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Critique de kiki23
Comment les américains de l'Amérique profonde mangent-ils et roulent-ils ?
Dans le couloir de la mort d'une prison de l'Oklahoma, Marjorie enregistre les réponses aux 114 questions (dont le lecteur n'a pas connaissance) que lui a posées Stephen King pour préparer un livre sur sa vie… soit une trame de départ très engageante. Maintenant, il s'agit de la traiter…
Le mode narratif fait le particularisme de ce roman : sa forme est orale puisqu'il s'agit de transcriptions d'enregistrements.
Mais une autre caractéristique est à noter : l'utilisation de termes de la vie courante qui nécessitent deux glossaires (le glossaire « fast food » et le glossaire « fast cars »). Voici la seconde réussite de cet ouvrage. Cet étalage devient parfois surréaliste par la profusion de détails superflus par rapport à l'horreur des crimes des protagonistes.
L'histoire de la fuite vers nulle part (enfin si, vers la mort) via la Route 66 n'est pas particulièrement novatrice.
Plus intéressante est la façon subjective dont l'héroïne se raconte. La narratrice conteste toute forme de responsabilité dans les faits pour lesquels elle a été condamnée et, d'une manière plus générale l'histoire des trois protagonistes démontre leur absence totale d'emprise sur les événements qui les conduisant à une telle cavale meurtrière.
Dans le couloir de la mort d'une prison de l'Oklahoma, Marjorie enregistre les réponses aux 114 questions (dont le lecteur n'a pas connaissance) que lui a posées Stephen King pour préparer un livre sur sa vie… soit une trame de départ très engageante. Maintenant, il s'agit de la traiter…
Le mode narratif fait le particularisme de ce roman : sa forme est orale puisqu'il s'agit de transcriptions d'enregistrements.
Mais une autre caractéristique est à noter : l'utilisation de termes de la vie courante qui nécessitent deux glossaires (le glossaire « fast food » et le glossaire « fast cars »). Voici la seconde réussite de cet ouvrage. Cet étalage devient parfois surréaliste par la profusion de détails superflus par rapport à l'horreur des crimes des protagonistes.
L'histoire de la fuite vers nulle part (enfin si, vers la mort) via la Route 66 n'est pas particulièrement novatrice.
Plus intéressante est la façon subjective dont l'héroïne se raconte. La narratrice conteste toute forme de responsabilité dans les faits pour lesquels elle a été condamnée et, d'une manière plus générale l'histoire des trois protagonistes démontre leur absence totale d'emprise sur les événements qui les conduisant à une telle cavale meurtrière.
