A Silent Voice, tome 3

Je vais faire court, je n'ai pas grand-chose à dire sur ce 3ème tome qui creuse le même sillon que les précédents. Yoshitoki Oima fait toujours preuve de sensibilité pour aborder des thèmes intéressants sans jamais jouer les donneurs de leçon, osant même une touche d'humour.

Au-delà du thème du handicap et de l'acceptation de l'autre, « silent voice » traite avant tout de la communication et surtout des difficultés de communication. A travers ce manga, l'auteur montre que l'agressivité et la violence découlent souvent d'une absence ou d'une difficulté de communication. Ce sujet intéressant est traité de façon modeste et abordable et pourra amener le lecteur à des réflexions pertinentes, tout particulièrement les ados et pré-ados à qui cette série est destinée en premier lieu.

J'ai beaucoup aimé ce troisième tome qui nous parle avec beaucoup de justesse et de sensibilité de rédemption et d'amitié.

Tout au long du livre, Shoya essaye de se rapprocher de Shoko, mais cette nouvelle amitié est dure à tisser car le jeune homme est encore très mal à l'aise avec la jeune malentendante : la communication est parfois un peu compliquée, mais surtout son comportement passé le laisse pétri de remords. Décidé à réparer ses erreurs tout en essayant de faire plaisir à Shoko, il reprend contact avec d'autres élèves qui étaient dans leur classe en primaire. Ces tentatives, aux résultats pas toujours aussi concluants qu'il l'espérait, l'amènent à s'interroger sur l'amitié, sur le moment et les raisons qui font qu'on peut considérer une personne qu'on côtoie comme un ami,...

J'ai trouvé très touchant de voir ce garçon qui avait été complètement ostracisé par ses camarades de classes se créer un nouveau cercle d'amis sans même s'en rendre compte, juste en cherchant à réparer les torts qu'il avait causés étant enfant.

Le tome se termine sur un malentendu entre Shoya et Shoko, un sacré rebondissement qui me laisse impatiente de lire le tome 4 (ouf ! je l'ai à la maison...).

Tomohiro pousse Shoya à se rapprocher de Shoko alors que notre héros continue à tenter de se faire pardonner en aidant la jeune fille à retrouver des amies.

Mais le chemin de Shoya croise aussi une ancienne camarade qui souhaite elle au contraire poursuivre les moqueries envers la jeune fille sourde, espérant lui faire comprendre son attirance...

Il semble que toutes les demoiselles commencent à tomber sérieusement amoureuses de Shoya sans que celui-ci n'y porte vraiment attention pour l'instant...

Dans le dernier tome, Shoko et Shoya ont renoué, le jeune garçon a même affronté le courroux de la mère de l'héroïne.
Dans celui-ci, d'autres anciens refont également leur apparition : Miyoko qui faisait partie de la classe de primaire, qui aidait Shoko et qui du jour au lendemain n'est plus venue à l'école… J'avoue que je n'ai aucun souvenir d'elle dans le premier…
Et puis également Naoka… la sale peste… elle n'a malheureusement pas changé. le bon côté, c'est qu'elle force Shoya à sortir de sa réserve, le mauvais côté, c'est qu'il semblerait qu'elle réveille en lui ses vieux démons, avec elle, il redevient ce gamin agité. Même si leur confrontation a un je-ne-sais-quoi d'amusant.

Si je n'ai pas accroché avec Naoka, je n'ai pas davantage réussi à m'attacher à Miyoko, elle a certes un côté plus optimiste et rend la situation moins grave, ça change de la morosité de Shoya qui est loin d'être très gai comme petit gars… Il broie du noir, encore plus que dans les premiers, il n'ose pratiquement pas parler à Shoko, c'est un peu lourd à la longue.

J'ai bien aimé cette lecture mais sans plus… C'est heureux qu'il y ait de nouveaux personnages, ça évite que l'histoire tourne en rond, malheureusement, je ne les ai pas trop aimé donc ça m'a un peu gâché le plaisir.
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Dans ce 3e tome, Shoya continue à essayer de se racheter auprès de Shoko et se lance alors dans la recherche d'une ancienne camarade de classe que la jeune fille aimerait revoir.

On suit toujours avec plaisir et intérêt les aventures de ce jeune ado, en prise avec les démons de son passé, le poids de la culpabilité et sa maladresse à entrer en contact avec les autres, et particulièrement avec Shoko. On s'attache de plus en plus aux personnages, notamment Shoya que l'on voit progressivement grandir, s'ouvrir aux autres et moins souffrir.

Beaucoup moins de flash-back dans ces tomes mais des changements de point de vue qui traduisent les sentiments multiples des protagonistes face à cette ancienne histoire de harcèlement. Toujours aussi percutant, aucune place pour l'ennui, on suit avec attention les nouveaux éléments qui viennent complexifier l'intrigue. Vite, vite la suite !
Lien : http://boumabib.fr/2016/01/1..

Dans le tome précédent, j'avais trouvé que l'auteure sautait pas mal d'étapes dans le développement de la relation entre Shoya et Shoko. J'ai eu le sentiment qu'on passait rapidement, trop rapidement, d'une relation conflictuelle à une relation amicale. L'auteure avait sans doute hâte de nous montrer comment avaient évolué ses deux personnages principaux. le problème est que c'est un passé douloureux qui unit les deux enfants, il ne peut pas s'éclipser du jour au lendemain si facilement.

Heureusement dans ce second tome, l'auteure corrige le tir et montre bien que l'amitié qui unit désormais Shoko et Shoya est encore précaire. Ils n'osent pas encore s'ouvrir l'un à l'autre. le premier contact est noué mais ce sont toujours le regret et la culpabilité qui dictent les actes de Shoya, et non l'envie d'être véritablement amis. Depuis le début de la série, Shoko et Shoya passent finalement peu de temps ensemble, du moins physiquement, car en revanche, on peut dire avec certitude qu'ils ne cessent de penser l'un à l'autre !

Shoya n'est plus le même, c'est certain. le changement est d'autant plus flagrant que nous rencontrons une de ses anciennes camarades, Naoka, qui comme lui brutalisait Shoko. Mais à l'inverse de Shoya, Naoka ne semble guère avoir changé... Cette rencontre va d'ailleurs rappeler à Shoya de douloureux souvenirs, lorsqu'il était lui-même victime d'insultes et d'exclusion. Quant à Shoko, elle se montre un peu plus entreprenante envers Shoya, notamment à la fin du tome. J'ai beaucoup aimé le dénouement, à la fois drôle et touchant. Il me laisse encore plus impatiente de découvrir combien de temps Shoya va mettre à comprendre les sentiments de Shoko !

Elle est toujours aussi au top, un beau coup de coeur.
Shoya essaie toujours de se racheter vis-à-vis de Shoko. le pardon a été trop facile à obtenir. Il culpabilise encore de ses fautes passées. Il a envie de faire plaisir à Shoko. Il décide de tenter l'approche directe et de le lui demander. Shoko lui répond qu'elle aimerait bien retrouver Miyoko, une de leur camarade de classe du collège. Comment va-t-il s'y prendre ?
Ma chronique :
https://lesparaversdemillina.com/2021/12/28/a-silent-voice-t3-de-yoshitoki-oima/Elle est toujours aussi au top, un beau coup de coeur.
Shoya essaie toujours de se racheter vis-à-vis de Shoko. le pardon a été trop facile à obtenir. Il culpabilise encore de ses fautes passées. Il a envie de faire plaisir à Shoko. Il décide de tenter l'approche directe et de le lui demander. Shoko lui répond qu'elle aimerait bien retrouver Miyoko, une de leur camarade de classe du collège. Comment va-t-il s'y prendre ?
Ma chronique :

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Dans ce troisième tome, Shoya tente de se rapprocher de Shoko et cherche à se faire pardonner son attitude lorsqu'ils étaient en primaire. Pour ce faire, il décide de retrouver Myoko, une des seules élèves qui n'avait pas fait vivre un enfer à Shoko. Naoka, une ancienne élève qui faisait partie de ceux qui harcelait Shoko réapparaît également : elle n'a pas vraiment l'intention de s'excuser et regrette même que Shoya ait tant changé. Shoya a l'air de beaucoup plaire à l'ensemble de la gente féminine, mais il ne s'en rend pas encore compte!

L'histoire de Shoko et Shoya se poursuit.

Dans ce tome, Shoko émet le souhait de renouer le contact avec d'anciens élèves de leur classe de primaire. Miyoko, d'abord, la seule qui avait vraiment voulu sympathisé avec Shoko en apprenant la langue des signes et qui avait quitté l'école à cause des moqueries qu'elle subissait de ce fait. Et puis Naoko, ensuite, qui était tout le contraire. Elle faisait partie du groupe qui harcelait Shoko et qui s'est retourné contre Shoya par la suite.

Les deux filles avaient une posture diamétralement opposée par rapport à Shoko et elles n'ont pas évolué. Miyoko est toujours gentille et elle a poursuivi son envie d'apprendre la langue des signes ce qui fait qu'elle peut communiquer avec Shoko. On sent d'ailleurs comme un semblant de jalousie de la part de Shoya. Comme s'il ne tenait pas trop à ce que Shoko ait d'autres amis. Naoko, elle, est toujours une vraie peste, particulièrement méchante. Elle essaie de culpabiliser Shoya de devenir ami avec Shoko.

Et puis, j'ai bien aimé la tournure que prenait la fin, avec le petit quiproquo.

Encore une fois, je vais m'empresse de lire la suite.