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EAN : 9782246790716
320 pages
Grasset (01/02/2012)
2.93/5   7 notes
Résumé :
De longtemps, je chéris les livres, les vins, les cigares, les chiens et les vauriens. Jamais je n'ai eu à me plaindre de ces préférences, car j'ai largement été payé de retour, ce qui n'eût peut-être pas été le cas si je m'étais passionnément adonné aux duchesses, minets, cigarettes, whiskies et petites sauterelles. Que votre maman vaque en paix, adorable Emilie, aujourd'hui je me bornerai à vous transmettre le virus des livres.

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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
En 65 lettres adressées à une jeune Emilie - rencontrée lors d'une visite d'écrivain dans un collège - ce vieux plantigrade rétrograde de Gérard Oberlé donne avec légèreté des leçons de vie marquées par un amour immodéré de la vie et teintée d'une émouvante nostalgie qui affleure presque à toutes les pages.
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critiques presse (3)
LePoint
09 mars 2012
Ce festin aux goûteuses saveurs autobiographiques est un ravissement.
Lire la critique sur le site : LePoint
LesEchos
20 février 2012
D'avril 2004 à novembre 2010, Oberlé adresse 65 lettres à Emilie. On y parle vraiment de tout et de n'importe quoi, mais avec quel talent !
Lire la critique sur le site : LesEchos
Lexpress
18 janvier 2012
Emilie, recueil de chroniques publiées dans Lire, allie précision du verbe et subtilité du propos. Du grand art.
Lire la critique sur le site : Lexpress
Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
De l'amour des livres

Ne vous éloignez jamais des livres, fillette, et si possible constituez-vous une bibliothèque. "Les livres sont des maîtres qui nous instruisent sans verges ni férules, sans cris ni colères. Si on les approche, on ne les trouve point endormis, si on les interroge, ils ne dissimulent point leurs idées. Si l'on se trompe, ils ne murmurent pas...O livres, qui possédez seuls la liberté, qui seuls en faites jouir les autres et qui affranchissez tous ceux qui vous ont voué un culte fidèle !" L'auteur de ces lignes, le savant bibliophile anglais Richard de Bury, a rédigé au XIVe siècle le premier traité de l'amour des livres. Dans son -Philobiblion- il célèbre cette passion avec des accents dignes de la harpe de Salomon chantant les grâces de sa bien-aimée: "Les livres sont au-dessus de tous les biens de la terre, au-dessus du roi, des vins et des femmes...
Mine profonde de Sagesse, puits d'eau vive, épis délicieux pleins de graine, urnes d'or remplies de miel, seins gonflés du lait de la vie, fleuve quadrifique du Paradis, où se repaît l'esprit humain, oliviers fertiles..." A-t-on jamais utilisé langage aussi quintessencié pour glorifier la bibliophilie ? (p. 50-51)
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De l'amour des livres

Que votre maman vaque en paix, adorable Emilie, aujourd'hui je me bornerai à vous transmettre le virus des livres, une mission de moindre politesse pour un chroniqueur de magazine littéraire.
Bien que" professionnel du livre ancien", je me garderai de vous bonnir ici ce qu'on appelle -bibliophilie-, un terrain fleuri, certes, mais semé de ronces, qui depuis quelques années appartient plus à la Bourse qu'à la Curiosité. (p. 49)
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Les livres sont des personnes, des personnes vivantes, éternellement jeunes. (...)Croyez-moi , Emilie, exactement comme vos amours de lycée, la passion des livres connaît des désirs, des jalousies, des surprises et des joies, les trahisons en moins. (p. 52)
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De l'amour des livres

Les relations avec les livres sont charnelles. Comme les mortels, les volumes ont une tête, un dos, des nerfs, des coiffes et des charnières. Il faut savoir les toucher, les caresser, les respirer et aussi les astiquer régulièrement s'ils sont de peaux vêtus. Si besoin, je vous donnerai quelques leçons particulières. pour la recette du jour, le mille-feuilles s'impose. (p. 52)
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De longtemps, je chéris les livres, les vins, les cigares, les chiens et les vauriens. Jamais je n'ai eu à me plaindre de ces préférences, car j'ai largement été payé de retour, ce qui n'eût peut-être pas été le cas si je m'étais passionnément adonné aux duchesses, minets, cigarettes, whiskies et petites sauterelles. Que votre maman vaque en paix, adorable Emilie, aujourd'hui je me bornerai à vous transmettre le virus des livres.
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Vidéo de Gérard Oberlé
Dans « Je me souviens », Gérard Oberlé revient sur son premier émoi érotique devant la bouchère de son village d'enfance ou encore de sa fureur face à l'inspecteur d'académie qui a mis fin à sa carrière de professeur de latin. Il nous parle aussi de son amour des mots et des livres, de sa passion pour la littérature. Il replonge dans ses souvenirs pour nous raconter des anecdotes personnelles et culturelles.
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