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EAN : 9782266337595
480 pages
Pocket (11/01/2024)
4.27/5   163 notes
Résumé :
Le nouveau roman de Nicolas Nutten, Auteur Gagnant du Prix du Suspense psychologique 2020, et révélé par Bernard Minier


Par une nuit de Noël, l'horreur s'est invitée dans une famille heureuse de Norvège. Seule l'aînée survit au drame. Après une brève cavale, le tueur sanguinaire termine derrière les barreaux... Affaire classée.


Vingt-deux ans plus tard, à Paris, le commandant Sarda a sur les bras un cadavre réduit à l'ét... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (67) Voir plus Ajouter une critique
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"Deux âmes brisées n'ont pas besoin de paroles pour se comprendre : un regard suffit, une larme parfois..."

L'obscurité d'un coffre puant, une belle soirée, l'étoile dorée de l'immense sapin, de l'horreur pure, un regard d' incompréhension, l'énergie du désespoir, un bleu glacé, une couronne légère, une info virale, une étincelle d'espoir, de l'exploration urbaine, les affres du temps, une bouffée de colère, la nuit griffée par les gyrophares, de l'excitation, un thé au jasmin, le masque de la mort, une tête brûlée, une autre réalité, un talisman de tendresse, une affaire a l'air d'un piège, du fil barbelé, des yeux malicieux, un rituel sataniste, un rictus taquin, un chêne centenaire, un open space, un récit épique, des angoisses au fer rouge, une ambiance chaleureuse, des défis techniques, une haleine fétide, une musique lénifiante, un voile de tristesse, un chat de gouttière, un manque d'attention, trembler comme une feuille, ne pas perdre pied, un verre de vin blanc, des visions morbides, des vieilles histoires, un mal corrosif...


Il y a de la tension, de l'efficacité, des émotions, du réalisme, de l'action, des pièces du puzzle qui s'emboîtent bien, des personnages intéressants, de sacrés rebondissements, et des moments glaçants dans cet excellent thriller.

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J'ai eu la chance de lire ce livre en bêta lecture, et j'ai beaucoup aimé.

En décembre 1997, à Alesund en Norvège, Johanna Lyngstad est miraculeusement rescapée d'une tuerie familiale perpétrée par Lars Bransdal, tueur en série. Elle témoigne au procès de ce dernier et il écope de 21 ans de prison (peine maximale en Norvège).
En 2019, en région parisienne, une bande de jeunes trouvent dans un manoir abandonné : un squelette ligoté avec du fil de fer barbelé. L'enquête est confiée au Commandant Sarda et son équipe de la DRPJ de Paris.
A Montpellier Johanna vite le parfait amour avec Aymeric, soudain elle disparaît et l'enquête est confiée au Lieutenant de gendarmerie Romane Delmiez et son équipe. Il va de soi que les enquêtes vont faire découvrir beaucoup de fait inattendus. Les prétendus coupables se mêlent et s'entremêlent, comme les enquêtes d'ailleurs. Beaucoup de personnages interviennent. On va découvrir au fil de l'enquête du squelette Camille et Aurore Jourdain. Qui a tué ? qui tue car les victimes vont se succéder ? Une intrigue bien menée. La fin m'a laissée sur ma faim (sans faire de jeu de mots) mais peut-être aurons-nous une suite !
Un roman addictif. Quand on le commence on a du mal à le quitter tant l'histoire est prenante, beaucoup de rebondissements.
L'auteur a une belle écriture, il sait entretenir le suspense, les personnages sont bien choisis, ils entrent bien dans l'histoire, il est vrai qu'entre les deux équipes enquêtrices j'ai eu parfois du mal à me souvenir qui est qui (beaucoup de noms à retenir pas toujours évident de les resituer).
Chapeau l'auteur ! Belle imagination, j'ai vraiment adoré ! Ce livre est comparable à un Jean-Christophe Grangé.
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L'histoire débute un soir de Noël 1997 comme bien d'autres en Norvège pour une famille lambdas et, quelqu'un frappe à la porte
Et la c'est le drame.
D'un côté nous avons donc l'histoire tragique de la petite Johanna que nous retrouverons 21 ans plus tard et qui a essayé d'effacer les stigmates de son passé, et de l'autre la découverte d'un cadavre squelettique orné sur le crâne, d'une croix inversée.
Deux histoires distinctes qui évidemment finiront par ce rejoindre et se sera bien la les seules indications que je vous donnerai
L'histoire est prenante, extrêmement bien raconté, un enchaînement d'indices ou de petits rien qui finiront par faire un tout, qu'il est impossible d'imaginer car même si le fil conducteur de l'histoire ne laisse que peut de doute quant au déroulement de l'intrigue, on se demande comment Nicolas Nutten va bien pouvoir s'y prendre.
Et là, l'auteur manoeuvre intelligemment en nous tenant en haleine et en pratiquant des virages à 180 degrés savamment orchestrés qui nous déroutent et brisent nos certitudes au fur et à mesure qu'il les crée pour le plus grand plaisir de cette lecture à rebondissements
Un style d'écriture particulier dont je n'avais pas l'habitude et qui m'a conquis à 200 %
Cette façon bien à lui de débuter certains chapitres m'a fait par moment me demander ou j'étais pour à terme, totalement me scotcher
Aucun faux pas, aucune incohérence dans ce polar 5 étoiles qui va m'obliger à suivre cet auteur que je ne connaissais pas et qui mérite sans nul doutes les récompenses décernées autant que les éloges proférées
Une histoire d'une complexité insoupçonnée qui n'a égal que la facilité avec laquelle elle est Narée
Un super ouvrage que je ne peux que recommander
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Un démarrage qui commence très fort en Norvège le 24 décembre 1997, un squelette est retrouvé au fond d'une cave dans un manoir abandonné de nos jours au sud de Paris.

Pour tous les personnages de ce roman ce sera l'occasion de faire connaissance et de se mettre à la recherche de Johanna Lyngstad. Chaque personnage a une histoire a raconter mais le principal objectif à tous, c'est de retrouver les liens qui unissent ces plusieurs affaires de meurtres.

Sarda, le commandant parisien et son équipe vont travailler en collaboration avec le lieutenant Romane Delmiez tout chaudement débarqué de Montpellier.

Cette enquête très bien ficelée m'a emporté dans le passé de trois jeunes femmes et les mystères qui se cachaient dans leur enfance et dans un pensionnat au fin fond des Ardennes.

Quand l'identité du squelette est dévoilée, une lumière commence à s'éclairer sur des pistes pour nos enquêteurs.

Impossible d'avoir une idée sur le coupable, car l'auteur m'a aspiré dans un tourbillon de situations improbables. Avec sa plume distrayante et une pointe d'humour, l'auteur m'a emporté dans son histoire terrifiante et glaçante.

Des personnages très attachants, du suspense et un dénouement inattendu et explosif.

Jusqu'à la fin de ma lecture, j'ai été surprise, l'auteur a surement un don pour jouer avec l'esprit de curiosité et les nerfs de ses lecteurs et lectrices.

Ce thriller est un véritable coup de coeur pour moi qui avait du mal à retrouver des émotions en lisant. J'ai été captivée de la première à la dernière page.

Comme deux gouttes de sang c'est du très bon thriller et c'est surtout des nouvelles sensations inconnues.

Je tiens à remercier l'auteur et les éditions les nouveaux auteurs de m'avoir donnés leur confiance.


Lien : https://sabineremy.blogspot...
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Je vais commencer cette chronique, une fois n'est pas coutume, par des remerciements que j'adresse à une babelionaute, mariechrist67, dont je suis régulièrement les billets; c'est son enthousiasme qui m'a donné envie de découvrir et le roman et l'auteur. Et j'ai bien fait.
Ce thriller s'ouvre en décembre 1997, en Norvège, sur le massacre de la famille Lyngstad; seule, Johanna, 15 ans, arrive à en réchapper, elle témoigne contre le meurtrier puis se cache.
Vingt-deux ans plus tard, en novembre 2019, près de Paris, le corps d'une jeune fille de 15 ans, assassinée 20 ans auparavant, est retrouvé dans un manoir abandonné. L'enquête est confiée au commandant Sarda, de la direction régionale de la police judiciaire de Paris.
A Montpellier, Johanna, traductrice, disparaît le 1 décembre 2019, après avoir dérobé une arme à son beau-frère. L'enquête est confiée à la lieutenante de gendarmerie, Romane Delmiez.
Ces 3 affaires, à priori sans lien les unes avec les autres se rejoignent au 2/3 du roman. Toutes les pièces de ce gigantesque puzzle finissent par s'emboîter parfaitement avec une précision machiavélique. Il faut s'accrocher car l'auteur semble prendre un malin plaisir à nous maltraiter, à nous aiguiller vers de fausses pistes. Alors qu'on croit être arrivés au dénouement, les rebondissements s'enchaînent maintenant le suspense intact jusqu'à la fin. le rythme soutenu entre deux indices, entre deux révélations, entre deux retournements de situation nous empêche de reprendre notre souffle. Il faut cependant rester concentré vu le nombre de personnage, les lieux et les époques différents mais cet effort est largement récompensé.
Les deux enquêteurs ne sont pas des super-héros mais madame et monsieur tout le monde faisant un métier dangereux et ayant des problèmes (divorce, parent d'adolescent en révolte, maladie) qui les rendent humains.
J'ai tellement apprécié cette lecture que je me suis déjà procuré le roman précédent de Nicolas Nutten, son premier, "Disparition". J'ai hâte d'être à nouveau bousculée, saisie, épatée.
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Citations et extraits (50) Voir plus Ajouter une citation
La barbe fournie de Ernst tirait plus sur le sel que sur le poivre. A vue de nez, Sarda lui donna une soixantaine d'années, peut-être un peu plus. Et s'il y avait en effet aucune chance pour que son physique de bûcheron canadien lui permette de se glisser dans un déguisement de fée Clochette, en revanche Sarda l'imagina assez bien endosser un costume de Père Noël. Sauf qu'avec des paluches pareilles il y avait intérêt à ce que les cadeaux ne soient pas en porcelaine.
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Au début de l’année, il avait failli s’abonner à Netflix, mais un article sur la consommation énergétique de cet ogre, l’en avait dissuader. Le journaliste indiquait que, vu la croissance du numérique, 20 % de l’électricité planétaire serait mobilisé par ce secteur en 2025, soit plus de 400 réacteurs nucléaires.
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En véritable tête brûlée, il avait rapidement accepté d’infiltrer différents réseaux connus pour leur dangerosité. Et si ses premières missions avaient toutes été couronnées de succès, au fil du temps, Carmieri avait graduellement sombré dans une autre réalité. Peu à peu, seuls l’alcool et les drogues lui avaient permis de supporter la schizophrénie imposée par cette double vie, qui l’obligeait à descendre explorer toujours plus profondément un monde où la violence est reine et l’argent est roi. Combien de flics n’en revenaient jamais ? Officiellement, on préférait parler de « balance bénéfices-risques ». Question de point de vue.
Sarda et Carmieri s’étaient rencontrés lors d’une opération menée conjointement par la Crim et les Stups. Ce jour-là, par un coup de bluff, Sarda avait amené le narcotrafiquant qui collait le canon de son flingue sur la tempe de Carmieri à faire un pas de côté pour risquer un œil par la fenêtre. Un dixième de seconde plus tard, une balle de calibre 7,62 mm lui explosait le crâne. Les snipers, embusqués sur les toits des tours voisines, avaient su profiter de cet infime instant de doute pour faire feu et sauver de justesse une mission qui avait failli finir en bain de sang.
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Un jour, dans le même parc, alors qu’un point de côté l’avait contraint à s’arrêter, il avait croisé un retraité au teint cireux, qui promenait son chien, un croisé mi-cocker mi serpillière. Le type d’était arrêté à sa hauteur et l’avait fixé d’un œil sombre, puis lui avait demandé d’une voix traînante, ce qu’il pouvait fuir comme ça pour se mettre dans des états pareils. L’emploi du verbe « fuir » l’avait interloqué et il n’avait su quoi répondre. Aucune once d’humour ne teintait les paroles du vieux, sa question paraissait presque théorique. Chaque fois que son footing l’amenait à repasser à cet endroit, Raphaël ne pouvait s’empêcher d’y penser : que fuyait-il vraiment ? derrière cette simple interrogation se cachaient des chemins tortueux sur lesquels il ne préférait pas s’engager, pas encore, pas tout de suite, plus tard, peut-être. Alors, invariablement, il accélérait sa course en maudissant ce vieux bonhomme et son clébard au fond, tout le monde avait sa part d’ombre, alors pourquoi serait-il différent des autres ?
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La suite n’était qu’une succession de détails, une juxtaposition de scènes ultra-violentes découpées dans la pellicule d’un mauvais film d’horreur. D’abord, le corps paternel projeté en arrière, une plaie béante à la gorge qui vomissait la vie en un gargouillis immonde, sur un carrelage beaucoup trop blanc. Les pupilles de sa mère, dilatées d’effroi, statufiée par le shoot d’adrénaline envoyé par ses surrénales. Le dos immense du monstre, les éclairs de la lame qui fend l’air, frappe et frappe encore.
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