La corporation des artistes peintres, sceptique face au fait qu'une jeune fille comme Arte puisse faire son apprentissage comme un garçon, la met au défi ainsi que son maître Léo.
Un manga qui remet bien en place les valeurs fille-garçon. Et démontre bien que le sexe faible n'est pas si faible que ça. Cette gamine a un caractère incroyable, elle ne lache rien et est d'un naturel a toute épreuve.
J'ai aussi beaucoup apprécié les commentaires du raton laveur sur sa visite en Italie...
Et comme pour chaque tome de Arte je suis vraiment fascinée par les graphismes qui sont pour moi d'une grande qualité (pour un manga)... sans doute le meilleurs de tous ceux que j'ai pu lire... Les dessins sont pleins de courbes, de douceurs et de détails..du bonheur pour les yeux
Retrouvailles avec « Arte, tome 3 », où Arte, la jeune apprentie du peintre Léo dans la belle ville de Florence apprend l'art de la négociation auprès des clients tout en découvrant la jeunesse de son maître. Mais la présence d'Arte dans le cercle très fermé et masculin des artistes est de plus en plus remise en cause. Arte va-t-elle pouvoir continuer sa formation auprès de Léo ?
Je renoue avec le personnage de la jeune aristocrate qui se rêve peintre à Florence avec un grand plaisir. le fait qu'Arte découvre des éléments importants de la vie de Léo resserre les liens entre l'apprentie et son maître. On comprend également d'où viennent la ténacité et l'exigence de Léo vis-à-vis de son travail et d'Arte elle-même. Car si Léo a dû lui aussi combattre des préjugés durant son adolescence, c'est également le cas d'Arte de par sa condition de femme dans un monde d'hommes où la misogynie de certains est très forte. On découvre une jeune femme courageuse et positive qui n'a pas peur de se mesurer à ses pairs et qui travaille d'arrache-pied pour trouver sa place parmi les apprentis. Une nouvelle fois, l'auteur met en avant une héroïne rebelle pour son époque qui n'hésite pas à bouleverser les habitudes patriarcales.
Les autres éléments intéressants de ce nouveau tome sont aussi, d'une part, les précisions historiques comme la présentation de la corporation des artistes avec son fonctionnement et ses objectifs, et d'autre part les apports artistiques comme la réalisation d'une fresque murale. Tout est agréablement agencé dans l'histoire personnelle d'Arte où l'on s'instruit tout en prenant plaisir à suivre les aventures de la jeune fille dans un style résolument moderne.
Une nouvelle fois, je recommande cette série manga de qualité où l'intrigue avance bien. A poursuivre !
Ce tome est particulièrement dur : on voit Arte travailler dur pour se faire accepter par la corporation des artistes peintres. Elle travaille d'arrache-pied, ne se laisse pas de répit avant le soir où elle s'effondre de fatigue... Quelle caractère cette Arte ! Elle ne cille (presque) pas devant les commentaires dures de Léo, elle est toujours prête à rendre service et le tout avec le sourire !
Manga toujours aussi agréable à lire, j'aime les dessins plein de détails, apprendre les techniques de dessin et comprendre comment fonctionne la société florentine de l'époque ! A suivre, bien entendu.
Dans la lignée des deux tomes précédents, cet épisode d'Arte montre le personnage éponyme en jeune fille persévérante et courageuse. Une fois de plus, ce manga se révèle plein de beauté et de douceur, sans tomber dans le ridicule du trop plein de bons sentiments. La particularité de ce tome est qu'on en apprend davantage sur Léo, le maître d'Arte, et on comprend en filigrane les raisons qui ont poussées ce dernier à s'intéresser à la jeune fille.
De quoi avoir envie de poursuivre la lecture de cette série pour découvrir comment ces personnages et leurs relations évolueront !
Toujours pas de soldatesque française traversant le florentinais en pillant, violant et tuant tout sur son passage ; toujours pas de Savonarole brulant tout ce qui est signe d'orgueil séculaire et détournement de l'esprit de Dieu, donc toutes les oeuvres d'art, contestant le pouvoir quasi absolu des condottieri et des marchands grâce au poids des illusions d'une religion qui a déjà bien formaté les esprits pour accepter une vérité qui pourrait conduire à la république (grand espoir de toutes les révolutions et les manipulateurs, fussent-ils déments, connaissent bien le pouvoir de l'espoir sur les foules); toujours pas de cour ducale où le seigneur des lieux s'entoure d'une flopée de génies en tous genres pour flatter son égo démesuré et donc pas de Pic de la Mirandole, concentré d'un savoir encyclopédique, faisant des pirouettes sur place pour épater la galerie et justifiant le mot d'ordre de l'humanisme renaissant "mens sana in corpore sano" ; L Histoire avec un grand H passe donc très largement à coté d'Arte comme un fantôme, sans laisser de trace. En revanche le corporatisme, le sexisme façon petite bourgeoise européenne se faisant ch..., heu, pardon : s'ennuyant ferme en plein milieu du XXeme siècle, on en ressert une bien large tranche. de toute façon, les stéréotypes dans la communication, c'est plus de la moitié du chemin de la compréhension, peu importe que l'on ne dise rien de nouveau. Allez ! c'est comme en musique, de la répétition né le rythme qui fait le seul intérêt d'une histoire puisqu'elles - les histoires - ont toutes déjà été racontées au moins une fois. C'est pénible de voir cette pauvre fille être obligée de faire comme les autres pour affirmer son identité ; ce qui en soi est parfaitement absurde (on ne peut pas être un autre en étant identique ou alors l'esprit a sérieusement zappé, avoir une "identité" ce n'est pas être "identique" mais on n'est plus à une idiotie près). On suppose donc que l'égalité homme-femme, s'obtient quand les femmes font la même chose que les hommes. Là, c'est du foot. le sport le plus stupide qui soit, associant l'arrogance des joueurs à leur brutalité (vive les bleus, encore, et toujours, et partout) et à leur bêtise sans limite (allez, embrasse donc ce petit peton gauche qui vient de mettre le ballon dans les filets)...
Quand on réalise une fresque, il ne faut pas poser l'enduit en une seule fois mais au fur et à mesure, et de haut en bas. Ensuite, on transfère le dessin sur le mur puis on peint par-dessus avant que l'enduit ne se dessèche. C'est pour éviter les coulures qu'on commence le travail par le haut.
Si on rate l'étape de la mise en peinture, on doit arracher l'enduit et en étaler une nouvelle couche.
Bref... l'exécution d'une fresque exige rapidité, concentration et force physique.
- Mais bon sang ! Un religieux ne devrait pas faire souffrir son prochain !
- Oups, pardon ! Je n'ai pas voulu te faire mal... Désolé.
...
- Cela dit, Dieu nous a autorisés à faire un petit peu mal à des effrontés dans ton genre !
Plus j'avançais dans mon apprentissage, plus ma supériorité technique sur les autres s'affirmait.
Jusqu'à ce que le fossé entre moi et mes condisciples devienne irrémédiable.
C'est seulement là que j'ai compris mon maître.
J'ai eu tort de penser qu'il était gentil avec les autres. En fait, il ne voulait pas se fouler pour des paresseux.
- Tu t'es encore battu? Laisse tomber Léo... Pourquoi perdre ton temps avec ces garnements?
- Tu as vraiment été mendiant ?
- Oui...
- ... J'ai bien fait de faire ma formation auprès de toi ! Pas facile de devenir maître et d'avoir son propre atelier quand on a eu un départ aussi difficile dans la vie. Je pense qu'il y a toujours plus à apprendre de gens comme toi... Je suis contente d'être ton apprentie !
- Vous permettez que je joue au calcio avec vous ?!
- Hein?
- Quoi ?!
- T'as dit quoi ?
- Ho...ho...
- Ben c'est que nous... ça nous est égal... pas vrai ?
- T'as qu'à venir, mais on va pas retenir nos coups juste parce que t'es une fille!
- Ok! Merci bien!
- Hier encore, je pensais qu'elle ressemblait à Leo... mais en fait, c'est Leo à la puissance dix!
Quel est le prénom du personnage principal ?