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EAN : 9782253179894
336 pages
Le Livre de Poche (04/02/2015)
2.96/5   109 notes
Résumé :
Celeste Price, 26 ans, est professeur dans un lycée de la banlieue de Tampa, Floride. Elle est mariée au beau Ford, un policier issu d’une famille aisée. Tous deux ont un charme fou, ils forment, à tous les égards, le couple parfait. Voilà pour les apparences. La réalité est beaucoup plus sordide. Celeste est en effet depuis très longtemps tourmentée par son goût particulier pour les adolescents. Dévorée par une passion de plus en plus incontrôlable, elle décide un ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (29) Voir plus Ajouter une critique
2,96

sur 109 notes
Alissa Nutting est professeure à l'université John Caroll dans l'Ohio.
Son premier roman écrit à la première personne du singulier est sincère. Il décrit sans fanfreluches les désirs de Céleste, professeure à Tampa (Californic) : coucher avec des adolescents de 14 ans. C'est pour cela qu'elle a choisi ce métier qui la rapproche de ses proies
(« Tampa » titre anglais devient « Prédatrice » en français pour mieux flatter les mâles).
Céleste 26 ans, très séduisante est mariée avec un vieux de 35ans - il est flic (mais c'est sans importance) et plutôt riche- et Céleste « aime la bite » mais pas celle de son mari.
Obsédée et nymphomane elle choisit un élève taciturne, Jack 14 ans qui se prend au jeu de l'amour alors qu'elle, Céleste, ne pense qu'au sexe ; mais l'amour à 14 ans est plus terrible et sans doute plus mortel que les jeux soit disant pervers auxquels se livrent ces deux amants déchaînés et c'est donc bien ainsi, car le gamin s'envoie en l'air sans compter et sans trop réfléchir. En tout cas Céleste a déjà prévu un avenir court pour son jeune étalon, il ne doit pas vieillir. le cours d'anglais qu'elle dispense tourne évidemment autour de Roméo et Juliette qui meurent bêtement mais sûrement (On imagine mal M. et Mme Montaigu fêter leur cinquante ans de mariage…)

Et elle remplace Jack par Boyd quand elle le sent mûrir.
Elle ne veut pas d'enfant, surtout d'un garçon qui pourrait confusément atteindre l'âge fatidique (quel magnifique cynisme – prétexte- d'une mère hystérique qui refuse l'inceste)

Et tout est bien qui finit bien en quelque sorte si on passe sur quelques complications plutôt amusantes et drolatiques, vu le côté sulfureux du thème. Et puis Céleste se promet un bel avenir de cougar avant de conclure.
Une question se pose tout de même dans ce roman qui sent les phéromones à pleines narines : Comment une professeure d'université peut-elle publier cette sorte de confession (même si j'ai lu que c'était inspiré d'un fait réel… tu parles) sans risque d'une entrevue orageuse avec le président
de « John Caroll university ».
- Alissa c'est quoi ce plan ?
- Un roman inspiré d'un fait divers Monsieur…
- Vous vous foutez de moi ?
- Je ne me permettrais pas Monsieur !!!
- Sortez !

L'éditeur « Sonatine » prévient, cauteleux : « A ne pas mettre entre toutes les mains »

Alissa Nutting, elle, ne dit surtout pas ça. Elle publie. Elle assume avec beaucoup de talent littéraire et une "expérience" remarquable .
Le second roman risque d'être difficile à écrire.
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Dans « Prédatrice » d' Alissa Nutting, il n'est question que de sexe, pas d'amour. Prouesse de l'auteur qui ose mettre en scène un sujet tabou et peu connu : la pédophilie chez les femmes. Rarement disserté, ce sujet bafoue l'image de la femme et de la maman.
Le personnage principal, Celeste Price, 26 ans, est un professeur d'anglais, au visage angélique, qui exerce sa profession dans un collège des Etats-Unis. Elle assume complètement sa déviance : aimer le sexe avec de jeunes garçons de 14 ans. Elle en fait ses amants, le temps de quelques mois, avant de les rejeter. Aucune violence, les adolescents sont meurtris parce qu'ils confondent plaisir sexuel et amour.
Celeste Price est totalement dépourvue d'empathie et de scrupules. Dès la rentrée scolaire, elle manipule et use de son autorité pour conquérir un jeune garçon. le candidat idéal pour assouvir ses fantasmes ne doit pas être trop prétentieux pour ne pas se vanter d'avoir une aventure avec elle et suffisamment mature pour le taire à ses parents. Odieusement perverse, calculatrice et cynique, elle mobilise toute son intelligence au service de ses désirs. Elle est dotée d'un égoïsme monstrueux, se révèle carrément tordue et sidère parfois par sa naïveté.
C'est un récit à la première personne, qui nous fait entrer dans la tête de cette jolie jeune femme et nous dit tout de ses pensées perverses répréhensibles et condamnables. L'auteur décortique, d'une manière journalistique, chaque stratagème développé pour parvenir à ses fins, chaque pulsion et chacune des sensations intimes de ces étreintes.
L'auteure, d'autre part, dresse avec un humour grinçant, un tableau réaliste de la middle class américaine et n'hésite pas à égratigner l'enseignement sclérosé d'outre-Atlantique.
Cru et dérangeant. Construit sur une histoire vraie. Dommage que le récit soit basé plus sur les besoins sexuels plutôt que sur la psychologie de la prédatrice. On remarque que ce désir devient maladif et incontrôlable sans être analysé ce qui aurait apporté une autre orientation au livre. Bref, je n'ai pas aimé.

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Ouf, j'avais hâte d'en avoir fini avec ce bouquin. Bon... par où commencer ? Ce livre m'a dérangée. Et pas dans le sens évoqué par l'éditeur en quatrième de couverture.

Cette dernière explique en effet qu' "avec ce portrait d'une femme qui entend rester libre de ses désirs, même les plus pervers, l'auteur prend le lecteur au piège entre l'empathie naturelle qu'il éprouve pour l'héroïne et les actes irrépressibles de celle-ci".
La narratrice est donc représentée comme une espèce d'héroïne limite féministe qui défend le droit d'éprouver ses désirs. Euh... ah ? Je me suis pas sentie proche de la narratrice, mon empathie avait dû partir prendre un café. Ou bien est-ce dû au fait que la narratrice ait 0 conscience, 0 moralité et 95% de son temps de cerveau consacré uniquement à baiser avec des gamins, les 5% restants étant consacrés à manipuler les autres afin d'en obtenir des avantages ?
Mon "empathie naturelle" s'est plutôt tournée vers les gamins abusés et manipulés que vers leur bourreau, et l'idée de pouvoir comprendre Celeste Price me laisse assez perplexe. Essayer de comprendre sa façon de réfléchir, froidement et logiquement, pourquoi pas. Elle cherche comme tout un chacun à vivre en assouvissant ses désirs et en rencontrant le moins de problèmes possibles. Mais se servir des autres comme de Kleenex et les broyer au besoin ? Eprouver un sentiment de compréhension envers ce type de comportement ? ça me dépasse.

Néanmoins ce qui m'a le plus perturbée à cette lecture, ce n'est pas ça (sinon je n'aurais tout simplement pas ouvert le livre, il faut rester cohérent avec soi-même).
Non non, ce qui m'a vraiment collé la nausée ce sont les scènes de pornographie. On a droit à absolument tous les détails sur la plastique parfaite de Celeste, mais aussi sur celle des gamins dont elle abuse et celle de ceux sur qui elle fantasme (un vrai cours d'anatomie...).
La pornographie en tant que telle ne me dérange pas (nous sommes des animaux sexués, le sexe fait partie de nos instincts ^^), par contre voir des gamins de 14 ans dans toutes les positions possibles m'a vraiment retourné l'estomac. Pourquoi bon sang ??? Pourquoi nous infliger tous ces détails ? Pour montrer la dépravation de la narratrice ? Il n'y a pas besoin de nous décrire avec force détails le corps de ces gosses et les postures qu'ils prennent pour développer le sujet ! Et aussi fréquemment !
Je me suis vraiment posée la question de la complaisance de l'auteure vis-à-vis de ces scènes, et ce d'autant plus que je me suis demandée de manière répétitive où allait le roman.

Car il faut vraiment attendre très longtemps avant de voir les choses évoluer de la partie "du cul du cul du cul" à la partie "que se passe-t-il une fois que cela est su ?". J'ai cependant vraiment apprécié la critique du système judiciaire américain. Vous êtes une femme, vous êtes belle, vous avez un avocat doué très très bien payé pour ses services ? Bravo, vous allez avoir nettement moins de soucis que si vous étiez un homme laid et pauvre. Entre les préjugés et les tabous, vous êtes presque tranquille.
Et que dire du traitement fait par l'avocat à ses victimes ? Il se rapproche malheureusement très fort de la réalité... le système judiciaire dérape parfois complètement et cela donne des horreurs comme Outreau, mais parfois il dérape également dans l'autre sens et crucifie des enfants déjà profondément meurtris.

Quant la fin... elle est glaçante. Et très réaliste, hélas.

En conclusion, tout n'est pas à jeter dans ce roman. Mais la complaisance dans les scènes de cul est vraiment problématique de mon point de vue, surtout pour un sujet aussi sensible.
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Encore une fois, sans la communauté de Babelio, je n'aurais pas découvert cet ouvrage ; je vous remercie donc. En effet, ni le titre ni la première de couverture de m'attiraient ; seulement, vos critiques –pourtant contradictoires, et le résumé m'ont plutôt satisfaites.

Ce livre peut porter à questionnement, il est vrai. Une professeur qui s'adonne à des relations sexuelles avec un mineur, qui plus est un de ses élèves, ce qui sous-entend une relation de pouvoir, voire même de domination peut heurter la morale de certains lecteurs. Personnellement, j'ai pris plaisir à lire cet ouvrage ; du moins, les 250 premières pages, la suite fut un peu plus laborieuse. En effet, avec une histoire davantage « invraisemblable » et une prose plus hachée et laborieuse, je n'ai pas apprécié la fin. Trop vite expédiée et bâclée selon moi. Toutefois, pour les lecteurs qui auraient trouvé l'expérience immorale, justice est rendue…

Vous comprenez donc que je n'ai pas été plus que ça choquée par cette histoire pourtant immorale sous certains aspects. Il est vrai que ce(s) jeune(s) est/sont consentent(s) mais avaient-ils vraiment le courage et la maturité pour refuser ? Personnellement, je ne pense pas. Après, on peut voir que, jusqu'à un certain point ils prennent du plaisir… Donc le tout est à méditer. de plus, n'oublions pas que cette femme doit également souffrir de sa condition ; d'ailleurs dans ce sens, je suis plutôt « contente » de voir une femme dans le rôle du prédateur, trop souvent encore aujourd'hui dessiné sous les traits d'un homme.

Pour finir, l'écriture des 200 premières pages est jolie, les actes amoureux sont décrits comme il faut, sans trop en dire, sans trop abuser d'ellipses… Et au final, l'histoire est belle. J'ai même un petit pincement au coeur en lâchant ce livre. Je m'étais attachée à cette professeur.

Je recommande donc cet ouvrage aux plus aventureux !
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Alissa Nutting est une Prédatrice...
Elle observe et dissèque le comportement déplacé et quelque peu étrange de Celeste, professeur de collègue à l'esprit dérangé...
Me voila en train de lire un thriller presque érotique, conseillé par Gérard Collard de Saint Maur... Ben je dois avoué que c'était plutôt réussi.
Pas un chef d'oeuvre mais une petite prouesse à réussir à transmettre et à écrire ou dire l'indicible.
Sans tabou, la bluette sordide devient glaçante et on se laisse embarqué au fil des pages.
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Citations et extraits (14) Voir plus Ajouter une citation
Lorsqu’est arrivée la journée porte ouverte de l’automne, fin septembre, j’avais la sensation d’avoir un véritable virus. La moindre zone érogène de mon corps ont était enflammée et douloureuse. Entre les cours, j’allais souvent dans les toilettes des profs, debout, un genou sur la cuvette, je frottais d’un geste morne la chaleur déjà pénible de mon entrejambe.
Roméo et Juliette donnait un prétexte pour parler de sexe en classe, et souvent, assise derrière mon bureau, je placer le nid gonflé de mes organes génitaux contre la chaise dans une friction qui me faisait presque gémir.
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Pendant les trois heures de cours qui restaient ce jour-là, le temps a semblé s’étirer indéfiniment. Je me surprenais constamment à regarder l’horloge, puis le visage des élèves. A la dernière heure, ma souffrance prolongée m’a poussée à verbaliser mon malheur : « vous n’avez jamais l’impression que la journée de classe ne se terminera jamais ? » Tous les élèves ont hoché la tête à l’unisson.
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« Excusez-moi, Janet. » Elle parlait toujours et a continué de parler tandis que je m’éloignais en défaisant encore un bouton de mon chemisier. Je suis sortie avec ma démarche la plus fière et, regardant droit devant moi, je suis passé aussi près de Jack que possible sans lui rentrer dedans. Ses amis se sont tus ; j’ai senti tous les yeux se déplacer vers moi. Une fois à quelques mètres, j’ai entendu un de ses amis siffler. « Elle est trop sexe », a-t-il dit. Il y a eu des rires ; puis la voix suraccentuée d’une petite fille a retenti. « Mais enfin », Craig, l’a-t-elle grondé, c’est une prof. » C’était l’attitude que je devais vaincre, je le savais, dans l’esprit de Jack : il devait être convaincu que j’avais plus en commun avec lui qu’avec sa mère.
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J'ai souri, pensant à l'amant qu'il deviendrait et à toutes les choses qu'il tenterait pour la première fois avec moi. Je serais la référence sexuelle de sa vie toute entière : Jack passerait le restant de ses jours à essayer sans succès de revivre l'expérience de se voir tout donner alors qu'il ne savait rien.
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Jack avait déjà adopté l'illusion : nous allions sortir ensemble pendant toute sa scolarité et au-delà, un fantasme que je n'ai pas cherché à dissiper. En réalité, la date de péremption de notre relation se rapprochait davantage de l'espérance de vie d'un labrador sénile.
Encore un an, c'était l'espoir qui semblait le plus réaliste ; deux, à l'extrême rigueur. Il allait grandir, sa voix allait devenir plus grave, ses muscles allaient s'épaissir. Je ne pouvais pas m'imaginer être attirée par lui passé ses quinze ans au plus tard.
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Video de Alissa Nutting (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Alissa Nutting
Le témoin invisible de Carmen Posadas - Isabelle Gugnon aux éditions Points
Alors que la mort approche, Léonid Sednev décide de révéler le secret de sa vie. Embauché en 1912 comme ramoneur au palais impérial de Russie, il a été jusqu'en 1918 le «témoin invisible» de l'intimité des Romanov. Mais c'est en rejoignant la famille royale dans son exil que Léonid, secrètement amoureux de la grande-duchesse Tatiana, livrera à l'Histoire le plus déchirant des témoignages?
http://www.lagriffenoire.com/le-temoin-invisible.html
Prédatrice de Alissa Nutting aux éditions le Livre de Poche
Celeste Price, 26 ans, est professeur dans un lycée de la banlieue de Tampa, en Floride. Elle est mariée à Ford, un flic séduisant, dont les parents sont pleins aux as. Ils forment un couple parfait, du moins en apparence. Car Celeste a un secret : elle n?aime que les adolescents. Poussée par cette passion, elle décide de séduire un de ses élèves et entre ainsi dans un engrenage infernal aux conséquences terribles. Avec ce portrait à la première personne d'une femme qui entend rester libre de ses désirs, même les plus pervers, l'auteur prend le lecteur au piège entre l'empathie naturelle qu'il éprouve pour la narratrice et les actes irrépressibles de celle-ci. Alissa Nutting nous offre un roman dérangeant qui a déclenché une véritable polémique lors de sa sortie aux États-Unis.
http://www.lagriffenoire.com/predatrice-210858.html
Dernier désir de Olivier Bordaçarre aux éditions le Livre de Poche
Mina et Jonathan Martin ont fui la ville et sa fureur consumériste pour une vie plus simple sur les bords du canal du Berry. Un jour, leur nouveau voisin frappe à la porte. Élégant, riche, spirituel, il se prénomme Vladimir et porte le même patronyme qu?eux. Une coïncidence qui amuse le couple. Seulement, Vladimir Martin a un comportement étrange : il copie le mode de vie des Martin, couvre leur fils et Mina de cadeaux, adopte l?allure de Jonathan, s?achète la même voiture, décore sa maison à l?identique? Jonathan se méfie, sa femme n'y voit que du feu. le nouveau venu ne leur veut-il que du bien ? Avec un art maîtrisé du suspense, Dernier désir interroge nos aspirations secrètes dans une société de bonheurs factices.
http://www.lagriffenoire.com/dernier-desir.html
L'Héritière de Hanne-Vibeke Holst et Caroline Berg aux éditions Pocket
Ce n'est pas la nouvelle vie que Charlotte Damgaard s'imaginait. Elle s'apprêtait à partir pour l'Afrique, à suivre son mari avec leurs jumeaux. Jusqu'à l'appel du Premier ministre danois qui lui propose un ministère. Une opportunité qu'elle ne peut refuser, mais un choix lourd de conséquences. Au c?ur du gouvernement, Charlotte connaît une ascension fulgurante qui l'expose aux intrigues et aux scandales médiatiques. Jusqu'où est-elle prête à aller ? Tiraillée entre sa carrière et sa vie de famille, parviendra-t-elle à préserver son intégrité et sa vie privée ? " Roman passionnant par son intrigue et par les personnages qu'il met en scène, ce texte plonge au c?ur de la politique et des questions environnementales. Un livre qui nous ouvre les yeux ! " LiRE " Un thriller documenté, impossible à lâcher. " Madame Figaro
http://www.lagriffenoire.com/l-heritiere-269272.html
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