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EAN : 9782330005238
256 pages
Leméac (Editeur) (07/03/2012)
3.62/5   155 notes
Résumé :
Huit touristes étrangers sont pris en otages. Après une importante mobilisation médiatique, l'attention de la presse internationale se détourne. Seule une ONG présente dans la région poursuit sa mission et parvient à introduire un minuscule enregistreur dans une boîte de premiers soins transmise aux otages.
L'opération réussie, les écoutes commencent. A des kilomètres de là, un casque sur les oreilles, un jeune homme mobilise toute son attention sur des voix ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (41) Voir plus Ajouter une critique
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A partir d'un incipit un peu artificiel, mais qu'on oublie vite (des hommes et des femmes auraient été pris en otage quelque part, et auraient eu le moyen d'enregistrer un souvenir particulier de leurs vies sur une bande magnétique retrouvée après l'assaut final les ayant tous laissé pour mort) Yogo Ogawa nous livre l'excellent récit de huit tranches de vies différentes.
C'est surtout ces tout petits moments en apparence insignifiants mais qui se révèlent cruciaux pour ceux qui les ont vécus.

A l'image de cette décoratrice d'intérieur, qui, étant encore une enfant, a découvert un adulte en fâcheuse posture sur une balançoire, et qui décide de l'aider à s'extraire de sa position alors qu'il est blessé en lui fabriquant une canne et en le soutenant comme elle le peut – une sorte de « monde à l'envers » où l'enfant est le support de l'adulte. Incongru ? Oui peut-être, mais plein de poésie certainement.

A l'image aussi de cette autre jeune femme, alors employée sur une ligne automatisée fabriquant des biscuits, où elle est chargée de distinguer les biscuits défectueux. Ce qui va la lier à sa logeuse, une femme revêche et malveillante avec ses locataires, mais qui va se laisser attendrir par les séances pendant lesquelles les deux femmes alignent des morceaux de biscuits défectueux pour composer des idéogrammes.

Ou encore à l'image de ce jeune homme – peut-être mon histoire préférée – on apprendra à la fin qu'il est devenu écrivain – qui, tout jeune, entre par hasard dans une salle dite « de propos informels » où l'on pratique toute sorte d'activités indescriptibles, telle que la « réunion ordinaire du club du point de devant » - une sorte d'entretien en tête à tête avec soi-même ou cette réunion de parents qui avaient perdu un enfant accidentellement, auquel le jeune homme se joint, même s'il n'a pas jamais connu ce type d'expérience. Mais peu importe, il participera parce que « à ce moment-là j'étais avec ceux qui pleuraient. En mon coeur ressuscitaient avec clarté le jeune homme accidenté en montagne et le bébé étouffé. Je serrais les mains des personnages à côté de moi avec un sentiment de nostalgie comme si je me souvenais enfin de gens qui m'étaient chers oubliés depuis longtemps. Il n'y avait pas de mensonge à cette réalité. » Et cette confession du jeune homme devenu ensuite écrivain pourrait bien être celle de l'auteure qui l'a imaginée …

Yogo Ogawa, dont j'avais tellement admiré « l'annulaire », ou « Hôtel iris » ou « le petit joueur d'échec » que j'avais chroniqué en son temps, qui est une bonne introduction à son oeuvre gigantesque, s'est patinée avec le temps. Elle a perdu un peu de son côté aride, privilégiant alors l'étrange et le fantastique pour ici gagner en humanité et en sensibilité.

A l'heure où l'on ne peut pas découvrir le Japon malgré les Jeux Olympiques qui viennent de s'y dérouler, voilà une occasion rêvée de se confiner sous sa couette ou dans son canapé et de visiter le Japon en parcourant ses huit moments de bascule de vies ordinaires, sous une plume pleine de finesse et de poésie.
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Des touristes japonais sont pris en otage dans un pays étranger. Ils ne se connaissent pas, sont presque là par hasard, concours malheureux de circonstance lors d'un voyage d'été. Mobilisation médiatique certes, mais très vite l'attention des journaux se retournent vers d'autres évènements plus croustillants que le sort de huit malheureux pèlerins. Cependant, une ONG réussit un introduire un enregistreur vocal. Cela donnera huit récits. Chacun des otages donnera un petit moment de sa vie, fait marquant ou anodin mais qui chamboula le cours de leur histoire. Puis les autorités interviennent, le massacre est évident. Pas de survivants. Sauf, cette petite bande magnétique qui sera diffusée sur les ondes hertziennes. Huit otages, huit récits, huit jours.

Cette histoire de terrorisme, de prisonniers ou d'ONG est presque anecdotique. Elle sert juste à relier entre-eux, ces neuf récits. Neuf ? Huit otages + Un traducteur qui se prêtera également au jeu. Il s'agit bien d'un jeu, celui qui a été donné aux otages de se raconter, juste pour passer le temps et ne pas sentir l'inquiétude se refermer sur leur monde. Qu'il s'agisse d'un moment d'enfance, d'une rencontre incongrue ou inspirée, ces témoignages sont souvent empruntes de nostalgie, d'émotion et de tendresse. Ils sont les liens privilégiés entre les générations, entre les Hommes et apparaissent souvent comme des moments de solidarité entre chacun.

Je suis un grand admirateur de Yoko Ogawa, depuis les origines de ses traductions. J'avais, dès le départ, été enchanté par sa première nouvelle, « la Piscine ». J'en garde encore des images fortes, malgré les années qui se sont écoulées depuis, et malgré tous les romans et autres nouvelles de l'auteur qui se sont vus défilés sou mes yeux. Son dernier recueil de nouvelles, « Tristes Revanches », m'avait légèrement désappointé. Dans « la lecture des otages », j'y ai retrouvé tout mon plaisir. L'auteur excelle toujours aussi bien dans la mise en place de ses « petites » nouvelles, y mêlant onirisme et fantaisie. Ici, la poésie prend le dessus, avec la simplicité de l'âme humaine. Pour tout vous dire, cela m'a fait penser à un autre recueil de Hiromi Kawakami, « le temps qui va, le temps qui vient ». Il y avait ce même souci du détail dans une histoire totalement banale qui enchanta mon esprit. Si moi-même, je devais mettre sur papier ce genre d'histoire sans intérêt, cela serait d‘un ennui quasi mortel, mais sous la plume talentueuse de Yoko Ogawa, cela devient des instants de pure magie et de poésie.

« le soir venu je buvais un peu de whisky en regardant les fenêtres des appartements d'en face dans la cour. Je contemplais distraitement les silhouettes qui se reflétaient furtivement sur le rideau.
C'était ça, ma vie. »

« La Lecture des Otages » est un pur single malt qu'aucun blend ne serait rivaliser, une version troublante et sensuelle qui se reflète dans mon verre.
Lien : http://leranchsansnom.free.f..
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C'est dans une zone montagneuse qu'un groupe de sept touristes et leur guide passeront les derniers mois de leur vie (c'est repris dans les premières pages). Huit otages contre une rançon qui n'arrivera jamais.

Soudés dans le malheur, ils raconteront chacun leur tout une histoire. Un moment bref de leur vie ou s'étalant sur plusieurs années. Un souvenir marquant qui remontera à la surface, souvent vécu durant leur enfance ou leur jeunesse.
Chaque récit dévoilera leur être profond, comme un ultime cadeau qu'ils feront aux vivants. Pour chacun d'eux et comme s'ils pressentaient leur fin, les derniers mots qu'ils prononceront justifieront à eux seuls leur existence.

C'est d'une belle écriture poétique que l'auteure nous conte un sujet grave, dans lequel on ne ressent ni tristesse, ni nostalgie, ni fureur.
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« Les lectures des otages », voilà un titre bien intrigant s'il en est, notamment en raison de la polysémie du mot lecture : est-ce un récit qui parle de ce que des otages peuvent lire en captivité ? D'analyses ou d'interprétations de celles-ci ? de la restitution de signaux enregistrés sous une forme quelconque ?

Un peu tout cela à la fois. Dans ce roman, un groupe de huit touristes japonais s'est fait kidnapper par un groupe terroriste, dans un pays lointain. Une ONG réussit à introduire un micro enregistreur dans un colis humanitaire, et au bout d'un moment, quand les supports pour écrire viennent à manquer, ils l'utilisent pour raconter un récit les concernant, le plus souvent une anecdote, une tranche de leur vie. Un par soir, chacun à son tour. Un membre de l'équipe de militaires luttant contre le terrorisme écoutera plus tard ces récits, narrés dans une langue qu'il ne comprend pas, ce qui paradoxalement les rendra encore plus denses et significatifs.
« Les lectures des otages » est en effet un roman grave, digne. Les récits ne sont pas anecdotiques, ils donnent à voir un bout de l'âme de leurs conteurs, qui semblent, en revenant sur leur passé, comprendre alors ce qui leur est arrivé, tout en ignorant ce qui sera leur futur, eux qui, en tant que captifs, sont au bord de leur vie, en marge de celle-ci. La mort est un motif récurrent du roman, entre la conteuse de l'épisode du lanceur de javelot qui est en deuil, celle qui rappelle à tout le monde leur grand-mère décédée, la fille qui cuisine un consommé pour sa mère en fin de vie, celui qui assiste à des groupes de paroles dont celui des personnes parlant une langue dont ils ne sont plus que le seul locuteur (on peut y voir un étrange parallèle avec la situation des otages)… On ne peut ignorer que la faucheuse teinte ce roman de son influence ; pourtant, je ne l'ai pas trouvé lugubre, tant la vie semble jaillir de ces histoires, a priori banales, mais pourtant précieuses dans leur singularité. En faisant revenir le passé, les otages effectuent une sorte de célébration de qui ils ont été, ce qui restera pour toujours, quoi qu'il arrivera dans le futur. Une manière de lutter contre leur disparition probable en laissant leur trace.

Comme habituellement dans les romans de Yoko Ogawa, les émotions sont toujours en retenue, internes, mais profondes. Il en résulte une unicité dans les récits, on a souvent l'impression que c'est le même conteur qui parle, mais cela donne une atmosphère grave qui sied bien au roman. Ce n'est pas un livre gai, mais dont je me souviendrai par le ressenti proche du recueillement qu'il a provoqué en moi.
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Neuf personnes racontent chacune un souvenir marquant de leur vie. Neuf univers différents, poétiques, intimes, à mi-chemin entre un monde de contes et la réalité. Une douce lecture d'évasion, que je vous recommande chaudement, en vous conseillant d'aborder ce livre comme un recueil de nouvelles plutôt que comme un roman.

J'avais relaté sur Babelio tout le plaisir que j'avais ressenti en lisant mon premier livre de Yôko Ogawa, « Le petit joueur d'échecs ». Je suis ravi d'avoir retrouvé dans « Les lectures des otages » tout ce qui m'avait séduit dans ma première lecture: de la poésie, de la douceur, du rêve issu de cette façon qu'a Yôko Ogawa de transformer des personnages réels en personnages de contes. J'ai également retrouvé des relations humaines magnifiques de sensibilité et de respect, dans certains textes comme « Les biscuits Yamabiko », « La virtuose du consommé » ou, surtout, « Le loir hibernant », avec son épisode touchant d'intimité d'un jeune homme qui participe à une course en portant un vieil homme sur son dos (je vous laisse découvrir les détails…).

Je mettrai également en avant « La salle de propos informels B » pour ses quelques pages décrivant un groupe de personnes qui se réunissent régulièrement pour faire vivre des langues menacées de disparition. La beauté de la sonorité d'une langue y est évoquée avec une magnifique poésie. « De ses lèvres légèrement entrouvertes s'échappait un souffle ininterrompu, continu à l'infini, comme le fil d'un vers à soie au travail », pour ne citer qu'une belle phrase.

Avec beaucoup d'enthousiasme, je vous recommande ce livre de Yôko Ogawa et mon petit doigt me dit que cela ne sera pas le dernier.

Mais considérez-le comme un recueil de nouvelles plutôt qu'un roman. En effet, les huit premiers textes ont été publiés en quatre livraisons de septembre 2008 à septembre 2010 dans la revue Chûo kôron. Dans son commentaire du 27 août 2012, traversay indique que Yôko Ogawa les a par après rassemblés dans ce roman, transformant les narrateurs en otages et ajoutant un neuvième souvenir, celui d'un membre de la brigade antiterroriste qui allait tenter de les secourir. Je ne suis pas parvenu à recouper cette information, mais elle me semble parfaitement plausible. Je reconnais que, considéré comme un roman, cet ouvrage est quelque peu décevant; mais considéré comme un recueil de nouvelles, c'est un régal !
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critiques presse (2)
Culturebox
29 mai 2012
L'écriture est imagée, précise, sensuelle et troublante.
Lire la critique sur le site : Culturebox
Telerama
07 mars 2012
Yokô Ogawa admire Haruki Murakami, et cette révérence est palpable à tous les coins de mots. Sa langue est simple, hypnotique, presque ricanante, et toujours inquiétante.
Lire la critique sur le site : Telerama
Citations et extraits (28) Voir plus Ajouter une citation
Quand j'ai entendu dans mes écouteurs la lecture des otages, le flot qu'elle évoquait en moi était le vert de la procession des fourmis coupeuses de feuilles. A l'instant où j'ai perçu la résonance de la langue japonaise, la silhouette des trois visiteurs que j'avais complètement oubliés me revint avec fraîcheur, pendant que le cortège des fourmis coupeuses de feuilles se mettait en route.
Tout en transportant quelque chose qui dépassait largement leurs corps, elles ne manifestaient pas la moindre souffrance, au contraire : non, tout va bien, je vous en prie, ne vous inquiétez pas, avaient-elles l'air de dire tout en avançant. Aucune ne faisait mine de regarder ailleurs, de vouloir se vanter ou devancer les autres. Elles savaient toutes que c'étaient naturellement leur rôle. Au fond d'une forêt fermée par les arbres, un flot vert ininterrompu s'écoulait sans bruit et sans repos. Chacune portait vers un point déterminé l'offrande dont elle était chargée.
C'est ainsi que les otages ont lu chacun leur propre histoire.
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Voilà les circonstances qui m’ont amené à devenir écrivain. A l’occasion d’interviews, chaque fois que l’on me demandait « Pourquoi avez-vous commencé à écrire des romans ? » j’étais ennuyé pour répondre. Ces circonstances étranges et ambiguës, je n’étais pas sûr de pouvoir les expliquer avec précision en peu de mots et finalement j’ai toujours triché en répondant « Non, simplement, c’est vague, cela m’est venu comme ça ». Alors, l’interviewer qui semblait comprendre qu’il puisse exister des gens ayant l’idée d’écrire des romans sans raison profonde, ne me questionnait pas plus avant.
Dans tous les endroits du monde il existe des salles de conversations informelles B.
(…) La salle de propos informels B est dissimulée dans un endroit discret d’un coin de la vile, et si l’on n’y prend pas garde, on risque de passe devant sans la remarquer. Et si j’écris des romans, c’est pour inscrire profondément en ce monde cette célébration qui se déroule dans la salle de propos informels B.
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On dit souvent qu'il existe dans le monde trois personnes qui ont le même visage que soi-même. En dehors des grands-mères mortes, on ne m'a jamais dit que je ressemblais par exemple à une actrice, une présentatrice télé ou une athlète. Lorsque le sujet de la ressemblance vient sur le tapis, il s'agit toujours d'une grand-mère morte, et leur nombre dépasse largement trois. Et pourtant, pourquoi sont-elles mortes? Pourquoi est-il interdit qu'elles soient vivantes? Parfois je trouve cela curieux. Simplement, si on y réfléchit bien, la proportion de la population qui a une grand-mère bien portante n'est certainement pas si importante. Parce que pour tout dire, une grand-mère est une vieille dame qui n'en a plus pour longtemps à vivre.
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À l’époque, je travaillais comme réviseur au bureau d’édition d’une université privée.
[…]
Là, jour après jour, je plongeais dans des strates de phrases pour y chercher les contradictions, fautes, inattentions et autres maladresses. Je m’agenouillais, me faisant le plus petit possible pour arriver à m’introduire dans le moindre espace. Tourbières, sable et petits cailloux, veines rocheuses, naturellement il y avait toutes sortes de strates, mais qu’elles tentent d’érafler mes genoux ou que la boue essaie d’obstruer ma bouche, je m’adaptais toujours à leur forme. N’y avait-il pas des repentirs ? N’y avait-il pas des manques ? Je suivais avec persévérance la pensée de l’auteur. Je respirais consciencieusement pour essayer d’entrer en résonance avec le coeur de quelqu’un que je n’avais jamais rencontré. C’est ainsi que je déposais enfin ma petite pierre rouge signalant l’endroit sur lequel j’avais porté un jugement.
Quand le livre était achevé, mes traces avaient toutes disparu. Les petites pierres rouges avaient été mises de côté, tout était en ordre, les strates couchées exactement comme elles l’étaient au départ. Personne ne se rendait compte que des gens comme moi les avaient sillonnées en tous sens.
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L’enregistrement n’est autre que la voix des huit personnes lisant chacune l’histoire qu’elle a écrite. On pense que le papier venant à manquer, elles ont continué sur des planches du sol ou des montants de fenêtre. Dans quelles circonstances ces choses-là se sont-elles déroulées ? On ne peut que le supposer à partir de leurs conversations, mais au moins il est certain que ces gens n’étaient pas désespérés au point de vouloir laisser un testament. Au fil de l’enregistrement, une communication semble s’établir avec le groupe des ravisseurs, tandis que la peur qui accompagne l’idée de mourir diminue progressivement. Entre les lectures, ils rient vraiment beaucoup. Et l’on devine à les écouter que même s’il y a des moments où ils sont émus aux larmes, ce n’est pas à cause du désespoir, mais que ces larmes proviennent du sentiment bien réel d’être en vie.
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