Quand je relis mes anciens avis, je me dis qu'en dix ans, on change vraiment d'état d'esprit et de perspective vis-à-vis de certaines choses. C'est en partie pour cela que je suis toujours un peu réticente à relire un livre, surtout quand j'en garde un bon souvenir. Ici, c'est clairement le cas, et j'avoue que plus on avance, plus je me demande à quoi pouvait bien penser Oh ! Great parce qu'on part vraiment dans des délires vraiment, vraiment bizarres et qui n'apporte pas grand-chose à l'intrigue. Grosso modo, je ne dirais pas que ce tome ne sert à rien, mais pas loin.
Le combat entre Agito et Arthur se poursuit donc. L'ennemi du roi des crocs est très dérangeant. Son côté sadomasochiste, son look, son délire… c'est dégoûtant. Il n'y a pas d'autre mot. L'arrivée de Charlotte rajoute une couche supplémentaire. Malgré son look très mignon, du genre poupée de porcelaine, le personnage est vulgaire à souhait. Je… je n'ai pas vraiment de mot en fait. Oh ! Great essaye pourtant de nous faire prendre pitié envers le duo, mais ça ne fonctionne pas. On voit juste combien ils sont dérangés et que Niké est un monstre.
Le combat a tout de même quelque chose de positif. Agito nous montre encore une fois qu'il a changé et qu'il évolue encore. Rindo fait son apparition ce qui nous permet de le voir un peu plus en action, mais surtout on voit qu'Agito est plus apte à écouter ses frères. On retrouve ainsi une sorte de travail d'équipe, à un niveau différent, mais bien là. Et c'est en acceptant ses faiblesses que l'on devient plus fort.
La seconde partie du tome est consacré aux filles et à l'arrivée des renforts. Là encore, j'avoue que c'est plus de la décoration et du voyeurisme. On n'avance pas d'un poil et je dirais même que l'on recule. D'accord, on voit que la Tool Toul To est bien plus qu'une équipe de techos qui crée des airs trecks fabuleux, et qui est capable d'harmoniser les riders. Elles savent aussi se défendre et elles sont des adversaires à ne pas prendre à la légère. Une belle surprise de mettre cela en avant. Ringo et Emiri sont aussi mises en avant, mais franchement, je n'ai pas trouvé les scènes intéressantes.
Oh ! Great tente à la fin du tome de donner un énième effet dramatique (déjà utilisé plusieurs fois) qui je l'avoue m'a laissé de marbre. Je ne suis même pas inquiète pour la suite. Un pétard mouillé parfait…
Commenter  J’apprécie         320
Son ride lui vaut le surnom de maître du temps, mais la raison pour laquelle il n'a pas celui de roi, c'est que ce n'est pas qu'un titre qu'on s’attribue soi-même, mais quelque chose que les autres vous donnent.
Je n'ai pas peur de mourir. La seule chose que je craigne, c'est d'être traité comme un objet.
Promotion de la saison 2 de Air Gear.