Bakuman, tome 7

Dans le dernier tome de la série Bakuman, les lycéens Moritaka Mashiro et Akito Takago ont été un peu malmenés. le premier est tombé gravement malade et les délais causés ont eu un impact sur la parution de leur série de manga dans un magazine célèbre. Leur public est passé à autre chose et on annule leur série. Mais la direction continue à faire confiance au jeune duo qui doit trouver de nouvelles idées. Pas si facile, surtout s'ils hésitent entre deux histoires et tiennent absolument à coucher sur papier la bonne, celle qui les rendra célèbre. Et surtout en tenant compte de l'avis de leur responsable éditorial qui ne prêche que par les gags.

Ce septième tome m'a un peu moins plu. Bien sur, j'ai apprécié les duels entre les garçons et leur responsable (qui a essayé de les séparer, grave erreur !), qui nous a donné une belle leçon d'amitié et de solidarité. Malheureusement, leur intrigue était un peu diluée avec celles des autres personnages, toujours plus nombreux, qui gravitent autour d'eux. Que ce soient leurs amies de coeur, l'éditeur du magazine et les responsables éditoriaux, d'autres mangakas et leurs différents assistants… ouf ! Et ils ont tous droit à leur petit moment de gloire, qui permet d'osciller entre l'humour et le sérieux. Mais revenons à l'essentiel, s'il-vous-plait !

J'aime bien que Tsugumi Ohba nous montre toutes les coulisses de la création d'un manga (je dis bien TOUTES), mais je trouve dommage que Moritaka et Akito y perdent un peu au change. Moi, si je suis Bakuman, c'est pour leur aventure et moins pour cet univers, même si je le trouve fascinant.

Après un sixième tome qui constituait une sorte d'intermezzo dans la carrière professionnelle des deux héros et permettait surtout aux auteurs (Takeshi Obata et Tsugumi Ohba) de développer la relation amoureuse entre Mashiro et Miho Azuki, ce septième volet s'intéresse à nouveau aux déboires professionnels de nos deux jeunes mangaka.

Mais, suite au cliffhanger du tome précédent il y a d'abord la décision concernant les séries qui ne seront plus publiées qui doit tomber. Cette décision tombe comme un couperet et constitue un nouveau revers professionnel pour nos deux héros après l'interruption de leur série. Cette décision les oblige cependant à se remettre en question et la majeure partie de cet album est donc dédiée à la nouvelle direction que nos deux mangaka doivent prendre. Après une série détective au succès mitigé, ils doivent en effet changer de registre. Un changement qui ne se fait pas sans heurts et qui donne lieu à de nombreuses discussions tendues avec leur responsable éditorial Miura. Tout comme le boycott du tome précédent ces discussions manquent malheureusement un peu de réalisme.

Et si, par rapport au tome précédent, on échappe à la relation amoureuse entre Mashiro et Miho, l'auteur s'amuse cette fois à rapprocher Takagi d'Aoki.

Un bon tome.

Ouuuuh, c'est fou, on se dit que les auteurs vont tourner en rond, à force, mais finalement ils arrivent toujours à faire rebondir l'histoire avec talent. Je suis toujours heureuse lorsque le duo flirte avec le succès, mais quand ils touchent le fond, ça me passionne tout autant ! (oui, bouh, que je suis méchante...!) Ce n'est pas par pur sadisme, non, non - en fait, j'adore voir comment les deux jeunes gens vont rebondir et quels cheminements leurs raisonnements vont prendre pour se hisser à nouveau parmi les meilleurs. On sent aussi une grande nuance dans les personnages : ainsi, M. Miura a plutôt tendance à m'énerver, avec sa manie de vouloir mettre des gags partout, mais il est aussi touchant, car il débute, et est malgré tout passionné et investi dans son métier. Puisqu'on parle de gags, j'ajoute que l'humour est plutôt bien présent dans ce tome, ce qui équilibre un peu les émotions, puisque l'ensemble est quand même plutôt tendu. Bref, c'est toujours aussi palpitant, et je me régale à lire chaque volume.
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L'annonce est tombée. Faute d'audience, la série Trap est arrêté. Pour notre duo de mangaka préféré, c'est le drame et le retour à la case départ. Ils se demandent quoi faire après quand leur responsable éditorial leur demande de s'orienter vers le gag manga, ce que ni l'un ni l'autre ne se sentent capables de faire. Encore une fois, ils n'en font qu'à leur tête.Des fois, je me demande si j'admire Saiko et Shûjin pour leur persévérance ou si leur entêtement n'est pas limite immature... Quoiqu'il en soit, j'adore toujours autant suivre les cheminements de leurs pensées et voir comment ils évoluent.Après 7 tomes, c'est toujours aussi bien et l'arrêt de Trap permet de remettre les compteurs à zéro et redonner un coup de fouet au manga.

le mangaka est super doué. Bon c'est sur que "Bakuman" n'égale pas "Death Note" mais c'est un manga qui sort du lot quand même. Les personnages sont drôles, les histoires d'amour assez présente pour faire rêver, et les complications sont vraiment la pour donné envie de lire la suite.
J'aime bien le "suspense" qu'il y a à la fin du tome 7. C'est bizarre, mais j'aime bien.