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La France glisse-t-elle lentement vers un état d'ultraviolence à la Burgess ? Malgré les vigoureuses argumentations de l'auteur, je suis loin d'être convaincu. Argumentation composée essentiellement de compilations de faits divers tirés de journaux (tout en accusant ces mêmes journaux d'étouffer les vagues de violence, cherchez l'erreur) et de parallèle avec le taux d'immigrés dans la région. Mais en attendant l'arrivée des précogs et d'un système à la Minority Report, ces actes se poursuivront, et il faut un peu plus de travail pour parler de vagues récentes de violence.

Les points de comparaison avec l'ancienne époque sont franchement ridicules. Ah, les gentils meurtres entre amis de longue date, qui, après une dispute un peu virile, se cassent le crâne par accident, plongeant l'assassin dans le remord éternel. Ah, le bon sens d'antan, présent encore dans nos campagnes, avec son respect inné de l'autorité et la crainte d'encourir la colère paternelle. L'assassinat, y a pas à dire, c'était mieux avant ! On retrouvera les mêmes faits qu'aujourd'hui dans les journaux des années 1900 si on s'en donne la peine.

Pourquoi accuser le gouvernement de laxisme, alors qu'au contraire, on a droit depuis plusieurs années à un durcissement des lois (peines planchers, plus grande sévérité envers la récidive, ...) ? Pourquoi accuser les féministes de ne se préoccuper que de la suppression du mot « mademoiselle » au lieu de penser au viol ? En juin 2012, une campagne sur le viol a justement été lancée, suscitant critiques (« fallait voir comment elles étaient habillées aussi ») et indignation (avoir mis le viol conjugal sur le même plan que le viol « normal »). Après avoir épluché autant de journaux, c'est quand même curieux que ça ait échappé à l'auteur.

Qu'il y ait des problèmes en France, c'est évident, et personne ne le niera : les prisons sont délabrées, la police pas assez financée, les délais entre les faits et les jugements sont de plus en plus absurdes. Mais mettre ça sur le compte de l'aveuglement volontaire des autorités (un peu) et de l'immigration (beaucoup), c'est se tromper d'ennemi.
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D'entrée de jeu on va clarifier les choses concernant ce bouquin, ce n'est pas un brûlot hautement subversif et fascisant (à part peut être pour les amis de Godwin). Nier les faits c'est refuser d'ouvrir les yeux sur une réalité qui dérange ; il suffit de regarder les infos pour comprendre que la police ne fait plus le poids face à des malfaisants lourdement armés et n'ayant visiblement plus aucun repère moral, que la justice s'emmêle les pinceaux en se la jouant « social » plutôt que répressif. L'auteur ne tire pas à bout portant sur la Droite ou la Gauche ce n'est plus une question de partis (« La droite n'était pas plus responsable que la gauche : elle avait simplement le laxisme plus discret« ), les gouvernements successifs, de Droite comme de Gauche, ont tous préféré la politique de l'autruche et la culture de l'excuse plutôt que de prendre le mal à la racine.

Oui l'auteur réclame une justice plus répressive avec de véritables condamnations-sanctions et donc des peines de prison sérieuses à la clé (ne serait-ce déjà que l'application des peines prévues par le Code Pénal), ça me semble être la moindre des choses pour une société supposée civilisée de protéger ses citoyens en empêchant la vermine de nuire. Ce n'est pas faire dans le hautement sécuritaire que de demander que les lois soient respectées par tous, aujourd'hui la vermine ne craint plus ni la police, ni la justice, même s'ils se font coincer ils savent qu'avec les remises de peines et autres aménagements ils ne resteront pas longtemps derrière les barreaux.

Seulement voilà mettre les nuisibles en prison ce n'est pas politiquement correct et puis ça obligerait à se pencher sur le paysage carcéral français (qui n'est guère reluisant) ; pourquoi ne pas construire plus de prisons alors ? Ca coûte cher ? Que nenni, financièrement la criminalité coûte bien plus à la société. C'est juste que ça sonnerait comme un constat d'échec pour les politiques plus soucieux de leur image que de la sécurité de leurs concitoyens. Forcément construire plus de prisons serait reconnaître que la réalité criminelle en France doit être considérée comme préoccupante… Qu'ils continuent la politique de l'autruche et ça finira par leur péter à la gueule !

L'auteur ne mâche pas ses mots mais d'un autre côté je vous mets au défi de me démontrer qu'il a tort, personnellement je n'ai pas envie de trouver des excuses à ces parasites, un parasite ça s'écrase ça ne se cultive pas. Désolé si ça vous choque mais je préfère garder mon empathie et la politesse pour les victimes et leurs proches plutôt que de les gaspiller pour de la racaille.
Lien : http://amnezik666.wordpress...
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Je viens de finir ce livre et force est de constater que je suis assez grande et assez critique pour dire qu'il est juste et malheureusement tellement à l'image de notre société !! Malgré le fait qu'après cet avis personnel on me traite de "sale penseuse FN" .. Que nenni je réponds, car je connais les difficultés que j'ai rencontrées juridiquement pour faire valoir les droits de ma fille face à une agression physique et plus tard une menace de viol alors qu'elle n'était encore qu'au collège ( donc moins de 15 ans) !!! "Posez une main courante ça suffira..." Et bien non je m'y oppose car cela constitue les prémices d'une dérive générale et je dis NON car en mère de famille je m'y oppose " bec et ongle" et j'ai porté plainte malgré les pressions du commissaire de police et consort... En suis je pour autant raciste ? Absolument pas !! le débat a glissé une nouvelle fois car manipulé par les médias en faveur d'une politique que ne protège plus le citoyen honnête.Je fais simplement appliquer mes droits et que celui qui n'est pas content m'en fasse part.... je saurai quoi lui répondre !!!
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C'est un excellent livre.
Ne serait-ce que par la hargne que développent les médias à le décrédibiliser. Malgré tout, il passe quand même sur certaines chaines, ils introduisent le vers dans le fruit de leur hauteur, eux qui diffusent à longueur de temps la parole unique progressiste.
Ce livre dérange par l'énumération de l'injustice que rencontrent les gens honnêtes, et surtout victimes.
Comme le rappelle Monsieur Obertone, tous les accusés ont des excuses, et par diverses manières décrites dans ce livre, n'effectuent pas les petites peines qu'on a la gentillesse (la justice !) de leur accorder.
Une grande majorité (silencieuse) va enfin pouvoir s'exprimer dans les discutions de groupes et pouvoir se défendre et contre-attaquer devant les bénis-oui-oui qui ne voient et n'entendent que ce que les médias leur assènent à longueur de journée.
Je suis ravi d'avoir lu cet excellent livre et je vais suivre de près l'activité de cet homme courageux.
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Excellent essai politique.
Ce livre nous montre, grâce à de nombreux faits divers, de nombreuses sources, et des statistiques bienvenues pour appuyer la théorie, la triste réalité de l'insécurité dans notre beau pays.
Il part des coupures de presse décrivant les violeurs, les agresseurs, les bandes des cités.
Il constate que les agresseurs sont paradoxalement victimisés par la presse et le milieu politique.

Puis Obertone pose une question fondamentale:
Commentla société en est elle arrivée à défendre ses ennemis contre elle meme ?

C'est la manipulation des avocats et des psychiatres qui racontent l'enfance malheureuse, et la bonne conduite. On relâche les coupables très rapidement, et ils recommencent beaucoup plus qu'on ne pense. Il donne en particulier 3 exemples au parcours identique :.
Viol.prison. libéré.viol.prison.libéré. viol + meurtre. prison....
C'est aussi la manipulation des hommes politiques de droite qui jouent les gros bras sans agir, et des hommes politiques de gauche, dont le discours se résume à ceci : "elisez moi, je suis gentil".
Tous ces hommes influents de gauche, avocats, psy, intellectuels, professeurs, politiques, appliquent la "morale hors-sol". L'enjeu est d'être moral jusqu'à s'en auto-flageller (culpabilisation), sans quand même habiter dans les cités ! ...au détriment des valeurs d'avant 1970 : compétition, recherche, etc...
Pourquoi ?
Ces gens votent à gauche.

75.000 viols par an,en France!
13.000 vols par heure !
Comment en est on arrivés là ?
Les prisons sont remplies de 70.000 prisonniers, dont 43.000 maghrebins, ou descendants de maghrébin. Il ne faut pas le dire, c'est tabou ! Ne pas STIGMATISER !
Tout le monde a le droit de réussir, tout le monde est égal, dans la république des bisous.
Sauf que "les jeunes" des cités, en majorité maghrébins ou d'origine maghrébine, n'ont pas les mêmes valeurs que les autochtones : Les autochtones font la compétition au mérite. les jeunes des cités ont pour cible la société française.
De quelques milliers de maghrébins en 1960, une immigration massive, 100.000 tous les ans, nous conduisent à plus de 6 millions de maghrébins, musulmans, individus d'origine maghrébine et sub-saharienne.
12 millions de non-autochtones en France. C'est le pays européen où il y a, en pourcentage, le plus d'individus non autochtones.
Plus de 60% des délinquants sont d'origine africaine.

Les prisons, construites pour 50.000 délinquants, en accueillent 70.000. Il faudrait 300.000 places, afin de placer les individus dangereux et lesrécidivistes en prison à vie sans réduction de peine.
Les Etats Unis ont durcit les peines de prison. Et la criminalité baisse.

A quoi est due cette délinquance ?
Est ce la pauvreté, le getthoisme, l'immigration ?
Il démontre que ce n'est pas la pauvreté.
Il démontre que le getthoisme est provoqué par les individus qui veulent se regrouper en communautés.
Obertone fait le tour de plusieurs pays, et s'apercoit que quand le pays est homogène (Norvège, Finlande), le taux de criminalité est bas.
Quand l'heterogénéité est forte (Brésil), le taux de criminalité est fort.
pourquoi ? Les valeurs ne sont pas les mêmes : 15% des musulmans de France sont pour la lapidation des femmes adultères.
Les africains ont plusieurs femmes, ou des harem. Les enfants trainent partout sans qu'on s'occupe d'eux. Ils reproduisent ces schémas dans les cités.
La France des bisous a voulu faire des africains immigrés des copié-collés des Francais. Ce n'est pas possible !
En créant l'assistanat, toujours dans un but d'égalité, avec diverses allocations, non seulement ont atire ces gens là, mais on entretient leur dépendance.
Dans la Nature, les plus faibles sont éliminés, ou partent. Ce que pratiquent les jeunes des cités, mais pas l'Etat Francais !

"L'égalité, triomphe des faibles, mène à la haine de tout ce que nous appelons civilisation."

"Ils ont des kalachnikovs, nous avons le lien social".

"Rien ne change, et la pression monte !"

"Quand la réaction limite aura t-elle lieu ?"

En plus des arguments pertinents donnés, ce livre est passionnant jusqu'au bout (rare pour un essai !), et très bien écrit !

Bravo Mr Obertone !
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Un constat de la montée de la violence en France. C'est très réaliste, car la plupart des exemples sont tirés de fais divers et autres titres de la presse quotidienne. Et bien entendu, c'est un livre qui peut faire très peur aussi... Donc attention, si vous comptez le lire, à ne pas déprimer, ou à ne pas changer de personnalité après çà.
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Un livre que je suis content de ne pas avoir acheté.
Un livre que je ne regrette pas de ne pas avoir terminé.
Un livre tombé (par hasard) entre mes mains et (heureusement) vite relâché...

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Le livre se veut polémique, cette édition augmentée cite d'ailleurs deux phrases, sur la couverture, provocante. « le problème, c'est que des gens achètent ce livre » Apolline de Malherbe, Canal +. « Vous n'avez pas de preuves » Aymeric Caron, On n'est pas couché, France 2.
Un livre qui s'auto-polémique donc, ça ne présage rien de bon pour la suite, je commence à avoir l'habitude de ce genre de bouquin à scandales, seul argument de ventes.

Ouverture de l'essai, citation de Mohamed Merah, suivi d'un sommaire de chapitre dans l'ordre décroissant pour bien insister sur le danger à rebours, au cas où vous ne l'auriez pas compris avec la quatrième de couverture, puis l'incipit « Je ne propose pas de solutions […] ». J'ai eu envie de le laisser prendre la poussière sur une étagère.

Pour vous faire court, il ne représente rien d'autre qu'une sélection d'articles de faits divers et des chiffres piochés ici et là, tous allant dans le sens de l'auteur, pas d'antithèse, ni de conclusion. le premier chapitre n'est qu'un règlement de compte avec les journalistes qui n'ont visiblement pas non plus apprécié l'essai. Inutile et puérile. le reste se compose de bouts de citations puis d'une longue tirade de Laurent Obertone.

Le livre force la polémique et ça ne prend pas, je ne suis pas révolté, ni outré ou quoi que ce soit, pas plus que quand j'entends une analyse de comptoir, je passe simplement à autre chose. Comme convenu je le laisse prendre la poussière sur une étagère pour ne laisser quelqu'un d'autre se faire assommer par ce pavé lourdingue.
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Que voilà une jolie couverture propre à attirer l'oeil , mais ne l'ayant pas lu ais-je le droit d'en dire un mot , allez , je le prends : j'suis un salopard ayant le coeur à gauche , c'est grave , j'suis que faiblement instruit , quelle tare , alors de quel droit puis-je causer ici ? ... du droit de qui s'en moque . Quelques critiques , au hasard , glanées dans des revues peu recommandables : " Bien écrit , édifiant , mais racoleur " , vrai , ça racole sec ! , " Non , ce n'est pas un brulôt fascisant " , bon , je me le tiendrai pour dit , etc..... Que ceux qui ont aimé ce livre ne me jettent pas la pierre , je leur en veux pas le moins du monde , z'ont leurs idées , qui se défendent surement , mais sont pas les miennes , donc , en conséquence , je lirai pas ce livre , nan !
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Ce livre est un livre constat. La première partie est une compilation de faits divers, un bilan chiffré du niveau de violence actuel. C'est une partie qui se lit très aisément et nous plonge tout de suite dans le bain (de sang). C'est tristement divertissant car il y a du rythme, de l'action et même de l'ironie afin de dénoncer le traitement médiatique et juridique de ces faits criminels. Malheureusement tout est mélangé : les malades mentaux, la criminalité économique ou encore la violence domestique. Tous ces faits sont mis dans le même panier sans chercher à comprendre.

L'homme est un loup pour l'homme voilà tout. Laurent Obertone utilise une sorte de psychologie évolutionniste de comptoir pour justifier son racisme. Il dit néanmoins quelque chose d'intéressant :
« Les gènes sont égoïstes, la société se veut altruiste » (cette morale hors-sol est dénoncée tout au long du livre). L'auteur préconise que la société se base sur la nature est devienne donc elle aussi égoïste ou plutôt réaliste (il oppose moralistes et réalistes). Il est vrai qu'il ne faut pas se voiler la face et admettre le lien entre immigration et criminalité.

L'auteur avance donc ses thèses d'extrême droite et c'est son droit mais le problème c'est qu'il n'est pas très convaincant. Pas sûr que plus de prisons et des peines plus longues change beaucoup la situation. Comme il le dit : « La justice n'est pas là pour aider, encourager, comprendre ou soigner. Elle est là pour présenter l'addition. » Certes, mais le problème c'est que c'est le contribuable qui paie les prisons. Où trouver l'argent ? Probablement en rognant sur le budget de l'éducation qui coûte extrêmement cher et produit de piètres résultats, surtout chez les jeunes issus de l'immigration. Autre solution : faire travailler les prisonniers, comme au temps du bagne, ça les occuperaient au lieu de regarder la télé. L'oisiveté mène au vice, ne l'oublions pas.
La justice n'est peut-être pas là pour soigner mais l'auteur propose quand même la castration chimique. Cela me paraît être une idée intéressante car : « À titre individuel, les taux élevés de testostérone et bas de sérotonine sont héritables et corrélés à la violence. »



Très peu de solutions évoquées donc mais il y a une critique nécessaire du déni de réalité de la gauche, du lobby anti-raciste et des médias-chiens-de-garde.
A lire par curiosité intellectuelle même si l'auteur n'est pas très éloquent, beaucoup moins brillant qu'un Zemmour ou qu'un Soral. Son ouvrage ne semble pas très construit, il me paraît y avoir pas mal d'approximations et de contradictions. Cela ressemble plus à un cri de haine, une réaction épidermique de rejet semblable par exemple à celle de quelqu'un appelant au rétablissement de la peine de mort pour un violeur d'enfant. Un compte à rebours aussi avec ces chapitres qui s'égrainent de 10 à 0 pour finir sur cette avertissement : « Le couvercle censé contenir l'insécurité a été déplacé. Il est posé sur les foules, pour en contenir la colère. Ce sont elles qui risquent d'exploser. » 
Le but de ce livre est de faire peur. Même ça, ça n'est pas très réussi au final. Et puis il me semble plus important de comprendre. Ce qui ne veut pas dire excuser.
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