AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations sur Zarbie les yeux verts (29)

Sans la photo, la mémoire humaine serait vague et floue.
Commenter  J’apprécie          250
(...) les atlas [papillons de nuit de 15 à 17 cm de long] (...) passent 5 ANS dans leur cocon et ne vivent que 3 JOURS comme papillons de nuit. Ils naissent avec un système reproductif, mais sans système digestif. Une fois qu'ils sont sortis de leur cocon, ils n'ont que quelques jours pour s'accoupler avant de se flétrir et de mourir.
(p. 218)
Commenter  J’apprécie          162
Étais-je triste de ne plus raconter à ma mère ce qui me tenait à coeur ? [Mon amie] Twyla m'avait dit que c'était la même chose pour elle :
- Soudain, un jour, je me suis entendue mentir à ma mère. Sans aucune raison particulière, simplement parce que je n'avais plus envie qu'elle sache ce qui se passait en moi.
(p. 73)
Commenter  J’apprécie          90
Les gens aiment qu'on soit optimiste, un peu turbulent, imprévisible, ils n'aiment pas qu'on ait le cafard.
Commenter  J’apprécie          91
Certaines personnes s'intéressent tellement aux autres, avec une telle acuité, que si vous ne vous considérez pas comme quelqu'un d'exceptionnel, elles vous mettent mal à l'aise.
(p. 146)
Commenter  J’apprécie          80
D'abord, ils vous jurent qu'il n'y a "personne d'autre". Ensuite, vous apprenez que non seulement il y a "quelqu'un d'autre", mais que c'est ce "quelqu'un d'autre" qui est à l'origine de leur conduite bizarre : disputes, pleurs, bousculades, ivresse à tomber par terre. De quoi avoir honte de connaître ces gens, et plus encore quand ce sont vos parents ! Et puis, bien sûr, ça se termine par un divorce. Ca traîne en longueur. Ca n'en finit jamais, parce que c'est entré en vous, aussi. On emporte cette angoisse avec soi où que l'on aille, comme une tortue qui porte sa carapace de travers.
Voilà ce que certaines de mes amies m'avaient raconté. Des filles (...) dont les parents avaient divorcé. Je les avais entendues, et je m'étais dit "mais pas les Pierson. Nous ne sommes pas comme les autres."
(p. 101)
Commenter  J’apprécie          70
« Mais je n'étais pas cinglée. Je le savais. J'étais plus forte qu'avant, je m'assumais mieux. Je m'aimais plus que je ne m'étais jamais aimée depuis que j'étais petite. » (p. 39)
Commenter  J’apprécie          60
Zarbie les yeux verts est à classer parmi les romans pour adolescents de la bibliographie de Joyce Carol Oates. On y retrouve malgré tout les thèmes qui lui sont chers et une atmosphère qui lui est propre.
Roman pour ado par le sujet, oui. Une adolescente avec des pensées typiques de son âge. Plus précisément Francesca. Mais elle déteste ce prénom. Appelez-la plutôt Frankie. Et ne l'énervez pas sous peine de la voir devenir Zarbie. Zarbie est rebelle, n'a peur de rien, répond et se défend. Le plus souvent Franckie ne contrôle pas Zarbie. Personnalités multiples à l'image de l'adolescence et de ses humeurs changeantes et extrêmes.

Frankie vit avec ses parents, son demi-frère et sa petite soeur. Son père, Reid Pierson est une star. Ancien sportif, il est désormais un journaliste sportif adulé. Sa mère, plus bohème, est une artiste, fatiguée de vivre dans l'ombre d'un mari absent. Au départ, il ne s'agit que de problèmes dans leur couple, rien qui ne concerne les enfants. Mais c'est sans compter sur la personnalité de Ried...

Comme à son habitude, Joyce Carol Oates fait régner dans ce roman une atmosphère oppressante. Le lecteur sent le drame arriver, ignorant la forme qu'il prendra. Invités à voir à travers les yeux de la jeune Frankie/Zarbie, il voit plus loin qu’elle et se sent impuissant face au danger qu'il devine imminent.

En très peu de pages, l'auteur réussit à nous faire entrer dans cette famille. Les personnages prennent vie et on apprend très vite à les aimer ou à les craindre. Le choix d'une narration portée par une enfant qui rentre tout juste dans l'adolescence permet d'installer une certaine distance entre le lecteur et les évènements dramatiques. Les faits sont rapportés à travers les prismes de la naïveté, de l'amour filiale et du dédain adolescent. Cela intensifie la noirceur du roman qui, une fois encore, révèle le talent de Joyce Carol Oates, qui sait tenir en haleine ses lecteurs tout au long de l’intrigue.

Commenter  J’apprécie          40
[Francesca, 15 ans]
Je crois que je lui en voulais de m'inquiéter pour elle. Une mère est censée s'inquiéter pour vous, et pas le contraire !
(p. 60)
Commenter  J’apprécie          40
L'important, c'est la façon dont le monde le connaît. Sa dignité, sa fierté. Nous, les Lire son, nous nous aimons les uns les autres, nous nous servons les coudes, pas vrai ? Nous formons une véritable équipe.
Commenter  J’apprécie          30






    Lecteurs (487) Voir plus



    Quiz Voir plus

    Joyce Carol Oates (difficile si vous ne connaissez pas son oeuvre)

    Un des nombreux romans de Joyce Carol Oates est consacré à Marilyn Monroe. Quel en est le titre ?

    Corps
    Sexy
    La désaxée
    Blonde

    10 questions
    382 lecteurs ont répondu
    Thème : Joyce Carol OatesCréer un quiz sur ce livre

    {* *}