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EAN : 9782234077898
250 pages
Stock (12/09/2018)
3.93/5   34 notes
Résumé :
Que reste-t-il d’un pays disparu depuis plus de vingt-cinq ans et dont l’effacement est toujours un enjeu social et politique ? Sur les tables des videgreniers, par terre dans les hangars ou dans les entreprises délaissées, la République Démocratique Allemande (RDA, 1949-1990) est aujourd’hui un pays à la brocante, un pays à l’horizontal.
Ce livre invite à un voyage sur les traces de ce pays disparu. Dans les usines ou les écoles à l’abandon, il arrive que l’... >Voir plus
Que lire après Le pays disparu : Sur les traces de la RDAVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (8) Voir plus Ajouter une critique
Pinocchio âne âgé dans les musiciens de Brême. les débuts du pays suscitent de nombreux espoirs. le gouvernement répond par la construction d'un mur. La concurrence est forte entre ces deux Républiques. L'exercice de la dictature du parti. le manque de liberté politiquedans un pays complètement ravagé par la guerre. un mur qui sépare Berlin-ouest de Berlin-est. La Stasi devient une vaste agence de surveillance politique. le Parti communiste multiplie les structures d'encadrement de la population. Les années 70 se marquent par un dégel des relations entre l'est et l'ouest. le désir de consommation des allemands de l'est. La monnaie unique est instaurée. La RDA est morte. Une annexion ou le début de la colonisation . La rda occupe une place à parts ans le bloc de l'Est. Marx rosa Luxembourg, Liebknecht , tant de résistant au Nazisme. Échec d'une dictature .dont l'histoire est une succession de crises. Pays de brocante à l'horizontale. L'est sert de négatif à l'Ouest. l'‘urbex de la d'éprise économique. Une dememoire de Régine Robin
De non-lieux. Lla dialectique de l'effacement
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« Quand on parcourt l'ancienne RDA, partout, ou presque, s'engagent ainsi des conversations, autour de « traces », de souvenirs, de petits lieux, d'objets. Souvent, aussi, des anciens de l'Est tiennent à rappeler ce qui fut alors réalisé, ou simplement vécu, et qui a disparu. D'autres, parfois les mêmes, dénoncent différentes formes d'oppression ou de contrôle. Les petits ânes de la RDA sont rares, mais, en Allemagne de l'Est, les ruines, les friches industrielles, les plaques de mémoire, les documents à l'abandon, les objets de brocante, les petits musées personnels sont, eux, innombrables. Ces « traces » sont la matière de ce livre, mais non pas les plus visibles, non pas les plus formelles, non pas les plus officielles. »

Note : le petit âne fait référence à « Pinocchio » petit âne du zoo d'Halberstadt, en ex-RDA

Selon Carlo Ginzburg, l'histoire est irrémédiablement liée au concret, et l'historien tel un chasseur d'indices, traquant des signes marginaux en apparence négligeables, des traces souvent considérées comme non révélatrices, peut retrouver le fil ténu de l'histoire et saisir une réalité profonde, impossible à atteindre autrement. Bâtiments abandonnés, sacs-poubelles éventrés, objets du quotidien, musées individuels faits de bric et de broc, ce sont ces traces de l'Allemagne de l'Est que l'historien Nicolas Offenstadt a suivi, loin des politiques mémorielles des grands musées allemands.

Urbexer parcourant l'ex-Allemagne de l'Est, il a exploré des centaines de lieux utilisés ou habités à l'époque de la RDA et aujourd'hui en ruine, et collecté des bribes, des objets vendus dans les brocantes, des histoires de vie dans les archives abandonnées et rencontré ses anciens citoyens, de manière fortuite ou planifiée.
Nicolas Offenstadt fait « parler » les traces des lieux pour reconstituer le passé, et faire surgir en faisceau une vision historique et politique de ce pays disparu et de ce qui en subsiste, qui ne s'inscrit pas uniquement dans le prisme de l'histoire politique d'une dictature répressive, où l'Est sert de négatif à l'Ouest, selon les mots de l'historienne Sonia Combe : « À n'étudier la RDA que comme dictature, on prive de sens des vies entières qui s'étaient consacrées à l'édification de cet Etat austère et autoritaire et qui ont été flouées. » (Sonia Combe, Usage savant et usage politique du passé – La Découverte, 2009)

« Tous ces objets-traces seront au coeur de notre propos. Nous prêterons attention à leur « biographie », à leur « carrière » pour reprendre des termes utilisés dans les sciences sociales. Nous les prendrons au sérieux. C'est-à-dire que nous n'en ferons pas des reliques figées mais que nous réfléchirons à leurs trajets, aux retournements de leur emploi, à ce qu'ils disent des temps qu'ils ont parcourus, à leurs changements de statut, et ce que ces changements disent sur les humains qui les accompagnent, ou ce qu'ils leur font. »

Comme avant lui Svetlana Alexieivitch dans « La fin de l'homme rouge », Nicolas Offenstadt met en lumière dans cet essai paru en 2018 chez Stock les paradoxes du ressenti des citoyens est-allemands envers la RDA, combinant les regrets envers la protection sociale (droit à l'emploi, accès gratuit à l'éducation et aux soins…), la nostalgie de l'utopie et les espoirs qui ont succédé à la période dramatique du nazisme, malgré la dictature du parti, le manque de liberté politique et les pénuries récurrentes, les citoyens affirmant « regretter la RDA non telle qu'elle était mais telle qu'elle aurait dû être ». (Marina Chauliac, « Ostalgie sans regret »), une utopie désenchantée évoquée avec tant de puissance dans le roman de Lutz Seiler, « Kruso » (2014, éditions Verdier).

Se fondant sur une méthode peu orthodoxe qu'il a construite au fil de ses explorations, Nicolas Offenstadt passionne en montrant que l'Histoire et le rapport au passé sont une matière vivante, au fil des exhumations de ces traces qui s'effacent, des rencontres et des signes qui mettent en lumière la nostalgie ressurgissant après une période de tabula rasa, marquée par la liquidation du patrimoine industriel, la mise à l'écart des élites et l'écrasement économique et symbolique de l'ancienne RDA après la chute du Mur. Fruit d'une enquête qui s'est étendue sur plusieurs années, richement illustrée de photos de l'auteur, « le pays disparu » montre ainsi les évolutions et les contradictions qui traversent le rapport au passé des citoyens de ce pays disparu, et l'articulation complexe et mouvante entre passé et présent, entre oubli et Ostalgie.

Nicolas Offenstadt sera l'invité de la librairie Charybde (129 rue de Charenton, Paris 12ème) le jeudi 7 février en soirée pour une rencontre-discussion autour du « Pays disparu ».

Retrouvez cette note de lecture et et beaucoup d'autres sur le blog Charybde 27 ici :
https://charybde2.wordpress.com/2019/02/02/note-de-lecture-le-pays-disparu-nicolas-offenstadt/
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La RDA qui s'en souvient ? Ce pays né le 7 octobre 1949 et est mort le 3 octobre 1990. Il a vécu 41 ans. En 41 ans, la RDA a construit un système, une société, une culture, une économie, certes allemands mais de l'Est avec tout ce que cela charrie. Aujourd'hui que reste-il de ce pays après la chute du Mur, l'euphorie de la réunification, la fin de la Guerre Froide et l'entrée dans un monde multipolaire ? C'est à travers ses produits alimentaires, ses appartements et leur intérieur, ces écoles, rues, musées, hôtels, combinats industriels etc...que Nicolas Offenstadt retrace une histoire de ce pays disparu. A travers son enquête, ses découvertes ou ses redécouvertes, il interroge le concept d'Ostalgie, il met en évidence une historiographie prise en main par l'Ouest avec insistance pour faire de la dictature RDA la continuité de la dictature nazie et un effacement frénétique dans certains cas de toutes traces de ce que fut la société et l'économie socialiste est-allemandes. A côté, les Allemand.es de RDA dont beaucoup ne regrettent pas la RDA telle qu'elle était : un pays sous dictature socialiste encadré par un système policier répressif incarné par la Stasi, mais regrette ce qu'elle aurait dû être : un pays socialiste oui mais où les citoyens seraient libres, vivant en paix, ne manquant de rien, véritablement solidaire où chacun pouvait devenir quelqu'un sans se soucier des lendemains.
Nicolas Offenstadt essaie de comprendre ce regret, cet histoire. Sans jamais être tranchant mais tout en étant réaliste et direct, il nous fait découvrir, à nous Français.es, qui voyons la RDA à travers son mur, ses sportifs dopés et sa Stasi, découverte sur le tard, un pays qui avait ses héros, ses bons côtés, ses côtés sombres et cachés. Il discute de cette historiographie qui voit en la RDA la continuité du régime nazie. La RDA était un maillon de l'autre grand totalitarisme du XXème siècle mais son fondement idéologique, son fonctionnement ne relevaient pas du nazisme. Elle s'est construite en réaction au nazisme et au capitalisme.

Le livre de Nicolas Offenstadt nous présente des objets, des lieux, des statuts et leurs histoire intégrées dans L Histoire. C'est une démarche originale et intéressante car vivante quasi palpable. Il nous amène à nous demander : fallait-il quasiment éradiquer tout lieu, tout objet, toute marque, tout nom de rues etc... de ce pays, certes dictature, disparu ? Parmi les Allemand.es de l'Est, artistes, écrivains, politiques, sportifs qui certes ont cru en ce socialisme, ont soutenu, collaboré avec cette dictature, certain.es ne pouvaient-ils pas être sauvés de cette lessive, ce lessivage par leurs actions de résistants, d'anti-fascistes convaincus, d'enfants du pays ? Pourquoi avoir mis du zèle à traquer les membres de la Stasi et leurs suppôts, quand l'Allemagne a pratiqué une dénazification passive voire cosmétique ?

Pas de réponses fermes et impératives dans le livre mais des pistes de réflexion, des témoignages, parfois ambigus voire arrangés (mais l'auteur n'est pas dupe), des objets, des traces laissées malgré tout dans le paysage etc...

Quelques bémols : le début du livre m'a fait un peu penser à un catalogue où l'on passe en revue plein d'objets, de lieux les uns après les autres. Certes Nicolas Offenstadt n'est pas dupe sur certains de ses témoins mais peu de véritables démontages de leur témoignage. Idem un exposé clair de cette historiographie reprise en main par l'Ouest avec toutes ses contradictions et des portraits intéressants des détracteurs de cette reprise en main mais pareil pas d'analyse qui dépasse le concept RDA = continuité du nazisme. En revanche, une dernière partie sur les anciens de la RDA qui la défendent bec et ongles avec une commémoration chaque octobre de sa naissance. Et une belle réflexion laissée à la sagacité du lecteur : certain.es Allemand.es de l'Est bien que conscients du système policier répressif mis en place préféraient être privés de bananes et de liberté mais avaient le bénéfice d'une sécurité socio-économique et sociale quand d'autres aspiraient vraiment à être libres de leurs mouvements du corps, de l'esprit etc...et voulaient avoir la liberté de manger des bananes. Beau sujet de philosophie !
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Dans cet ouvrage passionnant, Nicolas Offenstadt nous invite à un voyage sur les traces d'un pays disparu, la RDA.
Une image frappante pour évoquer ce pays disparu, il parle d'un pays à l'horizontale, qu'on retrouve dans les objets souvenirs qui se vendent sur les tables des brocanteurs, dans les débris qui jonchent le sol des usines abandonnées....
Ce livre est d'abord un ouvrage scientifique, complet, érudit, suivant une démarche de chercheur, mais il se lit comme un roman, voire comme un roman policier.
Il regorge de rencontres avec des habitants de la RDA, de passages dans des lieux emblématiques ou improbables, il fourmille d'anecdotes passionnantes. Je me suis régalée en le lisant et il m'a donné envie de lire certains des romans cités dans le chapitre consacré aux traces littéraires de la RDA pour continuer le voyage.
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Historien et spécialiste des questions mémorielles, Nicolas Offenstadt, nous emmène dans un voyage en ex République Démocratique Allemande (RDA, 1949-1990).
Le livre est sous- titré « Sur les traces de la RDA », car c'est ce qu'a voulu entreprendre l'auteur : «  un travail sur les traces, sur la trace aussi comme figure de l'histoire, selon les principes d'une anthropologie symétrique, qui invite à ne pas lire l'histoire des «  perdants » autrement que celle des « vainqueurs », a lui donner la même consistance, à prendre autant au sérieux l'histoire des uns que celle des autres »

C'est donc un ouvrage d'exploration urbaine, à la découverte de plus de 200 sites abandonnés , de friches industrielles, d'anciennes écoles ou maisons de la culture, dans lesquelles Nicolas Offenstadt retrouve parfois des dossiers entiers d'anciens salariés ou des traces plus symboliques comme des paquets de cigarettes ou de cafés estampillés RDA. C'est la recherche de toutes les statues , plaques ou mémoriaux érigés à la gloire de certaines grandes figures de l'histoire : Marx et Lénine bien sûr , les dirigeants de la RDA comme W Pieck, les grandes figures des « partis frères » comme le Français Maurice Thorez, mais aussi les héros communistes antifascistes et résistants aux nazisme ou les socialistes anti militaristes comme Karl Liebknecht assassiné en 1919. La plupart de ces oeuvres mémorielles ont été soit déboulonnées, soit déplacées soit abandonnées à terre , sans distinction. Une volonté d'effacement et d'abandon, comme s'il ne fallait rien garder ou quasi rien de la RDA, comme si cette Allemagne là n'avait jamais existé. «  Un pays à la brocante, un pays à l'horizontal » dit il de l'ex RDA.

Ce sont aussi des rencontres faites à l'occasion de ces déambulations que raconte ce livre, des conversations avec ces Ossis (habitants de l'ancienne RDA) qui ont vu une partie de leur vie et de leur histoire « effacée » lors de la réunification. Il parle aussi des « résistances » à cet effacement et des traces que l'on retrouve de cette histoire récente dans la littérature et le cinéma : pour les Français, cela se résume essentiellement en 2 (très bons) films : « Good bye Lénine » et «  La vie des autres » !

Pour qui s'intéresse à l'histoire, c'est un livre vraiment passionnant sur le fonds et original sur la forme . On arpente l'ex RDA avec l'auteur, on rentre avec lui , parfois par effraction, dans des bâtiments à l'abandon ou dans des brocantes , à la recherche d'indices du passé , on assiste à des « journées anniversaires » de la RDA.

Nicolas Offenstadt mène ses recherches muni de vieux plans du pays; on a envie, après l'avoir lu, de refaire son parcours , son livre en mains !

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critiques presse (3)
NonFiction
22 janvier 2019
Une recherche passionnante sur les traces de l'ancienne République d’Allemagne de l'Est... et un document essentiel sur la société allemande et son travail de mémoire contemporain.
Lire la critique sur le site : NonFiction
LeDevoir
14 janvier 2019
Avec un point de départ intéressant et de la rigueur dans la démarche, Le pays disparu demeure un récit un peu figé fait de visites et de rencontres qui, sur le papier, trouvent parfois peu de consistance. L’auteur, du reste, n’a pas su dépouiller son écriture d’une tonalité trop académique.
Lire la critique sur le site : LeDevoir
LeMonde
14 septembre 2018
Nicolas Offenstadt a longtemps sillonné les ruines de l’ex-République démocratique allemande, Etat effacé en 1990. Il en livre l’histoire ordinaire dans « Le Pays disparu ».
Lire la critique sur le site : LeMonde
Citations et extraits (9) Voir plus Ajouter une citation
Effacer les traces du pays vaincu, c’était bien sûr dissoudre l’ordre socio-économique qui le fondait, remplacer ses productions et ses biens de consommation, mais c’était aussi le faire disparaître de l’espace public. Les rues ont été débaptisées, les musées et les expositions ont été modifiés ou fermés, les statues et les plaques de mémoire ont pour partie disparu, l’art public fut détruit ou négligé, et l’est encore.
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Les gens, avec la wende, ont été ravis de se débarrasser de la domination du parti, ce « père sévère », explique-t-il, mais ils n’ont pas compté qu’ils y perdaient toute la sécurité qui leur avait été assurée : la « mère protectrice » partait avec.
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Selon une rhétorique répandue, après avoir rappelé les réalisations du régime, il affirme : «on n’avait pas de bananes mais la sécurité sociale ».
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Sans nier les mérites de la vie à l’ouest, il n’en pense pas moins que l’argent ne remplace pas les idéaux : « bien que la vie en RFA soit plus simple et meilleure, il manque ce sentiment de faire partie d’un tout. Il n’y a pas de nous, mais tel ou tel. »
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Au final, ce livre aimerait convier à un voyage par trois routes. La première est la route au sens concret, qui fait se promener dans l'ancienne RDA : c'est le parcours matériel. La deuxième, plus abstraite, est une invite à s'arrêter sur ses traces pour s'interroger à propos des liens de ce passé avec le présent. La troisième, enfin, amène à penser les traces en historien, ce qu'elles sont, ce que l'on peut en faire, ce qu'on peut leur faire dire.
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Videos de Nicolas Offenstadt (23) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Nicolas Offenstadt
"Guerre", de Louis-Ferdinand Céline, édité en mai 2022, n'est pas un objet littéraire anodin, ni neutre. Dans ce manuscrit inédit, Céline s'inspire de sa propre expérience de la guerre pour dire toute sa violence. Le texte, qui précède de quelques années les plus connus des pamphlets antisémites, est plein de saillies misogynes et racistes. Et le débat sur l'unité de l'écrivain génial et du salaud antisémite et collaborateur, comme sur la manière dont doit il doit être édité, de rejaillir.
Pour en parler Guillaume Erner reçoit Alban Cerisier, éditeur chez Gallimard et Nicolas Offenstadt, maître de conférence à l'université Paris I, spécialiste de la Grande Guerre.
#céline #antisémitisme #Guerre1418 #histoire
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