AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de yoshi73


Un roman tout en douceur et en lenteur. L'histoire se déroule au fil des quatre saisons. Hatoko a repris la papeterie familiale après la disparition de sa grand-mère qui l'a élevée et de sa tante. Hatoko a eu une éducation "dure", marquée par l'apprentissage de la calligraphie. Des séances quotidiennes depuis sa plus tendre enfance qui ne lui ont pas permis de jouer avec les enfants de son âge et qui l'ont isolée. Une éducation qui l'a poussée à la rébellion et à son départ pour l'étranger. Mais, à 25 ans, la voilà de retour. En plus de la papeterie, Hatoko propose, comme sa grand-mère, ses services comme écrivain public. Tout au long du roman, Hatoko affirme sa plume au gré des commandes qui lui sont faites : cartes de voeux, lettre de rupture, lettre d'amour,... Au début hésitante, elle trouve progressivement sa voix. Chaque lettre est retranscrite en japonais, et l'auteur détaille le soin avec lequel Hatoko choisit le papier, l'encre, le stylo, la plume qu'elle va utiliser. Rien n'est laissé au hasard. A chaque travail d'écriture elle repense aux conseils et à la façon de faire de sa grand-mère.
L'histoire se passe dans une ville qui semble vivre hors du temps. Les journées d'Hatoko sont rythmées par l'ouverture de sa boutique, les discussions (toujours autour d'un thé différent) avec ses clients pour bien cerner leur personnalité et écrire la meilleure lettre possible, les échanges avec sa voisine Madame Barbara et les personnes qui croisent sa route.
C'est un beau roman qui fait du bien.
Commenter  J’apprécie          150



Ont apprécié cette critique (15)voir plus




{* *}