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Danielle Charron (Traducteur)
EAN : 9782290387245
448 pages
J'ai lu (07/06/2023)
3.41/5   107 notes
Résumé :
Un drame historique qui met en scène une famille britannique ayant ouvert un hôtel de luxe sur la Riviera italienne durant les années folles.
L’hôtel Portofino n’est ouvert que depuis quelques semaines, que déjà les ennuis s’accumulent pour Bella Ainsworth, sa propriétaire. Les hôtes qu’elle reçoit sont des habitués de la haute société anglaise, et sont donc exigeants et difficiles à satisfaire. Et Bella est la cible d’un politicien local corrompu, alors que ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (39) Voir plus Ajouter une critique
3,41

sur 107 notes
Grand Hôtel

Ce roman m'a rappelé la série "Grand Hôtel" une série télévisée espagnole que j'adore !

Nous voici en 1926, à Portofino dans un hôtel luxueux tenu par une famille anglaise, venue en Italie redonner un souffle à leurs existences perturbées par la première guerre mondiale.

Bella Ainsworth, la propriétaire navigue entre la gestion de l'hôtel, la satisfaction de ses clients exigeants, l'arrivée d'une future fiancée pour son fils Lucian, blessé de guerre, le management du personnel italien et anglais, la cohabitation avec sa fille, Alice, veuve de guerre, sa petite fille Lottie et la nounou (Constance)….

D'autant plus que les Chemises noires (un corps militaire de l'Italie fasciste) montent en puissance, n'apprécient l'arrivée de ces anglais et tentent de faire fermer l'hôtel.

En plus, le mari de Bella, Cecil, un homme sans scrupules, vole de l'argent et provoque une escroquerie avec un tableau…

Et je vous passe les histoires sentimentales…

Personnellement, j'ai trouvé que trop de personnages étaient impliqués dans trop d'histoires…

On passe de l'un à l'autre, sans transition et j'ai dû rédiger une fiche pour ne pas me perdre !

Dommage car l'idée de départ était assez alléchante, mais j'ai trouvé l'histoire très longue et alambiquée.

L'on sent le racisme, la montée du fascisme, alors que l'on danse le charleston, on écoute Django Reinhardt et que certaines femmes luttent pour leur indépendance.

Les personnages sont trop nombreux pour que l'on s'attache à eux, mais j'ai apprécié celui de Bella, une femme volontaire.

Une lecture en demi-teinte.
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Fascinée par la Riveria italienne au cours de son voyage de noces, Bella quitte ses terres galloises pour ouvrir un hôtel de luxe à Portofino. Tout ne va pas malheureusement pas se passer comme prévu, les premiers clients appartenant à bourgeoisie anglaise sont bien difficile à satisfaire et elle doit affronter le chantage d'un politicien local corrompu. Son mari n'est pas d'un grand soutien, il semble bien plus préoccupé à marier leur fils Lucian à la fille d'une ancienne conquête. Heureusement, elle pourra compter sur l'aide précieuse de ses dévoués domestiques...

Il fait beau, il fait chaud sur la Riviera ligure ! Laissez-vous porter par cette ambiance à la downtown abbey où bourgeoisie et domestiques partagent leurs secrets...

Dans une Italie où la corruption est reine, Bella gère d'une main de maître son hôtel et pourtant on ne lui facilite pas la tâche. Sa fille Alice, veuve depuis la grande guerre, élève seule sa fille. Lucian, lui aussi abîmé par la guerre, ne sait plus où donner de la tête entre sa vie sentimentale et la découverte des groupes de résistance affrontant la montée du fascisme. Quant à Constance, la nouvelle nourrice, elle semble cacher un douloureux secret. C'est une saga comme je les aime avec un cadre qui nous en met plein la vue et des thématiques secondaires fortes telles que les violences conjuguales ou encore l'homosexualité.

Tous les ingrédients sont réunis pour se laisser charmer par les personnages hauts en couleur qui animent ce magnifique Hôtel de Portofino ! Infidélités, Complots et trahisons sont au rendez-vous ! le mélange de l'ambiance italienne et de personnages so british est un délice ! S'il y a une suite, je la lirai avec plaisir et je suis impatiente de découvrir la série !
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Coup de coeur pour ce roman qui nous emmène en Italie en 1926 et dans lequel l'auteur nous brosse un portrait authentique des moeurs de l'époque et des tensions politiques grandissantes.

J'ai beaucoup aimé cette galerie de personnages, tous assez différents les uns des autres, la courageuse Bella, le rêveur torturé Lucian, la douce Constance, l'intègre Nish, la sulfureuse Claudine, la galant comte Albani et lady Lachtmere pleine de surprises. À l'inverse j'en ai détesté d'autres que vous devinerez aisément si vous avez lu le roman.

J'aime particulièrement ce style de narration et l'histoire en elle-même, nous permettant de suivre le quotidien de ces personnages qui doivent vivre ensemble pendant un laps de temps determiné. Peu à peu les secrets se dévoilent, les intrigues se nouent et les relations se complexifient, le tout ayant pour fond historique la montée du fascisme et l'arrivée de Mussolini.

J'ai vraiment tout aimé ! Je me suis imaginée me promenant dans ce magnifique hôtel, cliente parmi nos personnages, et ai aisément visualisé les paysages grâce aux descriptions faites par l'auteur.

J'aimerais beaucoup qu'il y ait une suite et si c'est le cas, je retrouverais avec plaisir Bella et son charmant hôtel !
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L'Italie durant les années folles, et, plus particulièrement au cours de l'année 1926 sont au coeur de cette saga familiale sortie tout droit de l'imagination de J.P. O'Connell.

L'intrigue, de facture classique, se déroule, essentiellement dans un luxueux hôtel - l'hôtel Portofino - accueillant une riche clientèle étrangère en villégiature sur la Riviera italienne.

On ne peut pas dire qu'il se passe grand chose dans cet hôtel. On assiste, tout en se laissant bercer par la chaleur, l'accueil des autochtones, à la vie quotidienne, peuplée de drames, de petites joies, etc des divers individus installés dans l'hôtel.

Le tout sous couvert de fascisme. Eh oui, il ne faut pas oublier que Mussolini règne en maître sur le pays depuis le 31 octobre 1922 en instaurant un régime de terreur à travers le pays.

Désirant oublier les horreurs de la guerre de 14/18, les riches étrangers ferment les yeux afin de profiter de la vie tout en menant leurs petites affaires, refusant ainsi d'admettre le danger.

Malgré un sujet grave - le fascisme - c'est léger, gentillet. Les personnages, quant à eux, sont très bien campés. Ils sont charmants, prévenants, obligeants ainsi que complaisants. Même les moins honnêtes d'entre eux sont complaisants, sympathiques.

Enfin bref, on passe un bon moment en leur compagnie tout en espérant que le roman ne se finisse jamais.
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Une plaisante lecture qui n'a pas fait d'étincelles mais qui a su tenir ses promesses.
Ils étaient mignons, ces personnages faits de conventions, de traditions et ne jurant que par l'heure du thé / petit doigt en l'air / regarde moi comme elle s'habille celle-là ! Même pendant les vacances en Italie, on ne déroge pas à nos règles de vie.
Il est grisant, pour notre oeil moderne et acéré, de contempler de haut une époque pas si éloignée, et pourtant si lointaine. Et de comprendre que la critique si facilement dispensée de nos jours n'est qu'une tradition parmi d'autres, transmise de génération en génération.
Plus encore à l'Hôtel Portofino où le choc des cultures est prétexte à une agitation et un excès de ventilation.
Vient alors le choc des générations, tiraillées entre le désir de vivre et celui de prospérer, entre l'amour et le devoir, entre le passé et l'innovation.
.
C'est drôle, grinçant, inquiétant parfois, authentique.
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Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
Peu importe la question, la réponse n'est jamais au fond d'une bouteille.
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- Tu sais qu'il est… commença-t-elle en haussant les sourcils, ce à quoi Cecil ne réagit pas. C'est un fasciste, Cecil.
Elle désigna son propre revers, là où il aurait pu y avoir un badge représentant une hache et un faisceau stylisés, symbole révélateur entre tous.
- Oui, probablement. Mais tu sais, comme je le dis souvent, mieux vaut un fasciste qu'un satané rouge.
- Nous nous étions entendus pour rester en dehors de la politique italienne.
- Bah, fit-il, méprisant. On ne sait jamais. Il pourrait nous être utile.
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Je dois avouer que je ne sais pas grand-chose de cet établissement. Seulement qu'il est récent ; il a ouvert ses portes il y a moins d'un an. C'est tout confort, apparemment. Grandes suites. Salles de bains modernes. Vues sur la ville et la mer. C'est dirigé par un couple d'Anglais, Cecil et Bella Ainsworth. C'est un aristocrate - désargenté comme la plupart des aristos. C'est elle qui tient les cordons de la bourse.
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Jack conduit comme il fait l'amour, pensa-t-elle. Doucement, avec assurance et soucieux de l'agrément d'autrui. En contrepartie, il adorait contrôler les choses et avait la certitude d'être le seul à savoir comment elles fonctionnaient.
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Mon père m'a appris à gérer ma colère. Pour composer avec les gens, très nombreux, qui ne gèrent pas leur stupidité.
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Video de J.P. O'Connell (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de J.P. O'Connell
Bande annonce (VO) de la série Hotel Portofino
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