Arte, tome 3

J'avance pas très rapidement dans ma lecture de cette saga que j'aime pourtant beaucoup et j'étais ravie de pouvoir enfin lire le troisième tome !

Alors qu'Arte continue sa formation auprès de son maître, de plus en plus de personnes à Florence voient d'un mauvais oeil le fait qu'une femme soit artiste. La jeune fille reçoit de nombreuses remarques misogynes de la part de ses confrères. Elle va tout faire pour montrer de quoi elle est capable...

Nous allons en apprendre plus sur Léo, le maître d'Arte qui est assez réservé et froid, et c'était chouette de se plonger dans le passé du personnage ! J'ai bien aimé la contractualisation historique avec la présentation de la corporation des artistes, par exemple, mais également la misogynie très présente dans le milieu artistique.

Encore une fois, j'ai été impressionnée par le personnage d'Arte : elle ne se laisse pas démonter, elle est motivée et douée et semble prendre conscience de ses capacités artistiques.

Ce tome met particulièrement en avant le fait que les femmes ne sont pas acceptées dans le milieu artistique et qu'Arte va devoir se battre pour se faire une place. Quelques révélations sont faites, me donnant envie de me jeter sur la suite !

Ma critique de ce tome 3 va ressembler très fort aux précédentes : l'histoire est sympa même si les difficultés et obstacles rencontrés par Arte semblent finalement assez dérisoires, puisque notre héroïne est tellement travailleuse, motivée, positive, bla bla bla (comme toujours, je trouve que l'héroïne est beaucoup trop parfaite pour pouvoir m'attacher réellement à elle...) ; on retrouve toujours ce problème de langage employé par les personnages qui sort un peu de l'ambiance (meuf, grouille...). Je suis toujours avec plaisir l'histoire néanmoins, pour le côté historique qui est intéressant et pour le dessin qui est très beau (malgré quelques visages un peu étranges par moments) et très détaillés, notamment au niveau des tenues et même des décors. J'attends de voir ce qui va se passer dans le tome suivant, parce que pour le moment, c'est un peu toujours la même chose : Arte se fait juger sur le fait qu'elle est une femme apprentie aristocrate, elle ne se laisse pas abattre parce qu'elle est trop forte et positive, et finalement tout va pour le mieux et en attendant, Léo est toujours bougon et ténébreux, et Angelo est toujours hyper jovial et cucul... :) malgré tout, cela reste un bon moment de lecture !
J'aime toujours autant les petites histoires d'une page qui sont placées en fin de chapitre, et les histoires de l'auteure en fin de chaque tome.