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A la différence des Paupières lu précédemment, ce nouveau recueil de nouvelles de Yoko Ogawa s'inscrit moins dans le registre de la traduction de sensations que dans celui de la Rencontre, thématique qui se décline au fils de nouvelles plutôt inégales mais qui à chaque fois donne lieu à une approche, un angle différents, pour évoquer la complicité, l'empathie, les modes de communication non verbale, parfois l'incommunicabilité et toujours par le biais d'une écriture ténue comme en suspension mais qui ici m'a paru en partie ,manquer de consistance, d'incarnation sur certaines nouvelles particulièrement atones.
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Dix nouvelles de l'auteure des "Tendres plaintes", différant par le style et le sujet mais toutes empreintes du même mystère et de la même délicate sensibilité. de la plus étrange, "Ce qui brûle au fond de la forêt", nous en apprenant de belles sur l'anatomie de notre oreille, à la plus cruelle, "Morceaux de cake", elles raviront les aficionados de cette représentante majeure de la littérature japonaise contemporaine. Une lecture à savourer, en prenant son temps et se laissant imprégner par cette atmosphère si particulière, admirablement rendue par la traduction.
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Par petites touches, avec des couleurs, des vibrations, les nouvelles avancent tranquillement sur leur chemin, jusqu'à la chute finale. Parfois j'aurais préféré m'arrêter avant. Dans ces récits, j'ai glané de jolies phrases que j'ai aimé recopier. Mais, me souviendrai-je de ces histoires si légères, souvent étranges ?… Dans lesquelles je n'aimerais pas demeurer.
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Un petit sentiment de frustration au sortir de ce recueil de nouvelles de Yôko Ogawa.
Dix textes courts, par définition. Et inégaux. Peut-être est-ce normal sur ce type d'ouvrage, mais n'étant pas familier de ce type de littérature, je ne saurais dire ...
Quelques très beaux moments de poésie, avec une mention particulière à "Transit" et "Jeune fille à l'ouvrage", qui donne son titre au recueil.
D'autres plus ... disons déstabilisants ? Où l'on se retrouve à la limite du fantastique ... et même d'une forme d'horreur ? Bref, des textes qui m'ont moins accrochés ...
En revanche, j'ai apprécié ce "lien" entre ces différents textes ... la rencontre souvent inattendue, en tout cas improbable entre deux êtres, ce dialogue qui s'installe, entre deux inconnus, ou qui pensent l'être, qu'ils soient de la même famille ou de mondes opposés. Et le lien souvent ténu qui vient les unir, un souvenir, un objet, un moment fugace. Et toujours une forme de folie qui affleure ...
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Yoko Ogawa est une femme qui dérange, qui fascine et qui me touche... Rentrer dans ses oeuvres est toujours une expérience unique à vivre. À chaque lecture d'Ogawa, j ai l'impression de faire une parenthèse dans ma vie, de trouver le repos et le calme dans cette vie où tout va trop vite. Je suis à chaque fois ému par la lecture d'une de ses oeuvres. Ici, on a un receuil de nouvelles qui se lit comme une meditation avec toujours ce regard un peu tranchant, dérangeant sur les récits. Une lecture qui m a comblée.
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J'adore Yoko Ogawa. Mais j'ai trouvé beaucoup plus de plaisir à lire la plupart de ses romans que ce recueil de nouvelles. Tous ses thèmes de prédilection y sont: le mélange des traditions et de la modernité, le respect des anciens, les collections et l'importance des objects, le mystère. Mais j'ai eu une certaine difficulté à passer d'une nouvelle à l'autre, d'un univers à l'autre, d'autant plus que les histoires sont assez 'inégales' ou dans des registres très différents. Peut-être aurait fallu laisser un peu de temps entre la lecture de chaque nouvelle...
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Courtes nouvelles, situations curieuses et originales, faces à faces improbables de deux personnages qui, dans chacun de ces textes, ne se connaissent pas, ou très mal, et dont l'un, le narrateur ou la narratrice, cherche à comprendre l'autre. Mais la question reste : peut-on appréhender une personnalité, l'hérédité et l'histoire qui l'ont façonnée, simplement en observant les taches sur le parquet d'une inconnue, la jupe banale portée par une autre gamine lors d'un concours de beauté, le motif brodé sur un dessus de lit par une jeune fille retrouvée après 30 ans sans nouvelles, ou encore le cheval de bois que transporte un français croisé dans un hall d'aéroport à Hong-Kong alors que l'on rentre chez soi à Tokyo ?
Et les mots dans tout ça ? Aident-ils ou servent-ils surtout à choisir, filtrer, masquer les vérités ?
Un ensemble de textes plutôt étranges, souvent froid, parfois un peu plus touchants et chargé de nostalgie ou de mélancolie, mais dont le style, précis, concret, semble vouloir symboliser cette distance qui, quoi que l'on fasse ou dise, subsiste toujours entre les êtres humains --- même ceux qui écoutent, observent, cherchent à comprendre les autres.
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Quotidien, tendresse, banalité, touche de fantastique, poésie, il y a de tout dans ce recueil de nouvelles. Parfait pour ceux qui cherchent une diversion aux dix-quinze pages. J'aime l'écriture d'Ogawa, simple, précise, évocatrice.
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De Yoko Ogawa, voici le troisième livre que je lis, après Les Tendres Plaintes (mitigée) et Petits Oiseaux (conquise, émue et admirative). Jeune Fille à l'ouvrage est un recueil de nouvelles d'une sensibilité absolument extraordinaire, comme Petits Oiseaux, qui est un roman.
"Critiquer" un recueil de nouvelles est un exercice pas simple pour moi. Dix nouvelles sont ici éditées, le titre est celui de la première mais sied bien à l'ensemble. Elles sont à la fois différentes, pourtant l'écriture, la musique, le souffle, les unissent.
J'ai été profondément touchée par la première Jeune Fille à l'ouvrage, par sa finesse et sa pudeur ; une presque légèreté tout en douceur pour nous parler de la création et de la disparition : magnifique. Toutes les autres nouvelles sont émouvantes (Aria, Transit), parfois moins tendres (Le Concours de beauté), parfois presque sordides (La Crise du troisième mardi), parfois aussi lorsque la folie sourd, inquiétantes.
Une vraiment jolie lecture.
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Un recueil qui laisse des traces
Ne vous laissez pas berner par la couverture guillerette et le titre juvénile. Le recueil n'est pas facile à lire. Chaque nouvelle à son univers propre et l' on passe du réalisme le plus banal à l'étrange ou à la science-fiction. Mais à chaque fois il est question de mémoire et d'oubli. Certains personnages voudraient effacer toutes traces du passé, d'autres au contraire les retenir, d'autres encore perdent la notion même du temps. Chaque nouvelle m'a remuée. Je conseille de lire ce livre fort à petites doses.
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