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2,96

sur 109 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Dans « Prédatrice » d' Alissa Nutting, il n'est question que de sexe, pas d'amour. Prouesse de l'auteur qui ose mettre en scène un sujet tabou et peu connu : la pédophilie chez les femmes. Rarement disserté, ce sujet bafoue l'image de la femme et de la maman.
Le personnage principal, Celeste Price, 26 ans, est un professeur d'anglais, au visage angélique, qui exerce sa profession dans un collège des Etats-Unis. Elle assume complètement sa déviance : aimer le sexe avec de jeunes garçons de 14 ans. Elle en fait ses amants, le temps de quelques mois, avant de les rejeter. Aucune violence, les adolescents sont meurtris parce qu'ils confondent plaisir sexuel et amour.
Celeste Price est totalement dépourvue d'empathie et de scrupules. Dès la rentrée scolaire, elle manipule et use de son autorité pour conquérir un jeune garçon. le candidat idéal pour assouvir ses fantasmes ne doit pas être trop prétentieux pour ne pas se vanter d'avoir une aventure avec elle et suffisamment mature pour le taire à ses parents. Odieusement perverse, calculatrice et cynique, elle mobilise toute son intelligence au service de ses désirs. Elle est dotée d'un égoïsme monstrueux, se révèle carrément tordue et sidère parfois par sa naïveté.
C'est un récit à la première personne, qui nous fait entrer dans la tête de cette jolie jeune femme et nous dit tout de ses pensées perverses répréhensibles et condamnables. L'auteur décortique, d'une manière journalistique, chaque stratagème développé pour parvenir à ses fins, chaque pulsion et chacune des sensations intimes de ces étreintes.
L'auteure, d'autre part, dresse avec un humour grinçant, un tableau réaliste de la middle class américaine et n'hésite pas à égratigner l'enseignement sclérosé d'outre-Atlantique.
Cru et dérangeant. Construit sur une histoire vraie. Dommage que le récit soit basé plus sur les besoins sexuels plutôt que sur la psychologie de la prédatrice. On remarque que ce désir devient maladif et incontrôlable sans être analysé ce qui aurait apporté une autre orientation au livre. Bref, je n'ai pas aimé.

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Ecrit à la première personne, ce livre met en scène une pédophile, qui semble-t-il assume pleinement ses pulsions. Loin de favoriser l'identification, ce stratagème m'a plutôt plus dégoûtée qu'autre chose. La dimension psychologique qui aurait pu être intéressante avec ce mode narratif n'est pas du tout mise en valeur, et se limite à observer combien l'héroïne se donne du mal avec la plus extrême froideur à manipuler son monde, certes avec talent.
Et le reste se résume essentiellement à des descriptions de scènes de sexe, réelles ou imaginées par la narratrice, descriptions fort détaillées, très crues, violentes dans la manière de les aborder.
Trop complaisant à mon goût avec la perversité de cette femme prédatrice, j'ai finalement trouvé ce livre extrêmement malsain, jusque dans son dénouement très amoral (bien que réaliste !).
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Il y a des livres dont la raison d'être vous échappe… Qu'est-ce qui a pu fasciner l'auteure pour qu'elle en arrive à concevoir l'idée du roman ? Qu'est-ce qui a pu motiver l'éditeur pour qu'il le lance sur le marché ? Non, la seconde question est stupide : la réponse est évidente. L'espoir d'un scandale, d'une belle polémique, générateurs de ventes… peuvent suffire comme moteur. Parfois…
Ici, l'idée est simple : il s'agit de faire passer l'inoubliable « Lolita », de Nabokov, pour une comptine enfantine.
L'héroïne de cette histoire, Céleste Price, est âgée de vingt-six ans. Prof de littérature en collège, elle est mariée à un flic qu'elle drogue le soir pour qu'il ne la touche pas, ou bien, quand il faut songer, une fois par mois, à accomplir peu ou prou le devoir conjugal, c'est elle qui s'abrutit de calmants. C'est que, bien que folle de sexe, celui pratiqué entre adultes consentants ne l'attire pas du tout.
Avec un parfait cynisme, Céleste, jolie et attirante, manipule ses élèves. Elle séduit un jeune garçon, puis file un parfait amour torride avec lui, dans l'excitation du danger, car fatalement, quelqu'un découvrira quelque chose tôt ou tard. C'est que les poils, les muscles, la force masculine la rebutent. Célest est, selon, l'expression consacrée, une éphébophile. Si elle n'était si manipulatrice, si avide de jouissance égoïste, indifférente et perverse, si enfin, elle s'éprenait sincèrement du jeune Jack, on pourrait s'attacher à la jeune-femme. Mais elle est seulement présentée comme une femme assoiffée de satisfactions sexuelles et prête à tout pour combler ses désirs pulsionnels. Assez rebutante !
[...] lire la suite sur le blog de Jeanne Desaubry
Lien : http://jeanne.desaubry.ober-..
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Céleste, superbe jeune femme de 26 ans, est mariée, avec Ford, un policier de 35 ans.
Ils pourraient mener une vie agréable, d'ailleurs en apparence, tout porte à croire que c'est le cas, mais c'est la réalité est toute autre. Céleste ne supporte pas que son mari la touche, elle n'hésite pas à lui faire avaler des somnifères afin de se soustraire à la plupart de ses envies, car si Céleste aime le sexe, ses envies, ses désirs se tournent uniquement pour de très jeunes adolescents (guère plus de 14 ans).
Elle a donc tout naturellement choisi l'enseignement, un terrain de chasse des plus ouverts sur sa sexualité perverse et débridée.
Quand la rentrée des classes arrive, Céleste cherche minutieusement sa proie, et son choix se porte sur un jeune garçon Jack, qui vient tout juste d'avoir 14 ans. Il vit seul avec son père.
Céleste manipulatrice, perverse, compte bien profiter sexuellement de ce jeune garçon pendant les quelques mois qui suivront, guère plus, car à cet âge là, on change vite, on se transforme vite....

En tout honnêteté, je ne connaissais pas cette auteure, encore moins le thème de l'histoire, un choix tout à fait au hasard à la bibliothèque.
Alors que dire, sinon que j'étais assez mal à l'aise pendant ma lecture.
Cependant si l'histoire elle même est dérangeante, j'ai malgré tout aimé le style, et je lirais son prochain livre.

Mais pour finir, ce livre n'est pas à mettre entre toutes les mains.
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L'audace de parler sexe sans amour.
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