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Critique de fnitter


Il s'agit du second tome de la licence Aubrey-Mathurin, écrit en 1972, après Maître à bord.

Le livre débute trois jours après la paix d'Amiens (25 mars 1802) qui met fin au conflit opposant l'Angleterre et la France. Il se termine à la fin de l'année 1804. Durant ce temps, le Royaume-Uni rompra cette paix (en avril 1803) et rétablira le blocus des côtes françaises. Boney entamera les préparatifs pour envahir l'Angleterre. Il sera proclamé empereur le 18 mai 1804. le 12 décembre 1804, le Royaume-Uni repart en guerre contre l'Espagne.

Jack Aubrey, surnommé "la chance" après ses exploits avec la Sophie, est un héros. Confortablement installé il coule des jours paisibles. L'auteur en profite pour nous décrire les relations homme-femme dans l'aristocratie britannique du début du 19ième siècle.
Suite à un revers financier (il est ruiné) induisant un revers amoureux, il part en voyage en France, mais la guerre repart et il est contraint de fuir par l'Espagne. On en apprend un peu plus sur Stephen Mathurin, dont la qualité d'espion est pleinement révélée (elle n'apparait pas dans le premier tome).
Aubrey récupère finalement le commandement d'un navire : le Polychrest, surnommé la faute du charpentier, un navire expérimental (raté) de 24 caronades de 32 livres pour un service dans la manche sous le commandement d'un amiral, qui bien sûr, honnit notre héros. Avec cette grosse puissance de feu, malheureusement difficilement utilisable, Aubrey arrivera à se faire remarquer et nommer Capitaine de Vaisseau : à 70 pages de la fin. Enfin, mais toujours sans navire. il assurera l'intérim.

Hélas, deux fois hélas, les critiques que j'avais faites au premier tome restent pleinement d'actualité. le livre est très long à démarrer et les aventures maritimes sont réduites à la portion anecdotique. Les longues descriptions de combats sanglants sont quasi inexistantes et on passe plus de temps avec les déboires financiers et amoureux d'Aubrey et ses états d'âme, avec les abeilles de Mathurin, qu'avec la flotte.
De plus l'auteur a l'habitude de changer totalement de situation d'une phrase à l'autre, en à peine un saut de ligne on se retrouve de terre à mer sans avertissement. C'est assez déroutant.

Espérons qu'avec le troisième tome La surprise, qui devrait nous apporter du dépaysement, la situation s'améliore ?
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