Araragi continue, en ayant augmenté sont vampirisme, à combattre Kanbaru pour la libérer de Sela malédictions et sa main de singe qui prends le pouvoir sur elle. Il n'a d'autre choix que le sacrifice, l'un des deux doit mourir et bon prince, il choisi de se sacrifier pour que la jeune femme vive. Grâce à son pouvoir de régénération, il survit à l'épreuve et guérit sa nouvelle amie qui, malgré tout, garde la particularité de garder son bras simiesque mais elle ne se fait plus dominer par cette maudite main. La jeune fille, de tendance lesbienne, c'est une des raisons pour laquelle elle détestait notre héros car elle est amoureuse de Hitagi, elle-même petite copine de Araragi, se sent redevable du généreux jeune homme et voudrait même faire une expérience sexuelle avec lui. le pauvre Araragi fait tout pour la convaincre du contraire. Mais Kanbaru insiste et se fait de plus en plus tentatrice. Les deux jeunes gens doivent, pour rendre service parce qu'il lui sont redevable à Meme Oshino, déposer un talisman dans un sanctuaire en haute montagne. Araragi pense qu'ils sont suivi par une jeune femme qui devait être une camarade de classe d'une de ses soeurs. S'il repère et voit qui le poursuit, il pense la reconnaÎtre sans retrouver son nom. Il est déjà très occupé à contenir les ardeurs de Kanbaru mais il découvre avec elle une horrible scène et un arbre sur lequel est planté plein de papiers d'insulte. Araragi vient de comprendre qu'il va certainement devoir aider une nouvelle personne possédée par une chimère.
Ce nouvel opus est très flou. le graphisme est somptueux, comme depuis le début de la série mais le scénario s'enfonce dans la confusion. Il clôture l'épisode précédent mais de façon qui manque franchement de netteté, à tel point qu'on se demande s'il a réussit à éradiquer la chimère de Kanbaru. Cette dernière semble adoucie après son combat qui devait être d'issue fatale avec le héros. On le retrouve dans les bois, harcelé par son ancienne adversaire. Elle-même, réputée homosexuelle, donne l'impression qu'elle a changé d'orientation sexuelle, ce qui pourrait dangereusement nous faire croire que c'est d'homosexualité qu'elle souffrait et non de possession. le trait dégage toujours une certaine sensualité et les dialogues sont emprunt de doubles sens. Ce manga frise parfois l'érotisme sans jamais en franchir la limite. Mais ce tome nous égare et on est en droit de se demander son utilité dans la suite de la série. Nous n'avons pas avancé d'un iotas. Si le graphisme sauve l'ensemble, il ne faudrait pas que le prochain tome soit aussi vide de sens que celui-ci car la série perdrait véritablement son intérêt. Je suis frustré après cette lecture et j'attends vraiment que ce manga rebondisse vraiment, que le scénario se simplifie et d'épuré, devienne fluide afin que je retrouve de l'intérêt pour cette série qui me donne l'impression qu'elle s'enlise et tourne en rond. Je reste donc sur ma faim et je termine dépité, déçu. Lu en format KINDLE avec une très belle numérisation.
Personnages :
Koyomi Araragi : le personnage principal de l'histoire, est un élève en troisième année de lycée qui échoue dans toutes les matières, sauf en mathématiques. Peu de temps avant le début de l'histoire, il a été attaqué par un vampire pendant la « Golden Week » et il est lui-même devenu un vampire. Même si Meme Oshino l'a aidé à redevenir un humain, il y a encore des effets secondaires : il peut voir dans le noir mais surtout il a gardé ses incroyables capacités de régénération (son corps soignera ses organes ou blessures même les plus graves peu importe la cause), il est donc quasiment impossible de le tuer. C'est un garçon généreux.
Tsubasa Hanekawa : est dans la même classe que Koyomi, dont elle est la présidente. Avant que le roman ne commence, elle a été possédée par un Bakeneko (chimère féline) pendant la Golden Week, en raison de sa situation familiale stressante. Même si le problème s'est depuis résolu avec l'aide de Shinobu, il a de nouveau émergé juste avant le festival de l'école, en raison d'un autre stress.
Hitagi Senjôgahara : est une jeune fille d'apparence faible, atteinte d'une maladie incurable. Elle est dans la même classe que Koyomi, mais celui-ci ne l'a encore jamais entendu parler. À la suite de sa rencontre avec une chimère, un mystérieux crabe quand elle était en première année de lycée, elle a perdu nonante pour cents de son poids. Après cela, elle a évité tout contact humain, de peur que quelqu'un ne découvre son secret.
Meme Oshino : c'est un homme solitaire qui squatte dans un bâtiment abandonné. Il a une grande connaissance des chimère qu'il appelle anomalies. C'est une sorte d'exorciste. Il a aidé Koyomi et Tsukasa à se remettre de leur rencontre, l'un avec un vampire et l'autre avec un Bakeneko, sorte de chimère féline. C'est auprès de lui que Koyomi conduit Hitagi pour la libérée de son mal. Il se fait parfois aider par une étrange jeune fille qui semble lobotomisée, Shinobu.
Shinobu : jeune fille qui semble n'avoir aucune conscience ni identité. C'est Oshino qui l'a nommée ainsi. La jeune fille l'aiderait parfois quand il pratique les rituels de désenvoûtement.
Mayoi Hachikuji : est en cinquième année à l'école primaire. Elle porte toujours un énorme sac-à-dos. Koyomi la rencontre dans un parc, le jour de la fête des mères et lui propose de l'aider à retrouver la maison de sa mère. Elle lui révèle plus tard que, à cause d'un escargot, ils ne pourront jamais atteindre leur destination et seront toujours perdus. Elle fait de nombreuses erreurs de prononciation et bégaie en particulier quand elle prononce le nom de famille de Koyomi.
Suruga Kanbaru : est élève en deuxième année de lycée. C'est l'as de l'équipe de basketball du lycée et elle connait Hitagi depuis l'époque du collège. Dès qu'elle est entrée au lycée, elle a découvert le secret de Hitagi et cette dernière l'a menacée pour qu'elle ne le révèle pas, comme elle menacera ensuite Koyomi. Elle est la coqueluche de toute l'école de Araragi. L'équipe de basket, grâce à elle, a atteint le niveau national. Elle harcèle notre héros depuis quelques temps. Elle est aussi victime d'une chimère.
Nadeko Sengoku : était l'amie de Tsukihi, la soeur de Koyomi, à l'école primaire. Elle porte une frange qui lui couvre les yeux et est plutôt timide. Koyomi jouait beaucoup avec elle lorsqu'elle était invitée chez lui par ses soeurs. Elle a été maudite par une camarade de classe et était sur le point de mourir quand Koyomi lui a offert son aide.
Karen et Tsukihi Araragi : ce sont les soeurs de Koyomi. Elles sont surnommée les Fire Sisters. du collège numéro deux de Tsuganoki. Elles réveillent leur frère tous les matins de façon brutale. Karen est la plus âgée des deux.
Hachikuji : fillette qui est perdue. Elle serait possédé par une chimère escargot, sorte de labyrinthe Qi l'empêche de retrouver sa maman. du moins c'est ce que crois Araragi. C'est la fillette elle-même qui est une chimère. Elle est morte d'un accident et elle l'ignore. Elle cherche désespérément sa maman. Elle a un sale caractère. Personnage qui apparaît dans le tome deux et qui occupe presque tout le tome trois.
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Une bonne remontée de niveau avec ce tome 6 de Bakemonogatari dont le seul défaut pour moi sont les discours à rallonge de Kanbaru, que je zappe maintenant sans scrupule. Et oui, j'arrive tout de même à comprendre les conversations. Mais clairement se retrouver avec une bulle de dialogue qui prend 80% de la page, c'est dissuasif au possible. Sans compter que cela ne met pas du tout la jeune femme en valeur, et qu'elle en devient agaçante.
Mis à part ce détail, j'ai passé un très bon moment avec ce sixième volume. Bien que l'on soit toujours dans une optique de rencontres de chimères, il y a certains détails qui font avancer les personnages, et une évolution autant dans leur psychologie que dans leurs relations. J'ai moins eu l'impression de voir une chimère juste pour voir une chimère.
Comme vous pouvez vous en douter, je n'apprécie pas vraiment Kanbaru. Elle parle trop, part dans des délires pas possible, a un côté pervers qui est trop mis en avant... Mais, j'avoue que la première partie du tome qui est la suite et la fin de son combat avec Araragi est plutôt pas mal. Déjà, gros point positif, on en voit enfin un peu plus concernant notre héros et son côté vampire. Côté graphique, c'était la classe, rien à redire, et en même temps avec Oh ! Great aux pinceaux, pas non plus étonnant. Mais il y a plus. le jeune homme se rend compte de quelque chose de primordiale. Ses sentiments vis-à-vis de Senjôgahara mais aussi comment il appréhende vraiment la présence de Kanbaru. Je trouve cela bien dans le sens où Araragi fait passer les autres avant lui, d'où son côté gentil garçon qui ressort beaucoup. Mais il y a plus, et je pense qu'il doit parfois se montrer égoïste pour aussi exister pour lui. Je ne sais pas comment les choses évolueront par la suite, mais c'est déjà un premier pas.
L'arrivée d'un autre personnage durant le combat, était aussi un très bon choix scénaristique. La prise de conscience d'Araragi en découle, mais aussi au niveau du scénario, cela permet aussi de changer la donne. Il y a moins de redondance, et aussi une dimension plus basée sur l'émotion. Et c'est chouette.
Avec la conclusion de ce combat, une nouvelle dynamique se met en place. Je la trouve sympathique, car cela permet au cercle de notre héros de s'agrandir, mais en même temps, j'ai un peu peur de ce que cela va donner... A voir par la suite. La seconde partie de ce sixième tome de Bakemonogatari apporte aussi du changement avec un autre tandem. Là encore, le changement a du bon, et il y a aussi de très bons moments que j'ai apprécié. C'est assez difficile de l'évaluer car on entre dans une autre histoire, et c'est un duo nouveau, mais j'aime bien le principe, surtout si le binôme d'Araragi évolue dans un sens positif. L'arrivé de Sengoku est d'ailleurs intrigante. Je pense que l'on sera encore dans un scénario de victime, mais si l'histoire la concernant est bien gérée, cela pourrait donner quelque chose de top.
Bakemonogatari reste un manga un peu en dents de scie mais dans l'ensemble, il est très sympa. J'aimerai par contre que les personnages soient plus exploités, et que l'on voit un peu plus d'hommes, plutôt que des jolies filles. Cela pourrait être super intéressant, car donner une autre dynamique, et peut-être voir si Araragi agirait de la même manière avec la gente masculine ;)
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Personne ne peut prendre la place d’un autre. Et je n’ai aucune intention de céder la mienne à qui que ce soit.
- Faire une demande revient à prendre quelque chose, Araragi !
Quand on joue avec un diable, on en devient un.
Tout comme Kanbaru a adressé une demande inconsciente à son diable... Est-ce que je n'ai pas inconsciemment... Fait de même avec elle ?
Promotion de la saison 2 de Air Gear.