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Critique de Alfaric


"One Piece" le manga phénomène qui a déjà dépassé les 350 millions de ventes… Il fallait bien que je me lance un jour, et j'y suis allé à reculons tant l'image que je m'en faisais étaient mauvaise : la faute à toutes les fois où je suis tombé à la télé sur l'adaptation animée de bien moyenne facture, techniquement pauvre (comme la plupart des animes à saisons de 52 épisodes), et bien mal doublée (mais ça, c'est la norme depuis bien des années déjà ! VDM), en dépit d'OST que j'ai pourtant trouvées assez réussies. J'ai donc (re)découvert un shonen aux tomes bien remplis, plein de cases et de textes, qui forme une oeuvre mine de rien dense et riche. Les dessins sont bien maîtrisés même s'il on sent que les graphismes qui font la part belle aux loufoqueries diverses et variées (le fameux style d'Eiichirô Oda) piochent dans la boîte à outil d'Akira Toriyama qui avait opté pour l'épuration et le cartoonesque, je cite, « parce que c'était plus simple et plus rapide à dessiner » (d'ailleurs Eiichirô Oda refuse d'utiliser des trames, parce que ça prend trop de temps : toute la profession tombe des nues…). Il faut dire qu'il a été l'assistant de Nobuhiro Watsuki sur "Kenshin le Vagabond" (qui transformait les samouraïs de l'ère Meiji en super-héros / super-vilains) et le collègue de Hiroyuki Takei (auteur de "Shaman King", qui commençait bien, qui s'est perdu en chemin et qui a fini en eau de boudin).




Dans ce tome 16, la plupart des personnages sont victimes de l'avalanche géante provoquée par les abominables lapins des neiges… Nami terriblement malade, Sandy terriblement blessé, c'est en portant l'un et l'autre sur son dos que Luffy entame son ascension de la Tour Karine (remember Dragon Ball ^^) pour parvenir au château royal de Drum (remember le Neuschwanstein de Louis II de Bavière ^^). Epuisé, blessé, malade, ils sont remis aux « bons » soins de la doctorine Kureha, la centenaire hipster…

La deuxième moitié du tome est un long flashback consacré à l'histoire de Chopper, le petit renne mis à l'écart à cause de son nez bleu qui en mangeant un fruit du démon est devenu un humain-garou… Mais à travers son histoire, c'est celle du Dr Hiluluk que nous suivons : ce voleur repenti devenu médecin cherche par tous les moyens à trouver la formule qui rendra les hommes meilleurs comme lui est devenu meilleur… C'est un passage assez sérieux avec petite réflexion sur la bonne gouvernance opposant bons souverains, mauvais souverains et révolutionnaires, qui est développée au travers du roi Wapol qui fait une OPA sur la santé avec son toubib 20 auxquels s'opposent Kureha, professionnelle mais égoïste et cupide, et Hiluluk, amateur mais altruiste et désintéressé, véritable médecin pirate (rappelons qu'à l'heure des monarchies absolues, la piraterie constituait un contre-modèle défendant la liberté, l'égalité et la fraternité)…

Ce tome est celui qui pour l'instant m'a le plus plu, il est assez touchant, et j'aurais mis 4 étoiles sans ces saloperies d'onomatopées XXL à la con rajoutées par ce vandale de Bakayaro! Ça y est, il est de retour pour nous jouer de mauvais tours : il faut s'en débarrasser, ce mec est nuisible aux mangas car il pourrit tout ce qu'il touche !!!
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