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Les enquêtes de Fredrika Bergman tome 2 sur 6
EAN : 9782290071946
444 pages
J'ai lu (28/06/2013)
3.54/5   121 notes
Résumé :
La nuit de la Saint-Jean, une jeune Suédoise est agressée et violée. Malgré ses cris, personne ne vient à son secours... Quinze ans plus tard, à Stockholm, un pasteur et sa femme sont retrouvés morts : les Alhbin se seraient suicidés en apprenant le décès par overdose de leur fille aînée. L'affaire est confiée à Fredrika Bergman. Epuisée par sa grossesse mais toujours aussi déterminée, celle-ci ne tarde pas à mettre au jour un sordide réseau de passeurs exploitant l... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (39) Voir plus Ajouter une critique
3,54

sur 121 notes
COLD CASE SCANDINAVE

«On finit par se méfier de l'étiquette "polar nordique", tant on nous a fait passer de la drouille pour du cinq étoiles - comme A. J. Kazinski, dont le simple nom engendre des bâillements pavloviens... Et ce n'est pas le Prix du meilleur thriller suédois de l'année qui fera changer d'avis, si tant est que l'attribution dudit prix se fasse sur les critères généraux qui ont rarement à voir avec la qualité... Pourtant, dans le domaine du thriller industriel mondialisé, ce roman de Kristina Ohlsson n'est pas une mauvaise pioche, pour peu qu'on le prenne tel qu'il est, à savoir un pur roman de consommation courante.
Dans l'obligatoire prologue, situé en 1992, une jeune Suédoise anonyme est violée, ce qui, on s'en doute, la change à tout jamais. de nos jours, à Stockholm, le pasteur Jakob Alhbin et sa femme sont retrouvés morts. Serait-ce un double suicide consécutif à la mort par overdose de leur fille Karolina ? le corps de la victime a quant à lui été retrouvé par sa soeur Johanna ; or Johanna est désormais introuvable. En assemblant les témoignages, la policière Frederika Bergman est peu à peu convaincue qu'il s'agit d'un meurtre. Y a-t-il un rapport avec le travail de Jakob qui oeuvrait pour les droits des immigrés clandestins ? D'autant que certains s'y entendent très bien pour profiter de ces mêmes immigrés... Pourquoi Johanna Alhbin se retrouve-t-elle coincée en Thaïlande, ou tout le monde semble la prendre pour une autre ? Et quel rapport avec une série de braquages commis autour de Stockholm et ces immigrés clandestins retrouvés assassinés ? On s'en doute, tout les fils de l'intrigue finiront par se renouer (à peu près bien : les braquages, qui auraient pu donner quelques scènes fortes, sont à peine évoqués et le passage en Thaïlande un rien cousu de fil blanc — comme si, à la façon hollywoodienne, dans ces pays de métèque, on peut mettre sur pied toute une machination en quelques coups de fil...) et, selon la tradition, la résolution s'avèrera beaucoup plus simple que ce qui l'a précédé. le tout au fil d'une intrigue aux nombreux personnages, entrecoupée de leur vie quotidienne, évidemment inspirée par les romans de Stieg Larsson pour son aspect social (mais pas politique), rédigé selon la doxa actuelle : aucune note d'atmosphère, ni de description (ceux qui espèrent un poil d'exotisme en seront pour leurs frais), avec ce style lisse sans grand suspense, ni point d'orgue qui est l'équivalent de la moulinette du téléfilm du samedi soir. Et comme tout bon roman d'aéroport, ça se lit agréablement, mais on peut l'oublier dans le soufflet sans qu'il laisse la moindre trace dans nos mémoires. Pour la fraîcheur et l'inventivité, il faudra aller voir ailleurs, dans les toutes petites piles à côté des têtes de gondole...»

Où l'on en passe par le "je" et des explications que les éventuels lecteurs de mes critiques peuvent fort bien zapper : cette critique est de bout en bout entre guillemets parce qu'elle n'est tout simplement pas de votre humble serviteur. Mais d'un bloggeur dont je partage entièrement le point de vue (après avoir survolé nombre de critique régulièrement enthousiastes ou plus modérées pour des raisons qui ne sont pas les miennes). Cette critique repiquée, donc - voir source à la fin de ces quelques mots - exprime très bien mon ressenti d'alors et celui que j'ai encore aujourd'hui, plus d'un an et demi après lecture de cet ouvrage, ni absolument mauvais, ni fabuleusement bon, qui pourrait pour ainsi dire se tenir n'importe où sur le globe, qui n'est ni excessivement haletant ni trop lent, etc, etc, etc. Médiocre à souhait, si je devais résumer en trois mots.
Il me faut ici faire un aveu : je lis très peu de polars et à peine plus de ce que l'on mettrait dans une case "thriller". La plupart du temps, je m'y ennuie ou cela m'apporte tellement peu que j'ai régulièrement le sentiment d'y avoir perdu de précieuses heures en lieu et place de littératures plus dans mes goûts (que toute personne n'appréciant pas un genre précis me lance la première encyclopédie...).
Alors pourquoi avoir lu ce livre ? Parce que lorsque quelqu'un de proche m'offre un bouquin, j'essaie toujours de le lire, et jusqu'au bout. Pourquoi enfin cette critique resucée ? Dans le simple but de compléter les chroniques manquantes, encore nombreuses, depuis que j'ai décidé de jouer le jeu et pas uniquement de considérer Babelio seulement comme une bibliothèque virtuelle personnelle. Et de garder une trace, même ténue, de chacune de mes lectures depuis que je viens ici.

J'espère que cette démarche n'aura choqué personne... D'autant que j'ai pas mal de ces chroniques manquantes à compléter. heureusement, dans bien des cas, les livres lus alors m'auront marqué bien plus que celui-ci et quelques pages (re)dévorées ici ou là remettent mes impressions de la première lecture dans le bon sens.

Source : https://www.k-libre.fr/klibre-ve/index.php?page=livre&id=3069
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Que faire lorsqu'il est 4h du matin et que la critique à chaud que vous venez de rédiger à propos de votre dernière lecture s'efface le temps d'un bref mais lourd clignement de paupières endormies ? a) Vous hurlez de rage et de fatigue quitte à réveiller vos voisins, vous balancez votre ordinateur portable sur le sol et sautez dessus comme un désaxé. b) Vous êtes sage et zen et préférez vous coucher. Une fois reposé, la nouvelle version ne pourra qu'être mieux et bénéficiera d'un bon recul. c) Vous êtes buté et ne lâcherez pas l'affaire ! Vous n'êtes certainement pas du genre à vous laissez faire et encore moins par une machine ! Oui, cette machine qui ricane suite à sa petite victoire sur vous ! Alors vous écrivez, en essayant d'être bref. d) Vous clignez à nouveau des yeux, peut-être que la critique réapparaîtra toute seule, comme par magie !

Ce roman est bien, mais bien moins bien que le précédent qui était bien bien mieux que bien ! Bonne lecture ! (Vous l'avez deviné, j'ai choisi c : buté, bref et paranoïaque !).

Bon, je vais faire un petit effort, histoire de mettre un point final à cette lecture. J'avais hâte de me replonger dans les aventures de Fredrika Bergman, sans jamais être sûr qu'il y aurait effectivement une suite. "Les Enfants de cendres" m'avait laissé une vraie bonne impression. Ce qui est rare ces dernières années dans le domaine du policier/polar. En même temps, je n'en lis que très peu car trop de choix, trop d'histoires similaires et trop peu de quatrièmes de couverture alléchantes.
Lorsque j'ai aperçu ce second opus en rayon, ce fut comme un automatisme. Il me le fallait, quand bien même ma PAL soit devenue aujourd'hui une sorte de démon informe et glouton, aspirant sans cesse de nouveaux livres et me fixant de ce regard de braise signifiant "LIS ! LIS, ESCLAVE !!! MOI, DIEU DE LA LITTÉRATURE T'ORDONNE DE SUCCOMBER A TON ADDICTION LIVRESQUE !" (Si si, je vous jure !).

J'ai vécu cette lecture comme le visionnage d'un nouvel épisode de série télé. En effet, ce second tome reprend quasiment où le premier nous avait laissé. de nombreuses références font d'ailleurs le lien entre les deux livres et nous rappellent certains faits importants tout en décrivant le contexte de l'histoire actuelle.
C'est avec plaisir que j'ai retrouvé Fredrika, désormais en pleine grossesse, mieux intégrée dans l'équipe mais dont la vie privée est toujours aussi peu stable. Un peu moins de plaisir pour Peder, mais il avance, grandit, grâce à un gros passage à vide. Et enfin, Alex Recht, lui, se fait plus présent cette fois-ci. Chacun doit gérer simultanément l'investigation en cours et les problèmes personnels. Un cocktail jamais évident mais inévitable.
Petit bémol pour le nouveau, Joar qui, une fois le livre clôt, m'est apparu comme un simple pion servant uniquement les desseins de l'auteure. Dommage...

L'histoire, en elle-même, ne m'a pas emballée plus que ça. Je ne dis pas qu'elle soit mauvaise. Bien au contraire ! C'est juste que le sujet ne m'intéresse pas vraiment d'un point de vue fictionnel.
Deux affaires de meurtre apparemment sans lien, vont s'avérer bien plus complexes que prévu et nous plonger dans l'univers des réseaux d'immigration clandestine. L'auteure nous présente cette fois un gros noeud qu'elle va dénouer lentement, au fur et à mesure que les personnages enquêtent. Rien n'est précipité, et ceux qui aiment l'action peuvent passer leur chemin ! L'intérêt réside avant tout dans la manière dont est menée l'enquête. Elle est décortiquée, se déroulant pas à pas sous nos yeux, parfois dans de mauvaises directions, parfois droit dans des murs mais s'achève sur un dénouement envolé mais limpide.

Il m'a fallu quelques pauses dans ma lecture, qui ont failli me perdre au niveau de l'intrigue tellement elle peut être emmêlée par moment, mais nécessaire pour moi afin de ne pas perdre le plaisir de la lecture. J'espère que Kristina Ohlsson s'intéressera à un sujet qui saura mieux me captiver dans son troisième tome. Car oui, il y aura un troisième tome, on le sent bien. En tout cas, je serais au rendez-vous !

Pour conclure, je conseillerais aux nouveaux lecteurs de commencer en premier lieu par "Les Enfants de cendres", autant pour mieux se familiariser avec les personnages que pour lire une histoire plus prenante.
Et pour ceux qui auront eu le courage de me lire jusqu'à cette ligne, j'espère que vous me pardonnerez mes digressions délirantes dues à la fatigue :)
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Malgré l'indication sur la couverture, ce roman n'a pas reçu le prix du meilleur thriller suédois de l'année. Il s'est cependant retrouvé dans la short list. le lecteur y retrouve Fredrika au sein de l'unité dirigée par Alex Recht, un vieux de la vieille, auréolé de gloire passée. Fredrika n'a pas le parcours habituel dans la police, elle était donc un peu (beaucoup) snobée dans le premier tome. Dans le deuxième roman de Kristina Ohlsson, elle est un peu plus prise au sérieux par ses collègues. Elle est un peu moins décalée par rapport à ceux-ci, comme si elle trouvait ses marques et "rentrait dans le rang" un peu plus. Elle reste assez méprisée par Peder, flic macho qui ne comprend rien aux femmes ni aux changements qui surviennent dans la société et dans son boulot. Mais Peder a fort à faire avec un nouveau collègue, Joar, en provenance d'un autre service. Catalogué homosexuel par Peder qui ne comprend pas non plus les hommes qui ne trompent pas leur femme et ne boivent pas de bière, Joar a du mal à s'intégrer.

En fait, à mesure que j'écris ma chronique, je me rends compte à quel point Kristina Ohlsson a intégré la vie quotidienne des protagonistes au sein de son récit d'enquête. Pour peu, ce roman se classerait à l'aise dans la veine des "cosy mysteries". Les vies privées viennent souvent perturber le récit. Entre Fredrika enceinte d'un homme marié et Alex Recht qui sent sa femme s'éloigner de lui sans en comprendre la raison, on a pas mal de digressions. Mais Kristina Ohlsson veille quand même à laisser l'enquête au centre du roman.

Et finalement, on ne sait pas trop ce qu'il faut en penser. L'intrigue est assez mince et manque singulièrement de crédibilité. Une vengeance ourdie de longue date. Et dont on ne voit pas vraiment les tenants et aboutissants. L'autrice nous sert l'habituel coupable désaxé, sur l'air du "mais pourquoi est-il si méchant"... et la foule en délire répond "PARCE QUEUUUUUH".

Kristina Ohlsson tenait, à mon avis, un bon filon avec les filières de passeurs de migrants. C'est une des fausses pistes du roman, je ne spoile rien, le lecteur est assez vite au fait de la combine... une filière de passeurs casse les prix en obligeant les migrants à braquer des banques ou des magasins, afin de rembourser le manque à gagner de leur ticket d'entrée bon marché. C'est un bon filon. le sujet est -certes- sensible, mais la plume d'Ohlsson n'est pas mauvaise. Elle fait preuve de sensibilité et d'empathie bien souvent. Et elle aime affronter les sujets de société... eh bien non, l'autrice préfère finalement élaborer sur la bonne vieille vengeance d'événements survenus des années auparavant... avec les bonnes vieilles rivalités familiales, les rancoeurs, les jalousies... Pas convaincu du tout par le choix de l'autrice. Cela dit, c'est fluide, léger, rapide, les pages s'enchaînent sans que l'on s'ennuie réellement. J'ai connu pire.
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Il y a quinze ans, une toute jeune fille et violée, ce viol est passé sous silence. Les années passent et les Alhbin sont retrouvés morts. Tout laisse à croire à un suicide mais pourtant... Des ombres sont la et l'affaire est confiée à Fredrika enceinte jusqu'au yeux.

Alors c'est plutôt mitigée que je ressort de cette lecture... Autant j'ai apprécié être au plus près de la vie personnelle et professionnelle de l'équipe, j'ai également adoré le dénouement mais ce qui a terni ma lecture sont les longeurs et du l'enquête que je n'ai pas trouvé passionnante à la longue...

Malgré tout, je lirais le prochain car ma quatrième de couverture me branche bien et pour les protagonistes auxquels je me suis attachée !

Ce livre peut être lu indépendamment mais je conseil tout de même dans l'ordre pour pouvoir suivre l'évolution de la brigade !
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Imaginez. Vous êtes partie voyager seule dans plusieurs pays et vous terminez votre périple par quelques jours en Thaïlande. Votre séjour s'achève et vous voulez rentrer chez vous en Suède. Et soudainement, vous découvrez que c'est comme si vous n'existiez plus! Et que vous êtes seule face à un monde hostile! La compagnie aérienne ne trouve pas de vols de retour à votre nom, mais vous avez pourtant votre billet en main. Vous vous faites détroussez de votre argent, de votre billet d'avion et de vos papiers d'identité, vos mots de passe internet ne sont plus acceptés, votre hôtel ne vous reconnaît pas et déclare que vous n'y avez jamais séjourné. Vous n'arrivez pas à joindre votre famille. Votre ambassade, elle-même, considère que vous n'êtes pas la personne que vous prétendez être. C'est ce qui arrive à une femme suédoise qu'on identifie comme devant être Johanna Ahlbin, dont la soeur est décédée d'une overdose quelques jours auparavant, et dont les deux parents viennent juste de mourir de mort brutale. C'est le moment de doute et de profond désespoir de ce roman. Pendant ce temps, Alex Recht, Fredrika Bergman et Peder Rygh, de la Criminelle de Stockholm, enquête sur la mort des parents, Jakob et Marja Ahlbin. Très vite, deux hypothèses apparaissent. Jakob, désespéré de la mort de sa fille Karolina, tue sa femme et se suicide ensuite. Mais Jakob avait reçu des menaces, sans doute à cause de son action en faveur des réfugiés, alors peut-être que lui et sa femme ont été tués par l'auteur de ces menaces?


Mais pourquoi un tel acharnement sur cette famille Ahlbin? Comment Johanna peut-elle se sortir de cette situation impossible? C'est une intrigue forte, avec des fausses pistes et des rebondissements incessants, surfant sur le sujet de société, toujours d'actualité, des réfugiés, des passeurs et des groupes d'extrême droite. Si le début du récit semble un peu lent, une fois atteint ce point culminant ou règne angoisse, incompréhension et interrogations, La fille au tatouage devient un thriller qu'il n'est pas possible de lâcher. Avec les pièces d'un puzzle complexe qui s'assemblent progressivement, au gré des avancées de l'enquête, pour former finalement une histoire tragique totalement inattendue. Kristina Ohlson sait comment nous captiver, nous surprendre. Et nous émouvoir aussi. Car ce qui fait la richesse de ce roman, c'est aussi le talent de l'auteure à nous faire partager la vie privée souvent difficile des principaux protagonistes et d'abord de Fredrika, enceinte de Spencer, beaucoup plus âgé qu'elle et marié. Mais Alex et Peder ont également beaucoup de problèmes personnels. Un grand roman.
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critiques presse (1)
LaPresse
17 juin 2013
La fille au tatouage est un bon roman de procédure policière qui équilibre parfaitement l'intrigue criminelle et la vie personnelle des personnages.
Lire la critique sur le site : LaPresse
Citations et extraits (15) Voir plus Ajouter une citation
Le psychologue: Qu'est-ce qui serait absolument le pire qui puisse vous arriver aujourd'hui?
Alex: Aujourd'hui?
Le psychologue: Oui, aujourd'hui.
Alex: De perdre ma femme, Lena. Oui, ce serait ça le pire.
Le psychologue: Je lis dans les documents que vous avez remplis que vous avez deux enfants, de quatorze et douze ans.
Alex: Tout à fait. Et je ne voudrais pas les perdre non plus.
Le psychologue: Mais ce n'est pas à eux que vous avez pensé spontanément quand je vous ai posé la question.
Alex: Non pas que je n'aime pas mes enfants, mais l'amour que je leur porte est différent.
Le psychologue: Essayez de vous expliquer.
Alex: Les enfants, c'est quelque chose qui nous est prêté, on le sait dès le départ. Ils ne vont pas passer toute leur vie sous notre toit. Ma présence dans leur vie n'a eu d'autre but que de les préparer à se débrouiller. Avec Léna, c'est différent. Elle est "à moi" d'une autre manière. Et je suis "à elle". Nous serons toujours ensemble.
Le psychologue: Toujours? Est-ce ce que vous ressentez aujourd'hui?
Alex (déterminé): C'est ce que j'ai toujours ressenti. Depuis aussi longtemps que je la connais. Nous serons toujours ensemble.
Le psychologue: Y'a-t-il une pensée qui vous rassure ou vous stresse?
Alex: Si je devais me réveiller un matin et qu'elle n'était plus à mes côtés, je ne sais pas si j'aurais le courage de continuer à vivre. Elle est mon meilleur ami et la seule femme que j'aie jamais aimée sans réserve.
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Les fleurs qu'elle tenait la piquèrent un peu quand elle les serra dans sa main. Il ne lui en manquait plus qu'une. Une pâquerette. La fleur que son père appelait une "mauvaise herbe sophistiquée".
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Malgré lui, il repensa aux premiers temps avec Eva. Leur complicité, la vie de couple qu’ils avaient décidé de concrétiser. Il s’était parfois demandé s’il l’avait jamais aimée. Mais, oui, bien sûr qu’il l’avait aimée. Mais son amour avait poussé sur un sol terriblement malsain. Il avait confondu passion et attirance. Un mélange raté, pour ne pas dire catastrophique. Comme si on pouvait construire un amour pour la vie sur une passion physique. Comme si on pouvait garder intact le désir quand la fête se termine et que le quotidien reprend ses droits. Quand le corps qui était un pays magique devient un terrain de jeu trop familier.
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D’un pas léger et le regard aux aguets, elle marcha dans le pré, humant le parfum des fleurs, sentant la caresse des feuilles contre ses jambes nues. Il fallait cueillir les fleurs en silence, sinon, ça ne marcherait pas, et il en fallait sept espèces différentes, choisies uniquement le soir de la Saint-Jean, pour être glissées ensuite sous l’oreiller. Si toutes les conditions étaient réunies, elle le verrait alors, l’homme avec qui elle se marierait. Du moins elle le croyait quand elle était petite et qu’elle avait cueilli des fleurs à la Saint-Jean pour la première fois.
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Chaque fois qu'il travaillait sur des écoutes téléphoniques, il était fasciné par le nombre de coups de fil que les gens passaient chaque jour.
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Videos de Kristina Ohlsson (4) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Kristina Ohlsson
Bande annonce de la série Stockholm Requiem, adaptation des romans de Kristina Ohlsson mettant en scène son personnage Fredrika Bergman, criminologue.
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