AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,96

sur 867 notes
5
60 avis
4
57 avis
3
28 avis
2
3 avis
1
0 avis

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Cuisine et surtout calligraphie sont les deux activités principales de Hatoko qui, après la papeterie Tsubaki, a rencontré l'amour en épousant un jeune veuf et en s'attachant également à la fillette de celui-ci.

On retrouve le ton très positif des autres livres de Ito Ogawa, avec moins de surprise sans doute. Elle donne toujours de belles leçons de vie à tous ceux qui sont dans la difficulté, voire le malheur, le deuil. Elle est capable de réconforter un couple qui a perdu un enfant âgé de huit jours en trouvant les mots appropriés pour accompagner leur douleur.

L'humour est toujours présent, un humour japonais, délicat, pas toujours accessible aux occidentaux. Il est fin, sans moquerie, adapté aux situations vécues par les différents protagonistes.

Et puis la nature tient encore une place de choix dans l'écriture de Ito Ogawa qui s'émerveille devant les différentes saisons, particulièrement l'automne aux couleurs qui exaltent l'âme de l'écrivaine.

On a même quelques recettes de cuisine comme celle du thé nouveau et c'est donc toujours un plaisir de suivre Hatoko, même si celui-ci peut s'émousser quelque peu, usure sans doute normale car on reste dans les mêmes thématiques d'un livre à l'autre.

C'est un bon petit livre, plein de bons sentiments, qui offre un moment de détente joyeuse en compagnie de Hatoko, avec toujours un petit plus pour ceux qui lisent le japonais, la rédaction des lettres étant reproduite dans la langue du pays du soleil levant.
Commenter  J’apprécie          790
Ce livre est la suite de « La papeterie Tsubaki » et l'on retrouve ses personnages et son cadre délicat et japonais !
Les rituels de Hatoko, écrivain publique et calligraphe, se mêlent cette fois à sa vie personnelle puisqu'elle vient d'épouser Mitsuro et ainsi de lier sa vie avec la charmante petite Haru.
La vie quotidienne est toujours détaillée avec beaucoup de grâce, mais c'est surtout son expérience de calligraphe qui, pour moi, est la plus intéressante.
En effet elle doit faire preuve d'empathie avec ses interlocuteurs pour trouver les bonnes formulations, le bon papier et le bon timbre pour exprimer exactement ce qu'ils souhaitent : demande de pardon, lettre de réconciliation, lettre de condoléance, …

Comme le précédent, je l‘ai lu comme un conte hors du temps où les difficultés de la vie ne disparaissent pas mais apparaissent comme à travers un voile, et ma foi en ce moment ce n'est pas désagréable…
Commenter  J’apprécie          370
Suite de la papeterie Tsubaki que j'avais beaucoup apprécié ! Mais la magie n'a pas vraiment opéré avec celui-ci. Hatoko a épousé Mitsurô mais le bien-être et le bonheur n'ont absolument pas transparu, la narration est restée d'un ton égal, légèrement lassant !

Autant découvrir la calligraphie, l'évolution de la papeterie et d'Hatoko dans le premier livre était intéressant, autant celui-ci m'a semblé redondant et affadi ! Je n'ai pas retrouvé la poésie et la sensibilité du premier. La sensibilité s'est transformée en sensiblerie et la lenteur en mollesse !

Challenge RIQUIQUIS 2021
Commenter  J’apprécie          332
J'ai retrouvé avec plaisir l'héroïne du précédent opus d'Ito Ogawa « La papèterie Tsubaki ».
Hatoko exerce toujours son métier d'écrivain calligraphe, elle est maintenant mariée et s'épanouie pleinement dans sa vie de famille.
Son époux étant le père d'une petite fille, Hatoko va éprouver un amour profond pour cette enfant.
Alors que dans son roman précédent, l'accent était mis sur son travail d'écrivain public et sur la capacité d'Hatoko à trouver les mots justes pour les autres, dans ce nouveau récit, l'attention se porte sur sa vie privée et sur ses débuts en tant qu'épouse et maman.
La famille, les parents, la transmission familiale sont au coeur de ce texte doux et serein.
Une nouvelle fois, Ito Ogawa signe un roman tout en délicatesse et en subtilité.


Commenter  J’apprécie          310
J'ai découvert Ito Ogawa avec le restaurant de l'amour retrouvé, une lecture coup de coeur. Je me suis donc plongée sans hésiter dans La République du bonheur.
Force est de constater que je n'ai pas ressenti le plaisir attendu. D'abord il s'agit d'une suite , celle de la papeterie Tsubaki,livre que je n'ai pas lu, je me suis donc sentie un peu perdue au milieu de personnages qui avaient déjà vécu auparavant. Ensuite la culture japonaise est encore pour moi pleine de mystères en particulier celui entourant la calligraphie et ses arcanes , art que Hatoko maitrise à la perfection.
J'ai retrouvé cependant avec plaisir une écriture harmonieuse, des personnages en quête de bonheur sachant attacher de la valeur au moment et à l'instant présents même éphémères.
Une lecture en demi-teinte pour moi mais bien sur ce n'est qu'un ressenti très personnel .
Commenter  J’apprécie          270
J'ai préféré ce volet que le précédent La Papeterie Tsubaki.
Le livre s'ouvre sur une scène délicieuse de moments de bonheur en famille.
Hatoko affable et bienveillante est écrivain public.
Elle est admirable avec l'enfant nommé QP, elle s'efforce de s'en occuper comme de son propre enfant.
Ce récit est agrémenté de recettes et il y a une dimension sociale ainsi qu'une pointe d'épicurisme.
Commenter  J’apprécie          190
En dépit du plaisir que j'ai éprouvé à retrouver les personnages de « La papeterie Tsubaki », je n'ai pas été enthousiasmé par cette suite qui n'apporte pas grand-chose de nouveau au lecteur. Ito Ogawa y applique la même recette que dans son précédent roman pour nous conter la vie toute simple de son héroïne dans la petite ville de Kamakura.
Au programme : ballades dans la cité et visites de ses nombreux temples, cueillette de feuilles de thé et de bourgeons de pétasites, repas préparés en famille ou dégustés au restaurant et bien d'autres menus faits qui forment le quotidien et vous font une vie bien remplie. Bien entendu, il est aussi question des clients d'Hatoko et de leurs requêtes parfois fort surprenantes. Mais son activité d'écrivain public passe cette fois au second plan et s'efface derrière les scènes de vie de sa famille toute neuve.
Il ne faut donc pas attendre de ce roman qu'il vous surprenne ou qu'il vous bouleverse. « La république du bonheur » est une ode à la simplicité et aux petites joies de l'existence. C'est aussi un éloge du temps retrouvé qui nous invite à apprécier le lent défilement des saisons et nous pousse à nous extraire du tourbillon technologique que la société de l'immédiateté veut nous imposer.
Pris séparément, les romans d'Ito Ogawa sont plutôt sympas. Mis bout à bout, on se rend compte qu'ils sont tous plus ou moins construits sur le même modèle et développent les mêmes idées. Il n'est donc pas sûr que j'y retourne. A moins que l'auteur ne change de registre…

Lien : http://sfemoi.canalblog.com/..
Commenter  J’apprécie          142
C'est avec enthousiasme que j'ai ajouté ce livre à ma PAL, avec sa belle couverture et sa promesse de douceur, bonheur et sérénité. Mais malheureusement, c'est déçue que je l'ai refermé, avec cette vilaine sensation de... rien.
Le personnage principal n'est qu'effleuré, définie par son mariage et sa maternité (certainement beaucoup plus développé dans le "premier tome" qui n'est pas sensé être indispensable), les personnages secondaires sont des fantômes, vidés de toute substance, l'intrigue est inexistante mais belle tout de même dans sa simplicité (la vie passe, on mange, on rit, on pleure, on aime, on existe quoi), le cadre est beau bien que lui aussi trop peu exploité.
Au final, on s'accroche aux passages "écrivain public" qui eux apportent une réelle dimension et substance à la narration. Que ce soit avec les personnages introduits qu'avec les émotions abordées, sans parler des passages calligraphiés qui sont sublimes, ce sont ces moments que je pourrais retenir si seulement ils ne se noyaient pas dans le reste juste après.
Il fallait peut-être lire La Papeterie avant pour apprécier, mais étant présenté comme un "stand alone", il y a une vraie mollesse qu'on ne peut juste pas pardonner.

Lien : https://www.babelio.com/livr..
Commenter  J’apprécie          130
Où j'ai retrouvé Hatoko qui tient toujours la papeterie familiale et la fonction d'écrivain public.

Elle s'est mariée avec Mitsurô et, grâce à sa petite fille, elle découvre les joies de la maternité, même si elle n'a pas mis au monde QP.

Un temps d'adaptation à sa nouvelle vie, à gérer les sentiments avec la première épouse décédée de Mitsurô, puis, aprè savoir rencontré sa famille,ils ont pris la décision de vivre ensemble, Mitsurô déménageant son restaurant.

Un roman plus brouillon que le précédent, où l'accent est davantage mis sur la vie quotidienne de Hatoko.

On retrouve cependant en toile de fond quelques lettres écrites pour des clients ayant à clore des vieilles rancunes ou devant faire la paix avec un mort afin d'en porter enfin le deuil.

Les amis sont eux aussi laissés un peu de côté, mais j'ai apprécié les promenades dans les bois, les descriptions des feuillages si apaisantes ... 

Une suite semble nécessaire pour terminer ce cycle en laissant les personnages vivre leur vie, ce volume ne peut pas être le dernier ...

A suivre, j'espère ! 
Lien : http://les-lectures-de-bill-..
Commenter  J’apprécie          110
La papeterie Tsubaki m'a tellement charmée que je n'ai pas attendu longtemps pour mes retrouvailles avec Hatoko. Ce n'était pas tant de la curiosité comme lorsqu'on enchaîne les tomes d'une saga attendant les prochains rebondissements. Mais j'espérais retrouver cette sensation de félicité qui m'avait rapidement gagné à la lecture du premier tome de notre écrivaine publique. Une sensation de calme intérieur fort agréable.

Le charme n'a pas opéré cette fois-ci. Je n'ai pas trouvé le même intérêt aux missives et à leurs préparatifs, aux descriptions alléchantes de plats. Une sensation de réchauffé, d'une recette qui manque d'un ingrédient inédit pour enchanter mon palais. La pudeur du premier tome qui m'avait conquise m'a semblé souvent ici transformée en mièvrerie, notamment dans tout ce qui évoque la vie intime de notre jeune couple marié.

Cela ne change en rien mon affection pour la Papeterie Tsubaki que je relirai, c'est sûr.
Commenter  J’apprécie          100




Lecteurs (1950) Voir plus



Quiz Voir plus

Ito Ogawa

En quelle année est née Ito Ogawa

1962
1973
1984
1995

16 questions
0 lecteurs ont répondu
Thème : Ito OgawaCréer un quiz sur ce livre

{* *}