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Claude Seban (Traducteur)
EAN : 9782757802090
192 pages
Points (04/10/2007)
4/5   261 notes
Résumé :
Ils étaient cinq. Complètement ivres, drogués, l'ordinaire de leurs samedis soirs... Peut-être encore plus excités ce samedi-là, un 4 juillet. Et, vers minuit, la belle Tina Maguire, après avoir célébré la fête nationale chez des amis, a eu le malheur de couper court à travers le parc pour rentrer plus vite chez elle avec sa gamine Bethie, 12 ans. Ils l'ont laissée pour morte dans le hangar à bateaux. Une tournante comme on n'ose pas en imaginer, une abomination à l... >Voir plus
Que lire après Viol, une histoire d'amourVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (74) Voir plus Ajouter une critique
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J'ai découvert Joyce Carol Oates il y a quelques mois, en lisant Délicieuses pourritures, et m'étais promis de revenir vers elle très vite.
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Et puis le temps a passé et l'envie de la lire m'est revenue hier.
Un peu par hasard, je me suis emparée de Viol, une histoire d'amour.
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Pour être tout à fait franche, je ne suis pas d'humeur "pavé" alors 200 pages me convenaient parfaitement.
Mais quelles 200 pages ! L'auteure ne s'embarrasse pas de superflu, ses mots vont droit au coeur, ça pique profond là où ça fait mal.
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C'est le 4 juillet à Niagara Falls. Feu d'artifice, match de baseball, musique, fête dans la rue chez les particuliers et dans les bars.
Tina Maguire et sa fille de 12 ans ont célébré le "jour de l'indépendance" chez Casey, le copain de Tina.
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Celle-ci a un peu bu, beaucoup dansé, puis a réveillé sa fille Bethie qui s'était endormie sur un canapé. Minuit, il était temps de rentrer à la maison.
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Il fait doux, il faut moins d'un quart d'heure pour faire le trajet à pied, Tina décide de passer par le parc de Rocky Point en longeant le lac.
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Là se trouve un hangar à bateaux crasseux, qui sert de débarras, endroit où Tina sera laissée pour morte par une bande de jeunes ivrognes camés que la mère et la fille ont eu le malheur de croiser.
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Combien d'hommes ? au moins cinq, probablement davantage. Et la gamine est là, blessée, cachée, terrifiée... mais courageuse.
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La plume de l'autrice décortique les événements sans concession.
C'est cru, c'est violent, mais ce sont les faits, sans fioritures.
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Beaucoup de sous-entendus, aucune complaisance, Joyce Carol Oates n'est pas faite de ce bois. Elle ne s'étend pas, en dit un peu, pas trop. On devine aisément le reste, on lit entre les lignes..
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Après le récit du viol, nous continuons la plongée dans l'horreur avec la réaction et le regard des gens, puis le procès.
L'autrice ne fait de cadeau ni à la société ni à la justice et ça sonne terriblement vrai.
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Le procédé narratif fait mouche. Emploi de la 3e personne du singulier pour les personnages "secondaires" et de la 2e personne du singulier pour la gamine.
L'emploi du "tu" est remarquable et ajoute encore de l'émotion.
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*
"Tu étais Bethel Maguire que tout le monde appelait Bethie. Ton enfance a pris fin lorsque tu avais douze ans."
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Nul besoin de préciser que ce roman m'a scotchée (oui, j'aime bien ce mot) et que je le recommande vivement.
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Titrer un roman "Viol" annonce d'emblée la lourdeur du contenu.
Mais ce n'est pas tout.
Faire suivre ce mot de l'expression "une histoire d'amour", vous avouerez qu'il faut être un peu pervers... ou sacrément culottée et talentueuse comme l'est Joyce Carol Oates.
Parce qu'après ce titre coup de poing, il faut que la suite soit à la hauteur.
Et elle l'est, vraiment !
D'emblée, Joyce Carol Oates m'accroche par une entrée en matière saisissante.
C'est sa marque de fabrique, je ne suis pas étonnée, mais là, c'est vraiment percutant et ça soulève le coeur.
Après une scène de viol particulièrement atroce, le lecteur peut se dit que, tout comme la victime, il a passé le plus difficile. La suite va n'être que compréhension, compassion, aide, gestes et paroles d'humanité. La suite, logiquement, va lui faire du bien, tout comme à la victime.
C'est bien mal connaître Joyce Carol Oates, c'est bien mal connaître la société qu'elle décrit.
Et c'est là que la lecture devient terrible.
Les rumeurs nauséabondes fleurissent dans la petite ville. Cette Tina un peu marginale n'a-t-elle pas eu ce qu'elle voulait ? "Elle le cherchait, cette garce. Habillée comme une pute." Tina, fatiguée, qui avait eu la malheureuse idée de traverser le parc pour gagner du temps. "Qui sait ce qui se passait dans ce parc en pleine nuit ?"
À partir de là, pour Tina, face à ses agresseurs, ce sera "sa parole contre la leur". Et la parole de Tina ne pèse pas bien lourd, elle ne fait pas partie de l'establishment, elle.
Dans un court récit dans lequel elle s'adresse à la fille de la victime, Joyce Carol Oates nous entraîne dans le calvaire de Tina et de l'enfant.
Il leur faut subir les ragots, les réflexions malveillantes. Voir les violeurs rouler sous leurs fenêtres, les provoquer en toute impunité. Elles ont peur, la petite fille particulièrement : elle a peur que les coupables reviennent finir leur travail de démolition. Elles doivent subir les horreurs déversées par la presse à sensation, prête à tout pour vendre du papier. Il leur faut subir également le procès, pendant lequel rien ne leur sera épargné. Tout revivre, faire face à un avocat de la défense particulièrement vicieux.
Stop ! Assez ! Cette inversion des rôles est insupportable. Tina et sa fille sont les victimes tout de même !
J'ai lu ce roman avec l'envie permanente d'arriver à la fin. Non parce qu'il ne me plaisait pas et que je voulais vite m'en débarrasser, mais parce que les souffrances de Tina et de sa fille étaient insoutenables et que j'avais envie qu'elles cessent le plus vite possible.
Joyce Carol Oates pousse là un grand cri de colère à la face de la société américaine.
Le viol se déroule le 4 juillet, jour de fête nationale, jour de barbecues entre voisins, jour de grandes réjouissances. Mais cette belle unité de façade cache des dessous nettement moins reluisants. Une société intolérante, qui n'aime pas cette victime pas assez comme il faut. Une société injuste, qui n'accepte pas que la justice fasse son travail, les agresseurs étant des fils de bonne famille.
Joyce Carol Oates dénonce. Avec force. Avec détermination. Avec talent.
Mais les travers qu'elle dénonce sont-ils exclusivement américains ?
La réponse est clairement non, et son livre a une portée universelle. Hélas !
Un court roman d'une intensité incroyable, qui m'a profondément remuée.
La quatrième de couverture parle d'une histoire "racontée avec une éblouissante violence" : c'est tout à fait ça.
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J avais lu pas mal de critiques positives sur ce livre, et surtout cette auteure que je n avais jamais lue, et j'ai entamé ce livre hier.

Un bon roman.

Tina, une belle femme de 35 ans et sa fille, rentrent de la fête nationale, passé minuit. Elles coupent par un parc où se trouvent un lac et un hangar à bateaux. Quand tout à coup un groupe d hommes ivres, défoncés et bêtes s approche d elles. Leurs intentions sont claires. Les violer. Ils traînent mère et fille dans le hangar. l'adolescente à le temps de se cacher mais elle assiste impuissante au viol de sa mère et à la violence abominable des hommes qui s acharnent. Lorsqu ils finissent par s enfuir en laissant Tina pour morte, la jeune fille va s encourir et interpeller une voiture pour qu on leur vienne en aide...

On a les points de vue d un policier, de la jeune fille, de la procureure et des coupables. On va suivre le procès détestable, le cancans du village relayés par des femmes jalouses majoritairement. On va observer la descente aux enfers de Tina, et savourer la vengeance... Mais je n en dis pas plus !

Un roman qui se lit vite, avec un style qui m a parfois fait penser à Stephen King, notamment par certaines phrases acerbes ainsi que les comparaisons très imagées et très présentes.

J aurais aimé avoir le point de vue de Tina, en savoir plus sur son avenir. J aurais aimé plus de liens entre les personnages, que le tout soit plus creusé.

Je recommande !
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4 juillet 1996
Fête nationale aux Etats Unis.
Tina et sa fille Bethie, 12 ans, regardent le feu d'artifice en compagnie, chez un ami, à Niagara Falls.

Au lieu de rentrer directement, le temps est doux, la température clémente, Tina décide de passer par le parc, ce qui rallonge, mais est plus agréable.

Prises à partie par une bande de voyous, Tina est violée, viol collectif, battue, insultée, tripotée et laissée pour morte, dans un hangar à bateaux. Bethie a pu se cacher sur les injonctions de sa mère, yeux fermés et mains sur les oreilles pour ne pas entendre sa mère supplier, hurler et demander d'arrêter.
L'adolescente préviendra la police. Tina hospitalisée mettra longtemps pour retrouver une "petite" santé, puis une rechute et une nouvelle hospitalisation. Bethie, elle, est marquée a vie. Elle ne veut plus sortir, elle campe à l'hôpital avec sa mère, dans sa chambre, elle craint l'extérieur et sa violence, elle n'aspire qu'à la chaleur, même meurtrie, maternelle.

Les deux femmes sont hébergée par la mère et grand mère. Les salauds qui ont fait ça, cette dernière, les appellera : "des animaux". Mais combien étaient-ils ? Cinq disent les deux femmes, elles en connaissaient certains et réciproquement. Les analyses révèleront 8 adn différents, prélevés dans la bouche, le vagin et l'anus de Tina....

A l'audience, l'avocat de la défense, un cador du barreau, un gagnant, aux honoraires de star a demandé aux accusés de se faire beaux, rasés de près, bonne coupe de cheveux, costume et cravates pour influencer le juge et le jury. Il plaide non coupable de viol. C'est la femme qui les a provoqués, sa réputation la suit, son habillement aussi. A vomir. Mais le pire c'est que cela se passe, pas uniquement dans les livres, mais dans le vraie vie également.

Le descente aux enfers continue comme la vie de tous les jours, la vindicte populaire de la rue, de l'école, des commerçants, des gens que l'on croise dans la rue, les regards, les insultes...

Et cette question que se posent et se poseront toujours ces deux femmes, pourquoi ?? Mais pourquoi ??

Et puis un ange gardien...

L'auteure, dont on connaît la qualité de l'écriture, réalise, ici, un roman d'une énorme intensité tout au long de ses 180 pages. Ecrit à la seconde personne du singulier et s'adressant à Bethie, comme si cette enfant se parlait à elle même, apporte un supplément dramatique important. de plus ce semblant de froideur de rédaction, tel un rapport de police à la manière de Ann Rule, permet au lecteur de se faire son propre avis sur cette affaire - si tant est que l'acte par lui même ne permette pas de le faire immédiatement - sans tomber dans un pathos que les victimes n'ont jamais réclamé, se bornant, malgré, leur douleur, à ce que justice soit faite.

Un grand livre!


Lien : https://www.babelio.com/livr..
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Tina se fait violer et tabasser très violemment par des voyous, sous les yeux de sa fille. Blessée, elle est surtout traumatisée. D'autant que c'est elle qui est mise à l'écart et jugée par ses voisins de la petite ville, qui se demandent si elle n'a pas cherché ce qui lui est arrivé.

Comme toujours, Joyce Carol Oates est très efficace dans son récit. Peut-être même un peu trop pour qu'on ressente de l'émotion... Heureusement que la petite Bethie, la fille de la victime dont on suit le parcours et les pensées tout au long du livre, apporte un peu d'humanité et de fraicheur. Heureusement qu'il y a aussi cette curieuse histoire d'amour du titre pour nous donner une note d'espoir.

Mais fondamentalement ce livre est glaçant, et c'est peut-être pour ça qu'il m'a laissée froide. Aussi puissant et révoltant que soit son thème, je ne suis pas sûre que je m'en souviendrai longtemps.
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critiques presse (1)
LeMonde
27 juillet 2018
Malgré une bibliographie longue comme les huit bras de Kali, Joyce Carol Oates prouve qu’on peut être prolifique sans se répéter ni ronronner. Avec "Viol, une histoire d’amour", on plonge dans un de ces romans politiquement inflammables qui font la force de la littérature américaine.
Lire la critique sur le site : LeMonde
Citations et extraits (40) Voir plus Ajouter une citation
Tu ne voulais pas penser qu'on avait pris Tigerlily. Tu voulais penser qu'elle s'était perdue. Tu voulais penser que, si Tigerlily avait été heurtée par une voiture et qu'elle ait rampé quelque part pour y mourir, c'était juste une coïncidence que l'audience soit prévue pour cette semaine-là.
Tu as fini par trouver son cadavre tout raide dans la ruelle parallèle à Baltic Avenue. À trois maisons de celle de grand-mère. Ses yeux jaune doré étaient ouverts et vides. Ses moustaches blanches étaient raides de sang. L'épais collier de poils duveteux autour de son cou, que tu avais aimé caresser, était raide de sang. Tu n'as pas pu déterminer comment Tigerlily était morte, comment ils l'avaient tuée. Peut-être avec une pierre. Ou peut-être à coups de pied. Ce n'était pas un gros chat, quelques coups avaient dû suffire.
Tu t'es rappelé l'exclamation déroutée de ta mère :
«Pourquoi ? Pourquoi voulaient-ils me faire du mal ?»
Tu t'es mise à pleurer, Tigerlily dans les bras. Tu l'enterrerais dans le jardin de derrière, en secret. Tu ne dirais rien à grand-mère, qui continuerait à appeler "Minou-minou !" quelques jours encore.
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Kirkpatrick dit : "Dans un procès, une histoire a toujours deux versions. La gagnante et l'autre."
Walt siffla entre ses dents. Ça, c'était génial !
Malgré tout, il tenta de discuter avec Jay Kirkpatrick.
Qu'il ait à payer le double parce qu'il avait deux fils inculpés était injuste, avança-t-il. Car deux clients accusés exactement des mêmes crimes ne demandaient sûrement pas autant de travail que deux clients distincts, hein ? Ça n'était pas possible.
"C'est comme des jumeaux, d'accord ? Une femme qui a deux bébés d'un coup, ils ne lui donnent pas deux fois autant de travail que deux enfants à des moments différents. Tout le monde sait ça. C'est pour ça que les femmes ont deux seins. Demandez à n'importe quelle femme."
Walt avait espéré un rabais de dix pour cent. Kirkpatrick répondit en souriant que Walt ferait un sacré bon avocat avec une argumentation aussi précise. Mais pas question de rabais.
"Je suis un avocat, monsieur Pick. Pas un magasin de moquettes en soldes."
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"Elle, la fille de Tina Maguire"

Dès que ta mère et toi avez été traînées dans le hangar de Rocky Point, tu as commencé à exister dans l'après. Jamais plus tu ne pourrais exister dans l'avant. Ce temps de ton enfance précédant celui où ta mère et toi êtes devenues des victimes avait disparu à jamais, aussi inaccessibles qu'une scène aperçue de loin et qui se dissipe en vapeur alors même qu'on la contemple avec envie.
"Maman! Ne meurs pas maman! Maman je t'aime ne meurs pas."
Tu avais cru qu'elle était morte, sur le sol du hangar à bateaux. Tu avais rampé jusqu'à elle. Jusqu'à l'endroit où ils l'avaient laissée. Tenaillée par la douleur, terrifiée. Tu t'étais cachée dans le coin le plus sombre du hangar et tu avais pressée les mains sur tes oreilles et tu avais entendu les bruits atroces de l'agression subie par ta mère et tu avais cru entendre les bruits de sa mort si bien que toute ta vie il te semblerait que ta mère était morte, et que tu avais été un témoin de sa mort qui lui aussi était mort.
Après durerait des années. Tu vis encore ces années. Après durerait le reste de la vie de ta mère.
Ce que tu ne comprenais pas. Ce que personne n'aurait pu te dire. Que le viol n'était pas un incident qui s'était produit un soir dans le parce à la façon aléatoire dont tombe la foudre, mais la définition même de la vie de Tina Maguire, et par extension la tienne, après coup. Ce qui avait été Tina, ce qui avait été Bethie, fut brusquemment effacé. Ta mère serait La femme qui a été violée dans le hangar à bateaux de Rocky Point et tu serais Elle, la fille de Tina Maguire.
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Après qu’elle eut été violée, frappée, battue et laissée pour morte sur le sol crasseux du hangar à bateaux du parc de Rocky Point. Après qu’elle eut été traînée dans le hangar par ces cinq types ivres – à moins qu’ils aient été six ou sept – et sa fille de douze ans avec elle qui hurlait Lâchez-nous ! Ne nous faites pas de mal ! Ne nous faites pas de mal s’il vous plait ! Après qu’elle avait été poursuivie par ces types comme une meute de chiens lancés sur leur proie, se tordant la cheville, perdant ses deux souliers à talons sur le bord de l’étang. Après qu’elle les avait suppliés de ne pas toucher à sa fille et qu’ils s’étaient moqués d’elle. Après qu’elle avait décidé, Dieu sait ce qu’il lui avait pris, de couper par le parc au lieu d’en faire le tour pour rentrer chez elle. [...] Traverser le parc en longeant l’étang, sur un sentier envahi de broussailles. Une économie d’une dizaine de minutes. Se disant que ce serait agréable de passer par le parc, le clair de lune sur l’étang, même si l’eau était mousseuse et souillée de boites de bière, de papiers d’emballage, de mégots. Prenant cette décision, une fraction de seconde dans une vie et cette vie est changée à jamais.
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L'avocat avait acquis sa réputation dans la région de Buffalo en 1989. Il avait brillamment défendu le fils d'un industriel fortuné, un drogué de vingt et un ans qui avait tué son père. Kirkpatrick avait plaidé la légitime défense, bien que le père, sans arme, quasi nu, sortît tout ruisselant de sa piscine, dans la banlieue cossue d'Amherst, quand son fils lui avait logé six balles dans le corps à deux mètres cinquante de distance. L'avocat avait cependant réussi à persuader un jury crédule que le fils, en proie à une peur "immédiate et insurmontable", avait craint pour sa vie.
Oui. On ne pouvait que sourire. Kirkpatrick était un malin.
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Après seize ans de négociations, le réalisateur Stig Björkman a convaincu Joyce Carol Oates, 85 ans, de lui ouvrir les portes de son univers. Portrait sensible de l’immense romancière, inlassable exploratrice de la psyché noire de l'Amérique.
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