Orient - Samurai Quest, tome 1

MANGA UCHRONIE / FANTASTIQUE.
C'est un shonen très sympathique, mais c'est un gros shonen quand même bien calibré pour le public ciblé. J'espère que l'auteur en gardé sous le coude pour la suite ("Samourai Quest", "Dragon Quest", mêmes combats ?), parce que s'il s'agit de faire du « farming » pour effectuer des « level-up » avant d'affronter les sous-boss et le boss de fin ça ne serait pas très malin hein ! (dans tous les cas, moi j'en ai gardé sous le coup pour la critique du tome 2)
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Au XVe siècle, au Japon, Musashi et son ami Kojiro ont grandi dans un monde divisé entre les Oni et les Bushi. Les Oni sont vénérés par les humains mais sont en fait des démons. Seuls les Bushi, de valeureux samouraïs, connaissent leur véritable identité mais ces combattants sont dénigrés et maltraités par le reste du peuple. Chaque enfant est éduqué dans l'idée qu'il faut servir les Oni et rejetter les Bushi. Musashi et Kojiro, eux, se sont promis à l'âge de 10 ans qu'ils formeraient un clan de Bushi qui mettrait fin au joug des Oni. Alors qu'à 15 ans, Musashi est promis à un avenir de mineur, l'heure est enfin venue de passer à l'action.

Ce shônen historico-fantastique nous plonge au temps des samouraïs, qui roulent en moto et ont des armures en métal. L'amitié entre les deux jeunes héros - sympathiques - semble être le ciment de cette aventure qui, je l'avoue, avance très lentement dans ce premier tome. L'auteur prend le temps de nous présenter la relation entre ses deux personnages, ce qui a le mérite de bien les installer. Je sens d'ailleurs un mystère qui entoure Musashi, personnage dont l'histoire est moins développée que celle de Kojiro. Mais peut-être me trompe-je ? Grosse faiblesse pour moi : les combats contre les Oni durent 3 jours. Là, j'ai eu l'impression de me retrouver devant un épisode d'"Olive et Tom" où le joueur de foot court pendant une semaine derrière son ballon pour traverser le terrain. Mais rappelons qu'il s'agit d'un shônen et que les combats, cela fait partie de la recette. Malheureusement, ce n'est pas trop mon trip...
Concernant le graphisme, les dessins sont élaborés et détaillés.

A suivre... peut-être... ou pas...

L'an passé, je faisais la connaissance avec la précédente série de Shinobu Ohtaka, Magi, chez Kurokawa, dont j'avais trouvé le début fort sympathique et qu'il faudrait que je continue un jour parce que l'exploitation de l'univers des Mille et une nuits était vraiment chouette. Mais j'ai un peu fui devant le nombre de tomes, alors quand j'ai entendu parler de la prochaine sortie de sa nouvelle saga, je me suis dit que là, j'allais prendre le train en marche.

Me voici donc avec le premier tome d'Orient - Samurai Quest, un shonen toujours en cours au Japon avec 9 tomes à l'heure actuelle, qui se déroule dans un univers complètement différent : celui d'un Japon du XVe siècle où des démons ont pris le pas sur les humains pour se faire adorer d'eux et les réduire en esclavage tout en dénonçant au contraire ceux qui luttent contre eux : les samouraïs, appelés aussi Bushi, qu'ils font passer pour des méchants.

Comme dans Magi, l'autrice s'amuse d'un univers archi connu pour le revisiter à sa sauce et introduire les éléments de shonen d'aventure et de baston qu'elle aime. Cette fois, place à un duo de jeunes garçons voulant devenir Bushi pour lutter contre les démons et dont les prénoms sont déjà en soi des références pour les amateurs de l'histoire japonaise : Musashi et Kojiro. Ces démons sont eux-mêmes des références à des divinités bouddhistes telles qu'on en croise dans la culture japonaise. L'auteur joue à fond sur le mélange des genres et c'est vraiment chouette. J'ai beaucoup aimé ces références. du côté culturel, c'est donc une franche réussite pour moi.

Vous le voyez peut-être venir, il y a un gros bémol dans tout ça, ce sont malheureusement certains tics de narration propres aux shonens de ce genre ou du moins au magazine de prépublication où ils paraissent. J'ai trouvé ce premier tome fort léger dans le ton donné, peut-être trop. On essaie de nous proposer une histoire à l'univers sombre où des démons ont pris le pas sur des humains qu'ils transforment en esclaves ou croyants soumis, mais le héros passe son temps à avoir la pêche avec son grand sourire collé au visage, ça ne matche pas. Je n'ai vraiment pas accroché à son caractère trop enjoué, trop exubérant, trop passionné, sûrement parce que je ne peux pas m'empêcher de comparer avec les récits plus sombres que j'ai pu lire se passant dans le même genre de décors. Sa passion pour le but qu'il s'est fixé dans la vie m'a vite agacée, de même que son insistance parfois lourdingue et débile vu ce qu'il se passait autour de lui. du coup, ça respire bien trop la jeunesse pour moi et ce n'est pas ce que je cherchais ici.

Je me doute cependant que ça plaira à plein de monde parce que c'est entraînant et pêchu. le duo fonctionne bien. L'auteur a pensé à leur confectionner une vraie histoire, un passé, des motivations crédibles. Leur évolution est rapide mais logique. L'histoire démarre rapidement et le rythme ne mollit pas. On saisit rapidement les enjeux et les différents camps. Les héros affrontent vite leur premier ennemi et se trouvent tout aussi vite des alliés et probables futurs mentors. Tout ça est bien fait, il n'y a pas à dire, c'est bien calibré, mais ça manque d'âme pour moi. C'est trop lisse. Alors j'ai quand même espoir que ça devienne plus sérieux par la suite (Oui, j'ai bon dos de dire ça alors que j'adore Black Clover et son humour à deux balles ^^!).

Je n'ai rien à redire graphiquement parlant par contre. C'est exactement ce que j'attendais de la part de Shinobu Ohtaka. J'aime la rondeur de son trait qui n'empêche en rien la vivacité de la narration et des scènes d'action. Elle aime les personnages poseurs et moi aussi, ça tombe bien. Elle cherche à donner une vraie signature stylistique à chacun de ses univers et j'aime ça. Les pages s'enchainent à un rythme plus que convaincant, avec des combats bien orchestrés et des designs de personnages humains ou démons, mais aussi d'armes et de décors variés et dépaysants. Les références au Japon du XVe sont là mais elle ne les calque pas tels quels, elle leur donne sa touche, ce que j'apprécie toujours.

Malgré quelques défauts, qui je l'espère sont des réglages à faire pour la suite, j'ai passé un bon moment de lecture. J'ai surtout aimé la découverte de cet univers mélangeant période connue et imaginaire fou de l'autrice. C'est celui-ci qui m'a vraiment accrochée et donné envie de découvrir la suite malgré des bémols qui auraient pu être rédhibitoires chez quelqu'un d'autres. Cependant, j'ai plus accroché aux débuts et à l'univers de Magi, alors je sens mon coeur balancer entre les deux séries et un certain choix à faire >
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Pur produit shonen, je retrouve les superbes traits de la mangaka de Magi (que j'ai délaissé sans vraiment le vouloir il y a quelques années et que je dois terminer). La couverture est vraiment sublime. Tape à l'oeil, impossible de la rater. L'auteure reprend sa recette gagnante : partir d'un monde connu et le remanier à son bon vouloir. Elle joue sur les principes du samouraï, y agrémente un soupçon de magie, pousse les personnages à se dépasser. Ce qui m'a aussi fait sourire est que pour une fois, le "blondinet"/ami du héros, Kojiro est lâche et m'en foutiste, souvent dans les autres shonen du genre, on aurait eu le cliché de l'intello mystérieux. le côté plus agacant fut en fin de volume : le fait que Musashi se bat à tout prix contre le 'big boss' alors qu'il est supposé n'être qu'un débutant dans le milieu...

Je remercie les Éditions pika pour cette lecture. La première chose que je me suis dit en découvrant ce manga, c'est « woooaaaaouuuh », car la jaquette du manga brille ! C'est vraiment magnifique et c'est le genre de petits détails qui ont pour moi sont importances ! de plus, j'avais souvent entendu parler de cette mangaka grâce à son titre Magi, mais je n'ai jamais eu la motivation de commencer cette série qui contient pas mal de tome. C'est donc avec empressement, que j'ai eu envie de découvrir Orient – Samurai quest, car cela me donnait l'occasion de la lire.

Dès le début, l'histoire commence avec deux jeunes garçons de dix ans. Masashi et Kojiro, ce dernier est un descendant des bushi. Mais qu'est-ce qu'un bushi ? Ce sont des samouraïs, qui ont envie de se battre pour la justice. C'est plus fort qu'eux, ce sont dans leur gène !

D'ailleurs, les bushi sont les seuls remparts pour sauver les humains des Oni, des monstres, qui mettent sous leur joug tous les habitants du Japon. C'est ainsi qu'avec ces histoires que leur a racontées le père de Kojiro, ces deux enfants se font une promesse : devenir un jour le plus puissant des clans de bushi.

Oui, mais tout cela était sans compter, que le temps a passé depuis (cinq ans) et que les Oni, ont complètement manipulé toute la population. Au point, que ces derniers font passer les bushi pour d'horribles monstres. Mais Masashi sait la vérité, il sait que les monstres, ce sont les Oni. Il n'a pas renoncé à son rêve et compte bien, quoi qu'il arrive, devenir le puissant Bushi qu'il s'est promis d'être !

J'ai aimé cette histoire, l'action, les dessins. J'étais vraiment prise dans l'histoire et je suis bien contente d'avoir le tome suivant sous la main, car il aurait été difficile de devoir attendre pour découvrir la suite.

Cela reste un Shonen avec des codes basiques, en tout cas, pour ce premier tome. Cela n'en reste pas moins intrigant et prenant. Ce manga m'a rendu curieuse et j'ai hâte de voir ce que la mangaka nous réserve. 🙂

En bref, un Shonen type, mais qui fonctionne bien. de l'action, un gamin avec de la détermination et qui veut atteindre ses rêves à tout prix. de beau dessin. Que demander de plus pour un Shonen ? Pour ma part, je ne me suis pas ennuyée un seul instant et c'est tout ce que je demande, un manga qui me captive ! 😉
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