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Diên Biên Phù » n'est pas un livre sur la guerre d'Indochine même si, en 1954, Alexandre le narrateur a été soldat de l'armée française opposée aux forces du Viet Minh commandé par le général Giap. C'est d'abord une belle histoire d'amour et d'amitié. Celle d'un jeune homme mal marié qui s'est engagé sans savoir ce qui l'attendait.
Dans l'horreur de la guerre, il a trouvé l'amour.
À Hanoï, le Normandie était la base de repos des soldats français. C'est là qu'il a rencontré
Maï Lan donc il est tombé éperdument amoureux et qu'il n'oubliera jamais. Pourtant il a dû retourner en France et vivre avec Mireille sa femme légitime avec laquelle il a eu deux enfants.
Dans l'horreur de la guerre, il a trouvé l'amitié.
Sur le pont
Paul Doumer (ou Long Biên) un soldat sénégalais viendra lui sauver la vie alors qu'il est blessé. de là naîtra une longue amitié au-delà des frontières. Les deux hommes partageront leur admiration du poète
René Char et surtout la lutte contre le colonialisme.
20 ans après, le narrateur retourne à Hanoï pour cesser de vivre avec ses fantômes, en quête de lui-même. Il y rencontre la fille au taxi à qui il raconte son histoire.
J'aime le rythme de ce livre. Ce n'est pas surprenant car il a été écrit par un poète slameur,
Marc Alexandre Oho Bambe dit Capitaine Alexandre. D'ailleurs, les chapitres courts qui vont à l'essentiel sont ponctués de poésies qui font le charme de ce roman.
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