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Dans ses mémoires, Edna O'Brien rapporte une vie consacrée largement à l'écriture, le parcours d'une Fille de la campagne qui est aussi celui d'une femme libre et indépendante qui n'a pas cédé à la pression d'une société conservatrice, prenant le risque d'être ostracisée.

Le désir de devenir écrivain d'Edna O'Brien nait alors qu'elle très jeune et vit dans un village irlandais qui compte de nombreux débits de boisson et pas une seule bibliothèque. Un endroit où si les hommes ne sont pas particulièrement pieux, les femmes prient avec ferveur ; elle parle de la bigoterie, de l'ignorance et de la pauvreté du pays. Après des études de pharmacie à Dublin, Edna, qui espère encore être « admise dans le monde des lettres », devient chroniqueuse pour un journal féminin. C'est à cette époque qu'elle rencontre son futur mari (ils vont avoir deux fils et se disputer leur garde lors de leur divorce quelques années plus tard) et écrit un premier roman, Les filles de la campagne. Ce livre fait scandale et rend son mari jaloux mais marque le début de sa réussite littéraire et de son ouverture au monde.

Une ouverture concrétisée par la rencontre de beaucoup d'hommes célèbres, intellectuels, comédiens ou politiciens. « Des amants ou des frères », selon son expression, dont Edna décrit longuement (un peu trop) les faits et gestes dans ces mémoires non dénués de lyrisme, d'humour et de sensibilité, témoignage éclairant de la vie intellectuelle irlandaise (et anglaise) des cinq dernières décennies. Edna en observatrice privilégiée de la vie sociale et politique de son pays y évoque, entre autre, l'IRA et la guerre avec les Anglais qu'elle qualifie d'« entre carnage et contre-carnage » et une Irlande sous la domination d'une Eglise catholique ubiquitaire (et entachée : le rapport Ryan et Murphy dénoncera, bien plus tard, les actes dont se sont rendus coupables certains religieux envers des enfants). Une vision sans concession de son pays dont Edna O'Bien rappelle qu'il a aussi engendré d'immenses auteurs, comme James Joyce, Samuel-Beckett ou Oscar Wilde, pour ne citer qu'eux.

Challenge MULTI-DÉFIS 2021
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Née en 1930, Edna O'Brien débute ses mémoires par un voyage littéraire dans une Irlande campagnarde, empreinte de catholicisme bigot et de ferveur religieuse. Elles se poursuivent par le difficile chemin vers l'indépendance d'une vie d'auteure et de femme libre.

Petite fille très tôt sensible aux odeurs, aux saveurs, aux couleurs de la campagne, Edna est une observatrice d'un monde aujourd'hui disparu. Elle décrit toute une société de labeur, de petits métiers et de savoir-faire par des populations humbles et industrieuses. Les rapports humains sont rudes, frustres, le pire n'est jamais loin avec la pauvreté, le manque d'hygiène, l'alcoolisme. Edna s'évade à travers ses lectures, façonnant son imaginaire pour nourrir ses premiers écrits, avec un sens aigu de l'observation.

La première partie du livre est un procès sévère de l'Irlande catholique et de la condition féminine. Après l'enfance rurale, l'éducation traditionnelle et dévote au pensionnat des religieuses, les premiers émois de l'adolescence, la jeune femme devient citadine, s'émancipe, s'affranchit d'une société pudibonde et rétrograde, vit les quelques années d'un mariage tiède mais aussi le bonheur des premiers pas littéraires.

Confronté à " l'étroitesse d'esprit et à la censure", son travail d'écriture et ses choix de femme, font scandale, et la période des douloureuses séparations familiales, où elle touche le fond, invite à la compassion et aussi à l'admiration pour une femme militante et combattive, résolue à acquérir son autonomie.

La seconde partie est imprégnée de la joie de vivre des années sixties. Période des excès, de la liberté sexuelle et de sa vie d'écrivain reconnu dans les milieux cosmopolites du showbiz et des artistes. Une vie accomplie, d'indépendance et de réussite professionnelle. J'ai été moins sensible au propos, car sans doute peu concernée par cette période. Les anecdotes sont parfois savoureuses, comme cette visite nocturne d'un Beatles pour l'anniversaire de son fils.

A final, un livre teinté de féminisme, attachant et nostalgique, sans complaisance pour les échecs, riche de rencontres et d'expériences assumées, un livre qui, sans être un coup de coeur, se lit avec intérêt.

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Un livre intéressant où elle raconte au départ son enfance assez misérable en Irlande,suivie de ses années de pension et de son premier et unique mariage avec l'écrivain Ernst Gabler qui va mal finir.Le portrait de l'Irlande très catholique et conservatrice de ces années -là et l'histoire de cette femme trop libre pour son époque est racontée entremêlée avec la grande affaire de sa vie,La Littérature,ses amours,et toute une série d'anecdotes plus ou moins intéressantes avec des célébrités tel Samuel Beckett,Gerry Adams,Jackie Onassis,John Huston,Richard Burton....On peut lire ce livre même si on ne connaît pas du tout l'oeuvre d'Edna O'Brian.
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La première partie est de loin la meilleure. Edna O'Brien décrit sa jeunesse en Irlande, une Irlande où une étudiante, majeure, qui part passer le week-end avec un homme, se voit kidnappée par ses parents accompagnés du prêtre, tandis que ses frères cassent la figure à l'homme en question. le récit de son jugement de divorce est tout aussi hallucinant.
La deuxième partie est longuette. La narratrice débarque dans le “Swinging London”, et ce passage consiste surtout en “name-dropping” (avec un peu de narcissisme, aussi) : sa nuit avec Robert Mitchum, la chanson que Paul McCartney compose pour elle...
Puis il faut se fader une troisième partie interminable à New-York, dont le pompon est l'achat longuement commenté d'une veste à 700 dollars.
Bref. Dans cette autobiographie, on découvre une écrivaine hédoniste, mais surtout une personne pas très sympathique, à l'ego surdimensionné, et légèrement irresponsable comme mère (La bouteille d'alcool qu'elle glisse dans le panier-repas de son fils ado, pour ses soirées à l'internat...)
La première partie est-elle destinée à justifier tous les actes provocateurs qui ont suivi ? Peut-être.
L'écriture est sans doute très belle (j'avais déjà lu ses romans), mais ici un peu sabotée par la traduction de Pierre-Emmanuel Dauzat, qui m'a fait sursauter au moins une fois par page.
LC thématique d'octobre 2021 : ''Cap au Nord !''
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Ce bouquin a atterri dans ma pile par malentendu en quelque sorte : je pensais acheter le fameux Les Filles de la campagne qui a rendu Edna O'Brien célèbre. Je me suis trompée, à un singulier (et un article) près. Mais à l'heure où les Irlandaises se battent pour le droit à l'avortement, ce livre tombe à pic pour en savoir plus sur la condition féminine de l'île verte.

Edna O'Brien, née en 1932, revient en effet ici sur sa vie (ce sont ses mémoires). Des études de pharmacie (première surprise !) qu'elle a suivies sans vraiment avoir le choix puisque c'était celui de ses parents. Néanmoins elle était déjà "convaincue qu'un jour [elle] rencontrerai[t] des poètes et qu'un jour [elle] serai[t] admise dans le monde des lettres". Des parents rigoristes et pas vraiment nets (mère névrosée, père violent) qui l'envoient en pension où elle vit cette période comme une incarcération. Cela la poussera à obtenir son examen avec un an d'avance et dans une relation étrange avec une jeune religieuse, avant que celle-ci disparaisse mystérieusement du couvent (on imagine pourquoi). Sa rencontre avec l'écrivain tchèque Ernest Gléber, qu'elle épouse contre l'avis de ses parents. Une fuite en avant pour échapper à l'univers familial étouffant (elle pense que ses parents vont vouloir l'enfermer suite à sa grossesse hors mariage, et le mariage contre leur avis) et un pays schizophrène. Elle s'exile à Londres en 1958.

Néanmoins, si le succès littéraire arrive facilement, le calvaire n'en est pas fini parce ce Gléber ne supporte pas d'avoir à ses côtés un écrivain féminin plus brillant que lui et il va jusqu'à lui prendre ce qu'elle gagne avec ses livres ! Jusqu'au jour où elle refuse de lui donner, s'enfuit avec ses deux enfants, et demande le divorce.

Edna O'Brien brise toutes les chaînes. Ce qui fera d'elle une sorte de paria mais la rendra célèbre. On dit qu'elle écrit de la pornographie : "Le débat s'élargit alors pour savoir s'il fallait bannir d'Irlande la pornographie hardcore. Je répondis que je n'avais jamais lu de pornographie hardcore ni en Irlande ni en Angleterre."
Les écrivains masculins ne se gênent pas pour la dénigrer : "Interrogé sur mon livre par Jack Lambet, l'écrivain L. P. Hartley décréta qu'il s'agissait de l'histoire frivole de deux nymphomanes irlandaises." (en parlant des Filles de la campagne). Alors quel scandale quand elle écrit dans un article qu'"il convenait de réécrire les serments du mariage au bénéfice de la femme" !

De nombreuses personnalités du monde artistique et du show biz (comme Paul McCartney) hantent ce livre. Ce n'est peut-être pas la dimension la plus intéressante par moments. Il y a quelques longueurs. Néanmoins on apprécie de voir dépeint les petits défauts de Patrick Kavanagh, qu'on imagine tout sympathique et lisse, mais qui était quand même sacrément barge, vivant avec des boîtes de sardines dans sa baignoire et un rétroviseur de camion à sa fenêtre !

Quelques chapitres aussi sur les "événements" en Irlande du Nord dans les années 80, et l'absurdité des choses.

J'ai globalement beaucoup apprécié ce livre qui permet de cerner l'oeuvre de l'écrivain qu'est Edna O'Brien autant que l'étau qui enserrait l'Irlande (et continue à serrer les femmes en niant leur droit à disposer de leur corps) . Un ouvrage pétri de poésie et d'ironie, où on a l'impression qu'Edna O'Brien ne se censure (toujours) pas et dit ce qu'elle a a dire. Je dirai qu'il faut peut-être même lire ses mémoires avant de lire ses romans. Je n'en ai lu qu'un (Crépuscule irlandais) que je n'avais pas aimé. Mais depuis, je me suis procurée le fameux Fille de la campagne (presque collector !), La maison du splendide isolement (sur le conflit nord-irlandais) et Tu ne tueras point (sur le droit à l'avortement).
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Edna O'Brien, née en 1930 dans un milieu rural du comté de Clare, est une romancière irlandaise, également auteur de nouvelles et de biographies (James Joyce et Lord Byron). En 1950 elle obtient son diplôme en pharmacie puis contre la volonté de ses parents, elle épouse en 1954 l'écrivain irlando-tchèque Ernest Gébler et le couple s'installe à Londres. Ils auront deux fils, Carlos et Sasha, avant de se séparer en 1964. Edna O'Brien publie son premier roman, Les Filles de la campagne en 1960. le présent ouvrage, Fille de la campagne, son autobiographie, est paru en 2013.
Ce qui se dégage à lire les mémoires d'Edna O'Brien c'est qu'elle est une femme libre et de caractère, une mauvaise herbe pour le milieu dans lequel elle a grandi : l'Irlande catholique du début du XXe siècle forte de son poids de traditions et croyances, qui plus est à la campagne. Assez rapidement elle pressent que l'écriture sera sa vie en lisant des auteurs comme Tolstoï ou F. Scott Fitzgerald mais s'oriente tout d'abord vers des études de pharmacie, en signe d'émancipation, « me formant à une profession qui n'était pas celle que j'avais choisie, mais convaincue qu'un jour je rencontrerais des poètes et qu'un jour je serais admise dans le monde des lettres. »
A partir de là, sa vie va devenir un tourbillon de joies mais de peines aussi, de Londres à New York principalement avec de multiples voyages aux quatre coins du monde, avant de revenir sur le tard au pays de son enfance. Une vie faite de rencontres d'artistes et de personnalités politiques, difficile de toutes les citer tant elles sont nombreuses (un index en fin d'ouvrage ou de courtes notes en bas de pages, n'auraient pas été un luxe, car certaines m'étaient inconnues). Disons quand même qu'elle eut une courte aventure avec Robert Mitchum « Taciturne au cinéma, il était plutôt volubile dans la vie », que Paul McCartney a chanté une chanson au chevet de l'un de ses fils, que Richard Burton et Marlon Brando l'ont approché de près, qu'elle a connu Samuel Beckett, Harold Pinter mais aussi Harold Wilson le premier ministre et bien connu Jackie Onassis… un véritable Who's who. On ne s'étonne pas dans ces conditions, qu'au coeur des années 60, en thérapie avec R.D. Laing, le fameux psy de l'époque, elle tâte du LSD.
Mais sa vie ce sont aussi, ses démêlés avec la justice pour conserver la garde de ses enfants – pas facile quand l'Establishment voit son mode d'existence et les preuves qu'elle en donne par ses écrits qui contestent l'ordre moral, la famille, parlent de sexualité et font tâche au coeur du drame irlandais qui connait la guérilla avec l'IRA. Certains de ses livres sont interdits, certains sont brûlés.
Ces mémoires sont aussi une oeuvre littéraire dans le sens où il y règne un certain flou pour le lecteur – ce qu'on pourra éventuellement estimer être le défaut de ce bouquin. Parfois on a du mal à situer l'époque où se déroule les faits, on glisse de la simple fille de la campagne s'engageant en littérature à la femme ayant une petite notoriété sans trop comprendre comment ou du moins, sans s'en apercevoir. Des ellipses, des repères chronologiques pas évidents, quelques (rares) phrases dont on ne saisit pas le sens ou incrustées dans un paragraphe sans aucun rapport semble-t-il. Par contre c'est joliment écrit, le ton est posé, on n'y sent ni amertume, ni regrets si ce n'est peut-être une quête d'amour perpétuelle, juste une mise en mots d'une vie riche et bien remplie qui approche de son terme.
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L'auteure raconte sa vie de femme surtout, pas d'écrivain ce qui m'aurait plus intéressé. Née dans une famille irlandaise très dure avec elle, elle s'évade avec un mariage. L'homme qu'elle choisi, Ernest Gébler, un écrivain, ressemble par plus d'un trait à son irascible et sévère père. Ce mariage fait scandale et finit bientôt très mal. La jeune-femme parvient à obtenir la garde de ses deux fils après bien des brimades, le mot est faible. Son artiste de mari est jaloux de sa réussite et semble lui imputer sa procrastination.

Le premier roman, "Les filles de la campagne", lui aussi fait scandale, quelques scènes sulfureuses....

Le reste n'est qu'une promenade dans le tout Hollywood, le swingging London. La dame a la cuisse légère comme on dit...

La liste de ses ami(e)s célèbres et amants encore plus célèbres, je n'en ai rien à faire!


Au final, un ouvrage qui ne m'a pas appris grand chose de cette auteure et ne donne pas tellement envie de lire ses livres.....
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Une femme qui se défend bec et ongles après s'être libérée de sa famille, un père alcoolique et une mère très pudibonde, de la vie pesante et puritaine, très traditionnaliste de l'Irlande, puis de son mari autoritaire et jaloux de ses talents littéraires, vit enfin libre à Londres et croise, se lie avec de nombreuses célébrités, après s'être battue avec désespoir et rage pour obtenir la garde de ses enfants. Mémoires d'une vie tumultueuse, d'une féministe libérée de tous les jougs, ce livre s'annonçait prometteur, mais je n'ai pas tenu jusqu'au bout, le trouvant ennuyeux, empesé et fade, restitué avec trop de distance.
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Étonnant la vie d'Edna O'Brien qui a finalement vécu plusieurs vies très différentes...
Elle a d'abord été une petite irlandaise traditionnelle élevée au couvent, puis une délurée des sixties, puis une épouse soumise et taiseuse.
Ensuite une écrivain libérée entourée de stars, d'intellectuels fêtards...
Ensuite une femme touchée par la guerre de son pays qui part en Amérique devenir amie avec Jacky Kennedy et qui vieillit. Mais à chaque fois une femme amoureuse, passionnée, libre, qui aime profondément la vie et qui voit toujours la lumière au bout du tunnel.

Attention pour ceux qui achètent l'édition livre de poche. Je pensais acheter le 1 er livre d'Edna O'Brien, filles de la campagne décrit en quelque sorte par le 4ème de couverture et je me suis finalement retrouvée avec son autobiographie, certes très intéressante mais je préfère lire les réalisations d'un auteur avant de connaître son histoire personnelle et là j'ai été induite en erreur par le 4ème de couverture
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Edna O'Brien réussit l'exploit de ne pas trop en faire et de ne pas agacer et comme elle sait écrire, j'ai vraiment pris plaisir à découvrir cette femme. C'est tout d'abord intéressant du point de vue de l'histoire de l'Irlande. Découvrir que des irlandais avaient préféré brûler leur maison héritée de leur famille plutôt que de la laisser aux mains des anglais comme le fit le père d'Edna est émouvant. En nous parlant d'elle, elle nous livre aussi l'histoire des irlandaises, celles qui n'héritaient pas et laissaient la terre au frère alors qu'elles ne recevaient que des souvenirs. Nous revenons dans un temps où l'instituteur était roi et où les élèves faisaient ses corvées et subissait ses humeurs; à cet égard, la poupée prise et gardée par l'institutrice qui la nargue en la posant sur le rebord de sa fenêtre est symbolique. Et puis, il y a des moments intemporels où on ressent de l'empathie pour l'auteure, comme lorsque sa tante lui fait une affreuse blague. le moment de la découverte de l'amour au couvent avec cette religieuse qui lui montrera un visage très humain, puis devra lutter contre elle-même est très beau. On sourit quand sa mère dit que les poètes gagnent de l'argent sans se fouler, après qu'Edna lui ait lu un passage écrit par Shakespeare. Mais on rit jaune car ça démontre l'impossibilité que ses deux là ont à se comprendre. En effet, lorsque l'auteure devient adulte, on ne sourit plus du tout de ses relations avec sa famille, certaines scènes paraissent même complètement irréelles. On s'émerveille quand Paul McCartney vient réveiller les enfants d'Edna en pleine nuit, ou quand Richard Burton déclame Shakespeare dans son salon. Ce que j'ai aimé avec Edna O'Brien, c'est qu'on ressent sa sympathie et son admiration pour ces gens qu'elle croise.
Lien : http://vallit.canalblog.com/..
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