. Il y ajoute un peu de vice en mêlant à ses métaux quelques impuretés, et tant mieux si cela provoque des incidents dans la production militaire allemande.
La France occupée subit la botte nazie. Et Joanovici doit changer de protecteurs. Il se retrouve désormais lié à la lie de l'occupation : la Gestapo française, la Carlingue, menée par Lafont et Bonny (déjà connu pour son implication dans le scandale Stavisky avant guerre). Lesquels lui arrangent ses démêlés, tant avec d'autres truands, qu'avec les autorités qui vérifient sa non judaïcité. Joseph fini d'ailleurs l'album avec un diplôme attestant de son origine aryenne, entre deux SS, avec une carte de la Gestapo.

Vallée sait remarquablement traduire les conflits intérieurs de Joanovici, coincé entre sa survie, celle de ses proches, son habilité aux trafics, son art de la flatterie et de la corruption.. Il y ajoute un joli minois, celui de Lucie, qui ressemble quand même beaucoup à Scarlett Johansson.
Ce tome est peut être le plus fort de la série, celui où les circonstances obligent Joanovici à des associations contre nature et où il continue malgré tout sa route. Il peut en plus parfaitement se lire indépendamment des autres tomes.
Un BD exceptionnelle.
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Toujours à croc. Bon j'ai lu 2 fois toute la série. Une première à fond. Puis une deuxième pour bien comprendre. Je suis pas physionomiste.
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