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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Tout commence pourtant bien, par un beau prologue qui évoque « la soirée esseulée des mères qui disent que ce n'est pas notre faute si nous pleurons, c'est la faute de la nature, qui nous a faites d'abord pleines, puis vides. Tel est le courroux des mères(…) qui n'en finit pas jusqu'au dernier jour(…) au crépuscule et à la poussière des mortels. » Il s'agit bien d'un livre sur cet amour si complexe, si fort et à la fois si étouffant : l'amour maternel. Mais, je n'ai pas accroché... le Crépuscule irlandais ne m'a pas touchée, je n'ai pas du tout été émue par cette chronique douce-amère américano-irlandaise au terme de laquelle l'amour maternel doit triompher….
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Je suis assez mitigée en refermant ce roman. A bien des égards, c'est un très beau roman sur l'amour et le lien mère-fille. Relation houleuse et pourtant teintée d'un amour sincère et profond. Deux vies qui se ressemblent malgré tout.

Mais j'ai eu beaucoup de mal avec le style et la narration du récit. le début a été très confus pour moi, je n'étais pas sûre de bien comprendre... Et puis au fil des pages, ça allait mieux. J'avais mis cette incompréhension sur une lecture peut-être un peu "distraite" de ma part. Sauf qu'arrivé au dernier tiers du roman, rebelote ! de nouveau, le récit devient chaotique, j'ai eu du mal à suivre parfois de quoi il était question ou de qui il était question. le style oral n'était par moment pas évident et cela a ralenti ma lecture.

La structure même du roman et son découpage en parties n'a aucune logique. J'ai fini par me dire que c'était peut-être là l'effet désiré. Un récit un peu secoué par le chaos des deux vies que le lecteur suit. Une bonne idée - si c'est intentionnel - mais encore faudrait-il que le lecteur comprenne de quoi il retourne.

Dommage, car Edna O'Brien livre une très belle histoire. Même s'il y a beaucoup de digressions tout au long du livre, que l'histoire semble totalement décousue, qu'on ne voit pas toujours l'intérêt d'évoquer autant de détails... bref, ce roman met en scène les relations mère-fille dans toute son ambiguïté, de l'amour profond à la déchirure.
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Parmi les reliques de ma PAL, c'est à dire les livres notés sur un bout de papier qui attendent qu'un jour je daigne les emprunter à la bibliothèque, il y a avait Crepuscule irlandais. Un roman d'Edna O'Brien, autrice irlandaise de renom, que je découvre dans le cadre du challenge @autricesdumonde

Ce roman, c'est avant tout une histoire de femmes. Dilly, la mère et Eleanora, la fille. Une histoire d'amour maternel, trop grand, trop encombrant, pour une fille qui ne trouve pas sa place.
Une histoire de rêves, d'une fuite au loin, d'amours romanesques, romantiques, d'une vie moins terne, plus exubérante.

L'immigration irlandaise aux États-unis fait partie de l'histoire de ce roman. Ce rêve américain, cette soif d'horizons nouveaux et le désenchantement, qui arrive dès le premier pas sur Ellis Island. En écho, le départ pour Londres, la possibilité qu'offre une grande ville, et l'enfermement d'une banlieue grise.

Ce roman est d'une grande mélancolie, il dit tout ce qui ne s'est pas dit entre ces deux femmes. Une histoire semblable qui restera cachée dans des lettres envoyées, à peine écrites.
C'est un roman qui m'a rendu triste, un peu, devant cette impossibilité à se retrouver, à se prendre dans les bras.
J'ai lu avec intérêt toutes les pages sur le parcours de Dilly, j'ai trouvé toutes celles consacrées à Eleonora moins fortes, en comparaison.

Si les relations filiales vous intéressent, ce roman est à lire, sans aucun doute. Mais je le trouve malgré tout assez froid. Comme si l'autrice ne nous autorisait pas tout à fait à côtoyer ses personnages, à entrer en empathie avec eux.

Et si je devais vous faire une seule recommandation : ne lisez pas la quatrième de couverture qui en dit déjà trop. Essayez seulement de pousser la porte de la maison de Dilly.
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Entrer dans un nouveau livre m'intimide toujours un peu. C'est comme d'être présenté à quelqu'un: Comment faut-il l'aborder, vais-je lui plaire, allons-nous pouvoir nous comprendre, et me voilà hésitante et maladroite dans les premières pages. Et plus le livre me semble étrange et plus je suis mal à l'aise. Et puis on finit par s'apprivoiser mutuellement. Mais là la froideur anglo-saxonne d'un style glacial m' a laissé presque indifférente, ne me donnant pas l'envie de renouveler l'invitation. Cela dit, c'est un livre riche, sans concessions, analysant en profondeur les relations humaines entre irlandais quelques peu "brut de pomme", avec toutefois un mélange de longueurs narratives et de concision stylistique sur lesquelles j'ai achoppé.
En fait de rencontre avec un auteur , l'apéro suffira.Tant pis pour l'irish coffee.
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Il faut tout d'abord précisé ce livre est un peu dépressif, c'est franchement pas une histoire gaie sur les relations mère/fille mais aussi sur la vie de chacune qui est, il faut le dire, ruinée par les Hommes...

Il se divise en plusieurs parties. J'ai beaucoup aimé la première partie sur la tentative de Dilly aux Etats-Unis. Cette partie fait très roman social/historique entre la traversée, son travail, les discussions sur l'indépendance de l'Irlande... J'ai moins aimé la partie sur la vie maritale de sa fille qui est un peu longue même si j'ai trouvé le personnage d'Eleanora très attachant: elle vit dans ses livres et veut qu'ils deviennent réalité, ce qui la plonge en dépression puis la pousse dans une vie de débauche. Enfin, les retrouvailles entre mère et fille sont très bien faîtes, avec la description de leur relation, notamment aux travers de lettres.

J'ai beaucoup aimé le style de l'auteur, qui alterne les registres selon qu'elle écrit du point de vue de l'une ou de l'autre. Elle fait également de très bonnes descriptions, ni trop longues ni trop courtes et le passage de la traversée en bateau m'a emporté au milieu de l'Atlantique. Par contre dès le début, Dilly fait référence à un tas de personnages qu'on ne connaîtra qu'au fur et à mesure du livre et çà, çà a le défaut de nous perdre un peu dans les premières pages.

Bref, une lecture assez sympathique, même s'il faut parfois s'accrocher. Je lirais avec plaisir un autre livre de cet auteur.
Lien : http://lecturedemaia.canalbl..
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Je lis en VO, je copie mon billet pour ceux qui préfèrent la VF

Après plusieurs lectures irlandaises viriles, souvent alcoolisées et violentes, j'ai donc l'occasion de découvrir une écrivaine.

Dillie est hospitalisée, elle souffrait d'abord d'un zona, mais à l'hôpital on découvre un cancer des ovaires. Sans comprendre bien pourquoi, les analyses se succèdent.

Dans sa chambre, des souvenirs anciens surgissent. Souvenirs américains. Souvenirs d'un ancien amour. Souvenirs de son départ pour l'Amérique, de la veillée que le village faisait pour les émigrants. Traversée des pauvres. Arrivée à Ellis Island. Dillie était une toute jeune fille, de nombreux pièges attendent les femmes. Des plaisirs citadins, et Coney Island où elle a fait la connaissance de Gabriel.

Après un chagrin d'amour Dillie, rentre auprès de sa mère Bridget et se marie avec Cornelius, éleveur de chevaux. Ensemble, ils relèvent le domaine de Rusheen, donne naissance à deux enfants. de son fils, elle n'a guère de satisfaction. Sa fille est une écrivaine reconnue et vit loin d'elle en Angleterre.

Allers et retours entre l'émigration et l'attachement aux racines irlandaise. Emigration en Amérique de Dillie à la recherche d'une richesse promise. Installation d'Eleonora en Angleterre pour être plus libre, créer, écrire.

Dans sa solitude et au crépuscule de sa vie, elle écrit à sa fille. Ce roman est celui du lien profond qui unit la mère à la fille. Aussi bien Bridget et Dillie au début du roman qu'entre Eleonora et Dillie.

Confidence des soeurs qui servent d'infirmières à l'hôpital, personnalités différentes que Edna O'Brien anime. Catholicisme très présent en Irlande.

Récits de la vie quotidienne de paysannes confrontées à la vie de la campagne, soignant les animaux, élevant des enfants, femmes fortes faisant toujours face aux difficultés du sort tandis que leurs hommes se laissent parfois aller à leurs penchants.

Je me suis attachée à Dillie et à sa mère Bridget. Je n'ai pas accroché avec la personnalité d'Eleonora qui sort de son milieu pour conquérir sa carrière d'écrivaine. Conquête de haute lutte avec son mari. Elle mène une vie libre qui scandalise les voisins bien pensants. Je ne sais pas pourquoi certains chapitres m'ont agacée. La vie libre et les amants d'Eleonora ne semblent pas très crédibles, ni très incarnés, le mari odieux surtout, pourquoi cette fille intelligente et pleine d'initiatives s'est-elle laissé piéger par un tel butor?
Lien : http://miriampanigel.blog.le..
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Après plusieurs lectures irlandaises viriles, souvent alcoolisées et violentes, j'ai donc l'occasion de découvrir une écrivaine.

Dillie est hospitalisée, sans comprendre bien pourquoi, les analyses se succèdent.

Dans sa chambre d'hôpital, des souvenirs anciens surgissent. Souvenirs américains. Souvenirs d'un ancien amour. Souvenirs de son départ pour l'Amérique, de la veillée que le village faisait pour les émigrants. Traversée des pauvres. Arrivée à Ellis Island. Dillie était une toute jeune fille, de nombreux pièges attendent les femmes. Des plaisirs citadins, et Coney Island où elle a fait la connaissance de Gabriel.

Après un chagrin d'amour Dillie, rentre auprès de sa mère Bridget et se marie avec Cornelius, éleveur de chevaux. Ensemble, ils relèvent le domaine de Rusheen, donne naissance à deux enfants. de son fils, elle n'a guère de satisfaction. Sa fille est une écrivaine reconnue et vit loin d'elle en Angleterre.

Allers et retours entre l'émigration et l'attachement aux racines irlandaises. Emigration en Amérique de Dillie à la recherche d'une richesse promise. Installation d'Eleonora en Angleterre pour être plus libre, créer, écrire.

Dans sa solitude et au crépuscule de sa vie, elle écrit à sa fille. Ce roman est celui du lien profond qui unit la mère à la fille. Aussi bien Bridget et Dillie au début du roman qu'entre Eleonora et Dillie.

Confidence des soeurs qui servent d'infirmières à l'hôpital, personnalités différentes que Edna O'Brien anime. Catholicisme très présent en Irlande.

Récits de la vie quotidienne de paysannes confrontées à la vie de la campagne, soignant les animaux, élevant des enfants, femmes fortes faisant toujours face aux difficultés du sort tandis que leurs hommes se laissent parfois aller à leurs penchants.

Je me suis attachée à Dillie et à sa mère Bridget. Je n'ai pas accroché avec la personnalité d'Eleonora qui sort de son milieu pour conquérir sa carrière d'écrivaine. Conquête de haute lutte avec son mari. Elle mène une vie libre qui scandalise les voisins bien pensants. Je ne sais pas pourquoi certains chapitres m'ont agacée. La vie libre et les amants d'Eleonora ne semblent pas très crédibles, ni très incarnés, le mari odieux surtout, pourquoi cette fille intelligente et pleine d'initiatives s'est-elle laissé piéger par un tel butor?

J'ai eu beaucoup de plaisir à lire en VO ce livre, très littéraire. j'ai encore appris beaucoup d'expressions anglaises – parfois irlandaises. Cependant certains chapitres m'ont paru obscurs, je ne savais pas tout de suite qui parlait. Eleonora ou Dillie?


Lien : http://miriampanigel.blog.le..
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