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EAN : 9791095776017
443 pages
La mécanique générale (01/01/1900)
3.81/5   103 notes
Résumé :
Enquête sur un sujet tabou : le conditionnement d'une nation.

Qui est Big Brother ?
Le sommet de la pyramide. Le gouvernement. L'administration. Les médias. Les experts. Les idéologues. La pensée unique. Les écrans. Une organisation qui a pris toutes les apparences d'une société libre et démocratique.
Big Brother, c'est la Voix, la rumeur du monde, le bruit de fond qui nous apprend à consommer, à obéir, à penser. Celui qui vous répète to... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (12) Voir plus Ajouter une critique
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La France Big Brother c'est un peu le suicide français d'E. Zemmour expliqué à « Monsieur Moyen » – autrement dit nous, les laborieux ! – par quelques affidés imaginaires d'un système autrement plus pernicieux que celui d'Orwell en réalité : le nôtre. Car s'il a l'apparence du Vox populi vox Dei, ledit système n'en a pas le goût.
Bien sûr, il faut être un « réactionnaire moisi » pour apprécier à leur (in)juste valeur ces sortes de galéjades textuelles développées par Obertone, mais il n'empêche que ce livre, sinon génial, est au moins bien tourné et souvent pertinent, voire divertissant.
Pourquoi divertissant ? Parce que moi aussi, quelquefois, je prends le parti d'ironiser sur une tragédie dont je suis, parmi la multitude, le jouet plutôt que la victime, chosifié à ce point que je me demande si j'ai encore droit au statut d'animal pensant.
Oui, moi aussi – ignorant d'en bas que je suis, faites excuse ! – il m'arrive de croire que médias, « spécialistes » à la louche, politiques de carrière, petits penseurs mondains, artistes de la décadence caviar, etc., se donnent la main pour une farandole tellement absurde qu'on la croirait tout droit sortie de l'imaginaire de Lewis Carroll !
Obertone, dernier lauréat de la vindicte officielle, y va certes aux forceps pour démasquer çà et là les petits arrangements entre amis d'en haut – voir par exemple le coût financier exorbitant des syndicats qui ne représentent guère qu'eux-mêmes, ou celui des associations anti tout qui ont un pouvoir de nuisance si efficace ! –, mais il n'anticipe pas un monde comme le vieux George : il n'a qu'à regarder ce qui l'entoure.
Obertone congratule – toujours ironiquement – les ténors de la « liberté de penser comme nous et de s'y soumettre », dont un certain BHL, qui est à la philosophie ce que je suis à la mécanique quantique, c'est dire !
Obertone nous fait parfois rire, mais ce n'est pas drôle : c'est hélas la sale vérité.
Alors je veux bien que le fascisme de grand-papa soit à nos portes, mais le totalitarisme qui est dans nos murs c'est celui qu'on nous inflige au nom d'une fausse morale universelle, pour parfaire ce que l'auteur appelle notre domestication. L'ennui c'est que nous ne résistons pas beaucoup à ce dressage cynique qui se donne des allures de commandement biblique.
On nous gave de restrictions budgétaires et en face on déploie des trésors d'ingéniosité pour balancer l'argent par les fenêtres. Je pense notamment à ces centaines de postes administratifs de complaisance, artificiellement créés par le système pour les cadres du système, cette grande famille ! Et la multitude de satisfaire sans broncher les ambitions délirantes d'une minorité d'apprentis sorciers.
Mais la poussière doit rester sous le tapis. Malheur à qui en soulève un coin ! C'est soit le tribunal pour outrage, soit le mépris facile – « pamphlet réactionnaire et sexiste », titre l'hebdomadaire L'Express à propos de la France Big Brother, avant de le démonter religieusement –, soit le silence imposé, l'auteur ayant été déprogrammé de plusieurs émissions. Les mêmes émissions qui invitent des rappeurs fiers de dire qu'ils ouvrent une bouteille de champagne à chaque fois qu'un flic se fait descendre ! Démocratie, d'accord, mais pour qui ?
Et comme il fait le choix de l'outrance, Obertone provoque, parce c'est peut-être là le seul recours devant tant de déni et de contre-vérités qu'on nous assène sur un ton péremptoire. On veut nous faire avaler que les catholiques intégristes – et je ne nie pas leur existence, loin de là ! – sont aussi dangereux, sinon plus, que les intégristes d'un autre bord. On chasse le néonazi – au mauvais endroit, soit dit en passant ! – mais on continue de glorifier le passé maoïste de certaines élites de tout poil, au mépris des millions de Chinois exterminés par le Grand Timonier.
Est-ce à dire qu'Obertone est toujours dans le vrai ? Non, j'en veux pour preuve son affirmation fausse que Matisse ne savait pas dessiner, même s'il a par ailleurs raison : l'Art contemporain se vautre désormais dans ses propres déjections. Idem pour sa démonstration alambiquée des différences intellectuelles entre hommes et femmes ; démonstration hasardeuse qu'il aurait pu s'éviter car la meute se jette déjà dessus comme sur un os.
On accusera aussi l'auteur d'eugénisme forcené, faute d'avoir mis les gants avant d'écrire. La vérité est pourtant là : à force de nous gaver de plaisirs abrutissants, de défier les lois de la Nature, nous nous sommes condamnés à une indéniable dégradation. Mais évoquer ces sujets, c'est, selon la phrase canonique : « rappeler les heures les plus sombres de notre Histoire. » Clore le débat en réveillant les spectres du passé, et le tour est joué !
Cette lecture, si je n'en partage pas tous les points de vue, me conforte donc dans le fait qu'une société édifiée par une poignée d'oligarques n'est plus une société : c'est une tyrannie.
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Notre beau pays serait-il tombé sous la coupe d'une dictature archaïque de type « Big Brother » (1984), cet esprit omniscient et omnipotent qui voit tout, contrôle tout, décide de tout et ne laisse à l'individu que sa solitude, sa faiblesse et son incapacité à réagir ? Quand on sait que le célèbre roman de George Orwell fut écrit en s'inspirant des méthodes de propagande et de coercition du régime stalinien, on peut pousser les hauts cris et rester persuadé qu'Obertone exagère, qu'en France, on n'exécute pas les opposants d'une balle de révolver dans la nuque et qu'on n'envoie pas plus les dissidents au Goulag que les intellectuels en asile psychiatrique. Et pourtant la tyrannie politique et médiatique est partout présente, plus insidieuse, plus efficace, plus achevée, moins rustique, moins primaire et moins barbare, car parée des plumes chatoyantes de la morale, de la démocratie et des fameuses et indéfinissables « valeurs de la République ».
Dans cet essai aux allures de pamphlet comme peu d'auteurs n'osent en écrire aujourd'hui, de peur de tomber sous les fourches caudines du politiquement correct, l'auteur démontre point par point que tout ce qu'a décrit en son temps Orwell se retrouve sous une forme ou sous une autre dans notre société. le citoyen lambda est matraqué, bombardé à longueur de journées par le flot ininterrompu d'une propagande assurée par les politiciens, les journalistes, les publicitaires, les artistes, les religieux et autres « people » plus ou moins célèbres. Toutes ces belles consciences répètent à l'envi des mensonges qui deviennent des vérités, prônent des déviances qui se transforment en normes et surtout manient l'anathème avec ardeur, diabolisent et condamnent sans appel tous ceux qui ne pensent pas comme eux, les ruinent dans des procès en sorcellerie et les acculent à l'exil ou à la mort sociale. Toutes les valeurs naturelles sont perverties, inversées, pour mieux déstabiliser la société, la rendre malsaine, fragile et surtout idiote et soumise. Sans crainte ni du ridicule ni du paradoxe. « On abhorre la peine de mort et on adore l'euthanasie. On assure que la famille est une infernale norme archaïque, mais il faut absolument que tout le monde y ait accès. On vomit l'esclavage et on ne rêve que d'avoir des gens à son service. L'immigration massive, qui n'existe pas, est une chance qui rapporte, car les immigrés, qui n'existent pas, vont payer nos retraites, nous enrichir comme ils n'ont pas enrichi leur pays d'origine, faire les travaux dont on ne veut pas et remédier à notre basse fécondité, même s'ils sont deux fois plus au chômage que nous, même si nos retraites sont plus impayables que jamais et même si le gouffre de la Sécu ne cesse de grandir », écrit Obertone. Il faut lire « La France Big Brother », même si sa lecture désole, attriste ou enrage, ne serait-ce que pour découvrir combien le mal est profond, enraciné et quasiment incurable, ne serait-ce que pour ne pas mourir idiot en racontant : « Je ne savais pas », « Je n'aurais jamais imaginé » ou « Cela ne concerne que les autres »…
Lien : http://lemammouthmatue.skyne..
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L'objectif de cet ouvrage est plutôt louable : secouer - sous la forme d'un pamphlet - le cocotier de la bienpensance ambiante.
Même si très orientée, j'ai trouvé cette lecture salutaire malgré tout, ne serait-ce parce qu'elle contraint le lecteur à un questionnement intense sur son environnement médiatique, elle le repousse dans des retranchements inédits (pour ma part et jusqu'alors, aucune lecture politique ne m'avait poussé à remettre en cause certains des réflexes de pensée que je pensais être miens).

Depuis que je suis adolescent, j'écoute France-Inter, France-Culture, je lis le Monde, le Monde diplomatique, L'Obs, Alternatives économiques, visionne les documentaires diffusés par France Télévision.
Pourquoi ce qui est véhiculé par ces médias ferait force de loi ? Pourquoi la seule raison appartiendrait à un petit groupe de personnes qui informe les millions de lecteurs, auditeurs, téléspectateurs d'une nation ?
Pourquoi la parole véhiculée par ces médias depuis de longues décennies (que l'auteur dénonce comme répondant à la parole sacrée de gauche) serait LA seule et UNIQUE parole ? Celle qui nous "dicte" de façon indirecte ce qu'il est de bon ton de dire, de ne pas dire, de penser, de ne pas penser.

Il n'est qu'à voir lors de certaines matinales de France-Inter (par exemple...) la façon dont étaient traités les invités dont le bord politique n'était pas raccord avec celui des interviewers (j'ai notamment le souvenir désagréable de l'agressivité ouatée de Pascale Clark il y a quelques années, sans parler des sorties d'Aymeric Caron sur le plateau d'ONPC) : l'auteur du livre a raison, c'est bien de lynchage médiatique qu'il est question et cela m'a toujours gêné.
Lorsqu'on se rend vraiment compte de cela, lorsqu'on croise certaines données, on s'aperçoit que tous les journalistes sont bel et bien nourris à la même matrice (et ce n'est pas être ni populiste, ni sympathisant de partis politiques extrêmes que de reconnaître cela !).

C'est vrai, après tout : notre système de pensée peut très bien être le résultat d'une manipulation basée sur une forme de répétition doucereuse (discours toujours identique mais déversé sous diverses formes).
Une manipulation qui ne serait pas forcément planifiée et réfléchie en haut-lieu (ce qui reviendrait à marcher sur les plates-bandes de la Théorie du Complot), mais distillée dans nos médias depuis des décennies.

A l'aide de nombreuses contradictions pointées par l'auteur, la démonstration s'avère souvent convaincante, étayée avec un talent certain.
Mais...
... aurais-je été victime d'une autre forme de manipulation à la lecture de ce livre ? Mon libre-arbitre aurait-il été mis à mal par quelques sophismes bien amenés ?
Serais-je victime d'un manipulateur qui me rangerait à sa cause par la mise en garde contre un plus grand projet de formatage des esprits ?

Car oui : pourquoi les seuls hommes politiques nommés voués aux gémonies par l'auteur se limitent à Hollande, Valls et Hidalgo ? Pourquoi la moulinette décapante de l'auteur ne vise que les hommes de gauche ? Dans un ouvrage dont la thèse se veut universaliste, pourquoi ne pas tirer aussi à boulets rouges sur la classe politique en général, indépendamment de son bord politique, surtout lorsqu'un chapitre est entièrement consacré aux petits privilèges des serviteurs de l'Etat ? (cooptation, népotisme, gros profits, gabegie, administration outrancière, etc...).

L'auteur est certes décomplexé, mais lorsqu'on se prononce au nom de l'objectivité la plus totale, lorsque l'on écrit sous une forme accessible au plus grand nombre en maniant le sarcasme et l'ironie dans le but d'ouvrir les yeux du lecteur, alors encore faudrait-il commencer - je pense - par faire soi-même preuve d'une honnêteté intellectuelle sans faille.
C'est regrettable, car à mes yeux, cela décrédibilise en partie les efforts de rhétorique engagés par l'auteur.

La lecture de ce livre est néanmoins intéressante car il nous est rarement donné de lire des choses remplies d'une telle hargne.

Je remercie Babelio et les éditions La Mécanique générale pour m'avoir permis de remporter ce livre dans le cadre de la Masse Critique du mois de mai 2016.
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La vision d'Obertone des femmes développée dans ce livre est absolument sidérante. J'invite à lire la page 193 à 196 (de l'édition de poche) : Obertone justifie scientifiquement (en s'appuyant sur "des études" pas citées) le fait que les femmes sont beaucoup moins "exceptionnelles" que les hommes.
Oui oui ! Réellement, sincèrement, sans rire : Obertone développe longuement l'idée que les "intelligences moyennes" des hommes et des femmes sont à peu près équivalentes, mais qu'il y a beaucoup plus de génies hommes que de génies femmes (tout comme beaucoup plus de cancres hommes que de cancres femmes). En clair, les hommes ont une amplitude beaucoup plus élevée que les femmes : il vont beaucoup plus bas que la moyenne (il y a plus de décrocheurs H que F), mais aussi beaucoup plus haut (il y a plus de surdoués H que F), alors que les femmes restent massivement dans la moyenne. Elles ne descendent pas très bas, mais elles ne montent pas très haut. Ceux qui sont capables de monter très haut, de développer les intelligences supérieures et le génie, ce sont les hommes.
Ce qui explique pour Obertone que s'il y a bien 60% de doctorantes femmes, il n'y ait rien d'illogique à ce qu'elles occupent seulement 20% des postes de chercheur : les intelligences supérieures sont toujours des hommes, donc même s'ils sont minoritaires dans les doctorants, c'est eux qui développeront les meilleures idées et obtiendront au mérite les postes de chercheurs, logique.

Dommage car Obertone développait bien quelques idées qui mériteraient la parole (par exemple sa critique de la parité, très bien vue : à quand la parité dans les écoles de puéricultrices, à l'école de la magistrature, etc. : pourquoi la parité dans un sens et pas dans l'autre ?)

Mais avec de tels arguments sur l'infériorité naturelle des femmes, comment dire... je ne pensais pas que cela existait, que je lirais cela un jour, dans un livre écrit en 2015.

Que faut-il penser d'un livre qui dit des choses fort intéressantes, par exemple, sur l'unanimisme des médias et la faillite des intellectuels, mais qui justifie aussi quelques pages plus loin l'infériorité naturelle des femmes par le fait que "les génies sont tous des hommes" ?
Pour ma part, j'en dis que l'ensemble du propos est totalement discrédité.

A noter aussi les pages terriblement dérangeantes sur l'eugénisme dont Obertone regrette qu'il ne soit pas institué par un Big Brother dont la main tremble au moment d'empêcher les "porteurs de gênes dégénérés" de se reproduire.
Je cite, page 378 :
"N'importe qui doit avoir le droit de se reproduire, et puisque n'importe qui s'en prive justement moins que la moyenne, nous devenons n'importe quoi."
Suite à quoi, Obertone dénonce le fait divers suivants : un couple de déficients mentaux a eu 5 enfants. Je le cite "Déficients mentaux, cinq enfants, et nous ne prendrons aucune mesure pour les interrompre. [...] Pendant ce temps-là, les féministes encouragent les femmes des classes supérieures à avoir peu ou pas d'enfants."

J'avoue que je n'avais pas conscience que ces idées sur l'infériorité naturelle des femmes, ainsi que sur les handicapés qu'il faudrait stériliser, existent encore en 2015. Ce livre m'a permis de prendre conscience que ces idées existent encore.


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Cette critique peut heurter la sensibilité de certains lecteurs.

- critique de Julie Lyon -
:

" - La vision d'Obertone des femmes développée dans ce
livre est absolument sidérante. J'invite à lire la page
193 à 196 (de l'édition de poche): Obertone justifie
scientifiquement (en s'appuyant sur "des études" pas
citées) le fait que les femmes sont beaucoup moins
"exceptionnelles" que les hommes.
Oui oui ! Réellement, sincèrement, ans rire Obertone
développe longuement l'idée que les "intelligences
moyennes" des hommes et des femmes sont à peu
près équivalentes, mais qu'il y a beaucoup plus de
génies hommes que de génies femmes (tout comme
beaucoup plus de cancres hommes que de cancres
femmes). En clair, les hommes ont une amplitude
beaucoup plus élevée que les femmes : il vont
beaucoup plus bas que la moyenne (il y a plus de
décrocheurs H que F), mais aussi beaucoup plus haut
(il y a plus de surdoués H que F), alors que les femmes
restent massivement dans la moyenne. Elles ne
descendent pas très bas, mais elles ne montent pas
très haut. Ceux qui sont capables de monter très haut,
de développer les intelligences supérieures et le
génie, ce sont les hommes.
Ce qui explique pour Obertone que s'il y a bien 60% de
doctorantes femmes, il n'y ait rien d'illogique à ce
qu'elles occupent seulement 20% des postes de
chercheur : les intelligences supérieures sont toujours
des hommes, donc même s'ils sont minoritaires dans
les doctorants, c'est eux qui développeront les
meilleures idées et obtiendront au mérite les postes
de chercheurs, logique.
Dommage car Obertone développait bien quelques
idées qui mériteraient la parole (par exemple sa
critique de la parité, très bien vue : à quand la parité
dans les écoles de puéricultrices, à l'école de la
magistrature, etc.: pourquoi la parité dans un sens et
pas dans l'autre ?)
a
Mais avec de tels arguments sur l'infériorité naturelle
des femmes, comment dire... je ne pensais pas que
cela existait, que je lirais cela un jour, dans un livre
écrit en 2015.
Que faut-il penser d'un livre qui dit des choses fort
intéressantes, par exemple, sur l'unanimisme des
médias et la faillite des intellectuels, mais qui justifie
aussi quelques pages plus loin l'infériorité naturelle
des femmes par le fait que "les génies sont tous des
hommes" ?
Pour ma part, j'en dis que l'ensemble du propos est
totalement discrédité.
A noter aussi les pages terriblement dérangeantes sur
l'eugénisme dont Obertone regrette qu'il ne soit pas
institué par un Big Brother dont la main tremble au
moment d'empêcher les "porteurs de gênes
dégénérés" de se reproduire.
Je cite, page 378:
"N'importe qui doit avoir le droit de se reproduire, et
puisque n'importe qui s'en prive justement moins que
la moyenne, nous devenons n'importe quoi."
Suite à quoi, Obertone dénonce le fait divers suivants :
un couple de déficients mentaux a eu 5 enfants. Je le
cite "Déficients mentaux, cinq enfants, et nous ne
prendrons aucune mesure pour les interrompre. [...]
Pendant ce temps-là, les féministes encouragent les
femmes des classes supérieures à avoir peu ou pas
d'enfants."
J'avoue que je n'avais pas conscience que ces idées
sur l'infériorité naturelle des femmes, ainsi que sur
l'eugénisme dont Obertone regrette qu'il ne soit pas
institué par un Big Brother dont la main tremble au
moment d'empêcher les "porteurs de gênes
dégénérés" de se reproduire.
Je cite, page 378:
"N'importe qui doit avoir le droit de se reproduire, et
puisque n'importe qui s'en prive justement moins que
la moyenne, nous devenons n'importe quoi."
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Suite à quoi, Obertone dénonce le fait divers suivants :
un couple de déficients mentaux a eu 5 enfants. Je le
cite "Déficients mentaux, cinq enfants, et nous ne
prendrons aucune mesure pour les interrompre. [...]
Pendant ce temps-là, les féministes encouragent les
femmes des classes supérieures à avoir peu ou pas
d'enfants."
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J'avoue que je n'avais pas conscience que ces idées
sur l'infériorité naturelle des femmes, ainsi que sur
les handicapés qu'il faudrait stériliser, existent encore
en 2015. Ce livre m'a permis de prendre conscience
que ces idées existent encore. " - fin -

Abject ce type.Je n'ai pas grand chose à rajouter à la critique excellente de Julie Lyon.
Si ce n'est que la gauche et le système politico-mediatico-judiciaire a tellement débilement censuré et crié au loup sur tous les sujets , à tout bout de champ , et criminalisé tout et absolument n'importe quoi que quand le loup arrive personne n'y croit et s'y jette même corps et âme comme des damnés assoiffés et affamés en se disant c'est magnifique ! C'est extraordinaire ! C'est pas de gauche ! Et ça se dit pas à la télé ouh , ouh , ouh , donc c'est vrai ! Alors qu'avec les éditions Ring leurs " consommateurs " ne s'aperçoivent   même pas que c'est pas parce que le gouvernement le dit pas ou que ça passe pas à la télé qu'ils ne boivent pas de la pisse ou ne mangent pas de la merde !  ...
Tu peux prohiber n'importe quoi , tout le monde se jettera dessus comme des bêtes , c'est le principe de la prohibition d'ailleurs.
Par contre grand génie de la supériorité naturelle et biologique des hommes , Virginie Woolf , Doris Lessing , Gertrude Stein , Mary Shelley , la philosophe simone Weil , Marie Curie , et sainte Jeanne d'Arc t'écrasent petite teigne !
comme l'infini à l'échelle d'un brin de poussière...
Tapez son nom sur google et regardez bien sa tête , une blague ce mec  !
Quand on a pas le courage de tuer alors qu'on mouille en secret pour des assassins et des salopards comme Anders Breivik on se fait éditer par Ring avec des couvertures rose bonbon : ça aussi c'est une forme de hiérarchie finalement.
Après aux États-Unis les démocrates ont de faux néo-nazis et Ku-kux-clan payés pour faire de l'agit-prop contre leurs adversaires politiques républicains donc à voir comme il est discret sur sa vie privée et à un nom de plume - courage légendaire c'est sûr - donc les éditions Ring à quoi ils jouent vraiment à faire systématiquement nimp et publier de la merde à voir mdr .
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critiques presse (1)
Lexpress
15 janvier 2015
L'auteur de La France Orange mécanique entend s'attaquer dans son nouveau livre, [...] aux éditions Ring, au "conditionnement" des masses par le système. Avec des conclusions invraisemblables.
Lire la critique sur le site : Lexpress
Citations et extraits (97) Voir plus Ajouter une citation
Je m'appelle… peu importe mon nom, pour vous ce sera… Smith.
J'ai su très tôt qu'un jour j'atteindrais le sommet de cette belle et grande pyramide qu'est le Parti.
J'ai toujours voulu en être, entrer dans le saint des saints.
Au début, sans savoir, par " idéalisme ". Puis mes raisons se sont clarifiées d'elles-mêmes : servir pour se servir, et être servi. Voilà tout ce que je voulais.
Aujourd'hui, je suis un membre éminent du Parti intérieur et de la Police de la Pensée. Grâce à ce poste, j'ai tout ce que je veux.
Je n'ai aucun problème avec les rapports de force, la manipulation et les coups bas. C'est l'effort de guerre qui permet à Big Brother d'être ce qu'il est, et c'est ainsi que je peux en tirer pleinement profit. Échange de bons procédés.
Je ne suis pas le seul à agir de la sorte. Nous sommes légion.

Chapitre 2 : Le monde perdu.
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« Malgré tous les beaux discours, l’objectif de la plupart des écoles, y compris les universités est le conditionnement social plutôt que le développement de l’individu », notait le biologiste René Dubos.
L’Education nationale OBLIGATOIRE, troisième bastion du parti après l’information et l’université, est une tentative de contrôle des pensées, de la culture et plus habilement de la morale.
Pensée par les universitaires, dispensée par les enseignants, elle a l’étonnante propriété d’être sublimée par les élèves eux-mêmes. Leur examen « moral », tacite, est permanent, et ils progressent autant GRACE A LEUR CONFORMISME que grâce à leurs connaissances objectives.
En France, tout ce qui est institutionnel ne peut qu’être aux ordres de la morale dominante. CNRS, Education nationale, et même la hiérarchie policière.
Le non-conformisme est toujours écarté. […]
Nos universités, d’inspiration soviétique, abritent 95 % d’intellectuels proches du Parti, de pétitionnaires professionnels qui cadenassent l’ensemble des disciplines dites « sciences humaines », les plus politisées et médiatisées. Ceux qui rédigent manuels et programmes, comme les journalistes, réécrivent le passé, recréent l’homme, contrôlent le savoir. Leur seule obsession est de dominer le monde universitaire et de maintenir cette position.
Pour asseoir leur légitimité, ils consacrent beaucoup de temps à l’obtention de diplômes reconnus, à travailler dans des écoles prestigieuses, uniquement pour se donner une forme d’autorité mandarinale, qu’ils pourront distribuer eux-mêmes à leurs bons élèves. LE DIPLOME EST UN BREVET DE CONFORMISME.
Le Parti a réussi à imposer une large coalition de diplômés ayant dûment accompli leur interminable cursus, qui ne se donnent qu’une seule mission : maintenir entre eux et les autres cet interminable cursus. Plus il en coûtera pour entrer dans le club, plus la place sera prestigieuse, plus leur statut en dépendra, PLUS LE REEL SERA MAINTENU LOIN DE NOS ETUDIANTS.
Nous avons fait en sorte que personne ne puisse bousculer notre ordre établi de lécheurs de bottes.
(Ch. VI A L’ECOLE DE DRESSAGE p. 232->234)
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Il n’y a pas de différence réelle entre gouvernants et journalistes : ils vivent du même argent, le tien. Le lecteur et l’électeur, c’est une seule et même dupe.
[…] le seul groupe France Télévisions touchera 2,48 milliards d’euros de redevance en 2015. Merci, Monsieur Moyen. Et ceux qui ne sont pas directement aux mains de l’Etat sont tout de même financés par l’Etat. En particulier les journaux à l’histoire la plus noble, les amis de Pol Pot, de Mao, de Staline, comme « Libération », « L’Humanité », « Le Monde », qui ont soutenu les plus sympathiques régimes de l’histoire contemporaine.
C’était une autre époque ? Tu crois qu’ils ont fait amende honorable ? Dans les faits, tous continuent à prôner EXACTEMENT ce que prônaient Pol Pot, Mao et Staline. Etatisme total, redistribution des richesses, contrôle de la pensée, révolution culturelle, lynchage des saboteurs. Grâce à eux la France est mentalement communiste. […]
Pour justifier le fait que tes impôts maintiennent en vie ces journaux que personne n’achète, on a osé te faire avaler l’idée qu’ils constituent notre « patrimoine national ». Personnellement, je trouve ça très drôle, surtout si on tient compte des centaines de monuments historiques que nous laissons à l’abandon, du nombre d’abbayes et de châteaux qui tombent en ruine sous ton nez…[…]
Subventionner la presse, c’est exactement comme si on obligeait les gens à acheter les journaux qu’ils ont choisi de ne pas lire. L’URSS n’a jamais fait mieux. Le lecteur ne souhaitant plus financer la propagande, le journal perd de l’argent, l’Etat paie la différence avec vos impôts. […]
« Le Monde » et « Le Figaro », qui prônent régulièrement la réduction des dépenses publiques, reçoivent chacun 16 millions de subventions directes par an. « Libé », « Télérama » ou « La Croix », 10 millions. « Le Nouvel Obs », 8 millions. Le total des aides à la presse, « qui n’ont pas démontré leur efficacité » selon la Cour des comptes, dépasse 400 millions par an. […]
Les annonces légales constituent la plus belle – et la moins connue – de nos finances déguisées. Quelques dizaines de milliers de collectivités sont obligées de payer aux journaux des annonces régulières, en général entre 100 et 200 euros l’unité, soit près de 900 millions d’euros d’argent public par an (Rapport Balluteau, 2005).
(Ch. IV JOURNALITARISME p. 135 -> 139)
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Couvés avec gourmandise par nos formateurs, ces jeunes n’ont bien entendu aucun « esprit critique », même si c’est la définition qu’ils donnent à leur « indignation ». C’est pour ça qu’on les cajole. Dès avant leurs études [de journalisme], ils manifestaient un grand potentiel de servilité. Dans les écoles de journalisme, horizon des événements de la pensée unique, les étudiants sont comme des spectateurs de Nicolas Bedos. A part un curieux ou deux distraits, ils paient leur place en connaissance de cause.
Ces écoles offrent une palette technique et méthodique de connaissances à des individus pour la plupart déjà formatés, en tout cas idéologiquement compatibles avec le Parti. Dans la dynamique militante, l’effet de groupe inter-étudiants est tout aussi important – sinon davantage – que l’encadrement. Ils s’entraînent les uns les autres. Et au bout du compte ils n’ont pas le choix : soit ils adhèrent avec zèle à la morale de ce biotope, soit ils divisent par mille leur chance d’y survivre. Les étudiants sont choisis, embauchés puis dirigés par des journalistes.
Cause ou conséquence, le métier n’attire quasiment que les gens de gauche, pour qui la carte de presse est l’équivalent d’un diplôme de supériorité morale.
Le reste de leur carrière, c’est du remplissage. Tenter de dissimuler l’orthodoxie de fond par l’hérésie formelle. Produire avant tout. Copier et recopier surtout. Vérifier, c’est compliqué. Penser n’en parlons pas. Les « articles de fond » sont expédiés en quinze minutes. Les éditoriaux sont pondus en un soir. Jamais aucune réflexion sur les phénomènes complexes qui sous-tendent ce qui se passe, et c’est très bien comme ça.
(Ch. III LES DEUX MINUTES DE HAINE p. 102-103)
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Les faits ne sont pas favorables à notre morale. Nous devons donc modifier les faits. Se contenter de les restituer, faire du journalisme, n’est pas possible. Altérer le réel, voilà notre pouvoir.

En cas de réel intrusif, un bon journaliste doit avoir le réflexe de pallier son illégitimité en composant les numéros d’experts, toujours les mêmes, affichés sur le mur de son bureau. C’est la dernière étape du cycle de la machine à laver médiatique.
Le prélavage, c’est l’AFP, les JT, les éditoriaux. Le lavage, c’est la presse. Le rinçage c’est l’humiliation par les « chroniqueurs » et le « Petit Journal ». Enfin arrivent les « spécialistes » pour l’essorage, avec dossier « fouillé », « article de fond » pour « briser les idées reçues », « déconstruire les visions simplistes » « dénoncer les causes réelles des problèmes ». « Les savants d’aujourd’hui sont une mixture de psychologue et d’inquisiteur ». Ce sont les cautions du régime, ou plutôt ses agents d’entretien, qui passent le réel à la javel et tentent de tout faire disparaître, les témoins et les faits. Après leur intervention seulement, on peut te laisser sécher en paix, jusqu’au prochain cycle.
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