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Critique de bleuchocolat


Au cours de cette année, George Orwell n'a cessé d'être mis à l'honneur, avec de nouvelles traductions de « 1984 » et « La ferme des animaux », mais aussi des adaptations en bandes dessinées. C'est grâce à « lecteurs.com » et la fondation Orange que j'ai pu découvrir cette adaptation illustrée par Odyr et traduite par Josée Kamoun. Je connais bien le texte, pour l'étudier avec mes classes de 3ème, et cette nouvelle traduction m'a un peu perturbée au début, car les noms des personnages sont différents de ceux auxquels je suis habituée. Ainsi, Sage l'Ancien devient « Sénateur » et Brille-Babil laisse place à « La Jacte »...personnellement, j'avais une préférence pour les premières versions des noms.
Concernant l'histoire, on retrouve le propos critique d'Orwell, dénonçant dans un apologue aux allures de fable, l'enfer que devient une utopie quand elle n'est pas préparée, quand on veut l'imposer à toute force. Après avoir chassé les hommes de la ferme du Manoir, les animaux prennent le pouvoir et organisent la gestion de leur ferme… mais très vite, ils se laissent dominer par le cochon Napoléon qui met en place une véritable dictature. Peu à peu, les commandements qui garantissaient l'égalité de tous sont foulés, bafoués, pour n'aboutir qu'à un seul : « tous les animaux sont égaux mais certains sont plus égaux que d'autres ».
Orwell fait avec ce livre une analogie assez explicite et particulièrement critique à l'égard des conséquences de la Révolution bolchévique, et de la dictature stalinienne.
Après avoir lu les deux premiers tomes du « Château des animaux », j'avoue avoir été un peu déçue par cette adaptation : disons que c'est plutôt une jolie illustration du texte qu'une bande dessinée. Je m'attendais à des vignettes, des animaux individualisés et humanisés comme dans le livre, mais les dessins ne laisse que peu de place au mouvement, c'est dommage.
Merci à Orange et aux éditions Grasset pour cette découverte, que je ne manquerai pas de partager avec mes élèves.
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