Go West Young Man - Intégrale

A l'Ouest, pas trop de nouveau finalement

17 dessinateurs et non des moindres (Blanc-Dumont, Boucq, Gastine, Meyer, Meynet, Rossi, Prugne, Taduc...) se relayant pour un "cadavre exquis" qui suit le parcours d'une montre de 1783 à 1938, voilà a priori, une belle idée.
Hélas, le prétexte tourne rapidement court et la plupart des histoires sont assez superficielles avec un manque de développement lié au format. Si "Deux paroles" de Prugne, "Malheur River" de Taduc ou "La Montagne qui parle" de Rossi arrivent à installer une ambiance, pour beaucoup d'autres on en reste à l'exercice de style. Les thèmes retenus sont souvent intéressants (la diffusion volontaire de la variole chez les indiens, le racisme, la guerre civile, la fin du Pony Express, la guerre mexicaine...), c'est (très) bien fait, mais au final, je trouve que l'ensemble manque trop de profondeur pour convaincre complètement.

Pour l'amour du western
Né du projet un peu fou de réunir dans un même album des pointures du neuvième art autour d'un western, Go West Young Man faisait partie des albums les plus attendus de cette fin d'année…

Malgré les apparences, n'allez pas croire qu'il s'agisse d'un recueil de courts récits disparates construits autour de la thématique du western ! Non, les histoires sont reliées entre elles par une montre en gousset en or qui va passer de main en main et qui, au cours des quatorze chapitres, sera le témoin de cent cinquante ans d'histoire de l'Amérique et de la conquête de l'Ouest… S'éloignant du western hollywoodien comme des western spaghettis, l'album dépoussière le mythe pour revenir aux sources, à ces hommes et femme dont les destins croisés ont forgé une nation…

Comme on s'en doute somptueusement mis en images par de talentueux artistes réunis par la passion commune du western et par Tiburce Oger, scénariste audacieux et inspiré, cet album est d'ores et déjà un monument du neuvième art, absolument incontournable pour tout amateur d'excellent western…
Lien : http://sdimag.fr/index.php?r..

Tiburce Oger vend bien sa salade dans son intro, et il faut reconnaître que son idée tient la route. Il nous met l'eau à la bouche avec sa montre gousset qui va traverser l'histoire de la conquête de l'ouest et dont on va suivre la trace au fil des changements de propriétaires (et de dessinateurs)...
Le problème c'est qu'elle tient la route mais pas trop la distance, son idée : d'un récit à l'autre, de proche en proche la montre perd l'identité qu'elle aurait dû garder en passant d'une main dans une autre. Elle devient juste un prétexte de moins en moins consistant.

Les dessinateurs assurent mais certains maîtrisent mieux que d'autres leur sujet, pour ce qui concerne les chevaux en mouvement notamment. le niveau est bon quand même donc, dans ce registre réaliste que tous (sauf un) ont choisi.
Mais leur trop grand nombre entraîne une succession d'histoires trop courtes, qui manquent de consistance faute d'avoir le temps de se développer chacune...

Bref, c'est un bel écrin pour une bonne idée mais au final je reste sur ma faim.

Plusieurs auteurs se succèdent pour nous dire une tranche de vie d'hommes et de femmes du Far West avec pour fil conducteur une montre qui se transmet.
Chacun apporte son trait, ses couleurs pourquoi pas mais en vérité je nai pas trouvé que cela apporte une plus value comparé à un format classique.
On a plutôt l'impression d'un défi littéraire entre potes du même monde pour leur plaisir plus que pour le nôtre.
Le scénario s'en trouve d'ailleurs un peu décousu, le récit est parsemé d'aventures et de violences diverses qui sont le socle fondateur de la civilistaion américaine comme nous le rappelle Tiburce Ogier dans la " note d'intention" du début, c'est le mot que je retiens pour cette BD: intention..... louable mais pas suffisant.

Une agréable manière de revisiter le Far West et ses héros. Une montre comme fil conducteur et les aventures s'enchainent au gré de la plume des auteurs plus inspirés les uns que les autres pour nous montrer les conditions de vie difficiles des pionniers du Grand Ouest américain.

Au travers de 14 histoires, on suit l'aventure d'une montre en or qui passe de main en main, qui change de propriétaires année après année.


Trappeurs et pionniers, tribus indiennes, desperados et prostituées vont se battre et survivre dans les grandes plaines.
Si les grands thèmes sont à l'honneur dans cet album, c'est le côté obscur des Hommes qui ressort. Une chevauchée dantesque, de l'action, de l'amour, des duels, des cavalcades comment on en fait plus.
Lien : https://www.labulle-lunelopo..

L'histoire m'a un peu fait penser à celle de Rocking Chair. le principe est le même : traverser l'Amérique du nord dans l'espace et le temps à l'aide d'un objet.
Un dessinateur par étape, et pour moi, un énorme plaisir des yeux.
J'ai bien aimé suivre cette montre.

Aimant la BD et la conquête de l'Ouest, j'ai choisi cette BD qui permet de découvrir différents auteurs et de voir ceux dont l'univers me plaît. Et la montre que l'on retrouve comme fil conducteur est une judicieuse idée… alors après en effet en fonction des univers, j'ai plus ou moins compris ou apprécié les morceaux d'histoires. Peut-être que le scénario pêche un peu par moments et présente par moments des faiblesses. Néanmoins c'est une très belle BD et j'irai voir du côté de certains.

Collectif où l'on retrouve quelques gloires du passé de la caricature de western : Blanc-Dumont, Rossi .. nous offrant quelques bonnes planches dont ils avaient le secret tentant de nous faire revivre leurs histoires impérissables .. qui ne peuvent cacher par ailleurs un assèchement de leur art réduit désormais à une portion congrue ..
Le vent d'ouest a tourné ..Le jugement des flèches qui rythmait notre jeunesse n'est plus qu'un souvenir lointain .. comme le cowboy solitaire qui sanctionnait un épisode en tournant le dos au lecteur à bride abattue, le trot du cheval laissant un petit nuage de poussière dans l'aride Texas ..

Un album choral servi par une pléiade de noms prestigieux où chacun illustre un mini-récit autours de la transmission d'une montre témoignant de la conquête de l'Ouest. Toutes les ambiances western y passent, tous les thèmes également, du génocide des peuples autochtones aux luttes politiques et frontalières. Graphiquement, il y a bien entendu des techniques et des rendus très différents et si chacun y trouvera sans doute ses préférences, l'ensemble est, mais c'est le principe, très peu homogène. Les histoires sont également assez inégales en terme de rythme, de narration et finalement d'intérêt. Certaines sont même franchement bavardes et sans réel intérêt narratif bien qu'elles constituent toutes une petite partie de ce que fut le far-west mythique ou tout du moins de la manière dont on le représente depuis.