A Silent Voice, tome 6

Un tome que je n'ai pas pu lâcher, qui m'a pris à la gorge et aux tripes. C'est brutal et frontal. Les émotions sont intenses et les personnages se dévoilent.
Un tome indispensable, à couper le souffle qui crie la souffrance et la solitude que les ados peuvent ressentir. Mais aussi l'impuissance des parents.
Un tome bouleversant.
A silent voice est vraiment un manga unique, bouleversant et vibrant.

Cet avant-dernier tome est prenant et riche en émotion et rend très impatient de lire la conclusion de la série.

L'auteure parvient à créer du suspense et de la tension avec des thèmes plutôt psychologiques, ce qui est un petit exploit, d'autant que le traitement est toujours subtil et nuancé. Les sentiments et les relations entre les personnages deviennent des enjeux intenses. L'auteure sait créer une attente forte autour de l'évolution des personnages et de leurs rapports.

Le ton de ce tome est plus âpre, plus violent. Beaucoup de cris, de pleurs, de coups... Les personnages ont du mal à s'exprimer mais aussi à s'écouter les uns les autres.

Je comprends tout à fait que cette série trouve un écho fort chez les ados. Rarement l'adolescence a été aussi finement évoquée, sans compromis, sans angélisme ni condescendance.

La série est de plus en plus sombre et dure parce que, même si Shoya a évolué et cherche à protéger Shoko, tant que la vérité sur ce qui s'est passé à l'école primaire et que chacun reconnaisse le rôle qu'il a joué dans ce harcèlement, la jeune fille sourde continuera à croire que c'est sa faute...
Shoko a tenté de se suicider le soir du feu d'artifice et a été retenue de justesse par Shoya avant qu'ils ne tombent tous les deux. Shoya est dans le coma, Shoko a le bras cassé.
Naoka déverse tout ce qu'elle a sur le coeur et agresse aussi bien ses camarades que les adultes.
Tomohiro se rapproche de Shoko et partage avec elle ce qu'il a subi aussi comme discriminations depuis son enfance. Il lui demande de l'aider à avancer dans le film pour faire sortir Shoya du coma.
En retournant à l'école primaire, Shoko découvre ce que le professeur pensait d'elle ; qu'elle n'était qu'un "boulet" pour sa classe. Satoshi qui a lui aussi été victime de harcèlement à l'école ne supporte plus ce qu'il découvre.

Attention, je vais spoiler, car c'est difficile de faire autrement (ne pas lire ce que j'ai écrit si vous n'avez pas lu ce tome !)

Résumé : La tentative de suicide de Shoko, qui se sent responsable de l'attitude des autres envers Shoya, se solde par la tombée dans le coma de Shoya qui tentait de la sauver. Les élèves du lycée vont réagir différemment, selon qu'ils soient ses « anciens » amis, ou de vagues connaissances qui le harcèlent. Shoya va-t-il sortir du coma ? Comment vont réagir Shoko et les autres ?

Mon avis : On avait quitté le tome 5 sur un suspense insoutenable, et l'auteur reprend son histoire à ce moment exact : Shoko est dans le vide et Shoya essaye de la retenir. Shoya va voir défiler tout son passé avec Shoko, et se sent responsable de sa tentative de suicide.

Quand il la sauve aux dépends de sa vie, il va se retrouver à l'hôpital dans le coma. Ses amis vont avoir honte de leur attitude et venir le voir, tandis que les autres élèves se moquent de cette nouvelle tentative.

Les relations entre les personnages vont s'intensifier, cristallisant des haines ou le pardon. Et le lecteur va être le témoin de toute une palette d'émotions : Naoka va agresser tous ceux qu'elle rend responsable du coma de Shoya, surtout Shoko, Tomohiro va laisser parler son amitié et proposer de continuer le film, Miki va oser exprimer ce qu'elle ressent…

Plus on avance dans l'histoire, et plus on a l'impression que beaucoup des lycéens ont été victimes de harcèlement à l'école. L'intensité dramatique monte encore d'un cran car Shoko se sent de plus en responsable de ce qui arrive à Shoya et craint qu'il ne se réveille jamais.

Un tome 6 encore plus intense et fort en émotions, avec deux héros tellement semblables dans leur fragilité et leur besoin de protéger l'autre, malgré leurs différences, et dont le destin est touchant.

Petite note : la couverture est tout simplement magnifique dans la suggestion de l'eau et de l'absence de Shoya, que Skoko semble attendre. Dénouement dans le tome 7.
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Un tome électrochoc qui fait ressortir toute la rage et le désespoir des personnages. On est loin d'avoir refermé toutes les plaies !
Toute la violence contenue éclate, ce qui rend cet épisode très dur à affronter.
Un manga coup-de-poing très sensible, à vif et sans concessions.

Après avoir parlé des responsabilités de chacun, l'auteure se penche sur la victime. Ne serait-elle pas responsable de son statut ? Qu'a-t-elle fait pour lutter ? Shoko aurait pu changer la façon de la regarder. Pourquoi a-t-elle fait subir aux autres sa présence ? le raisonnement est absurde. Cependant, je pense que c'est justement ce que la mangaka cherche à mettre en avant. Elle se fait l'avocate du diable. C'est assez perturbant et surtout c'est difficilement entendable. Qui est responsable d'être né sourd et muet ou encore d'être aveugle ?

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Un des meilleurs tome celui la, on voit le point de vue de divers personnages et j'ai trouvé ça super ! On voit enfin leur motivation et d'ou vient réellement leur amitié. J'ai bien aimé le point de vue de Nao, on a pu la comprendre mieux et découvrir enfin pourquoi elle deteste Shoko !

Ce tome n'est pas forcément le plus simple à lire car très émouvant.
On y aborde la tentative de suicide ainsi que les réactions et conséquences sur l'entourage. La violence de certains se décuplent et les dessins sont criant de vérité.
Les deux derniers chapitres consacrés à Shoko ne laissent pas indemne.

Et voilà le 6eme tome de « A silent voice ». Depuis le début, je suis fan de ce manga sur le thème du handicap et du harcèlement scolaire. Et ce 6eme tome me donne le même ressenti que les tomes précédents.

Dans ce tome, le harcèlement scolaire et surtout les conséquences sont au coeur de l'histoire. Un peu plus adulte que les cinq premiers, celui ci m'a vraiment passionné et donné à réfléchir. Abordant le sujet du suicide avec des images claires et non choquantes, ce chapitre est vraiment complet: l'acte, les raisons, les aidants, l'entourage, les conséquences, les différentes réactions qu'elles soient bienveillantes ou non, tout y est traité.

Les personnages grandissent en même temps que l'histoire et je suis encore une fois pressée de passer à la suite et de savoir le futur de chacun.

C'est une nouvelle fois un coup de coeur, et je pense que ce manga aura été une vraie découverte pour moi.

Shoya retourne à l'appartement de Shoko afin de rendre l'appareil photo de Yuzuru (il me semble que c'est un truc du genre, mais comme je n'ai pas accroché, je n'ai pas retenu les détails). Quand il arrive, la porte est ouverte et en jetant un oeil, il voit que la jeune fille est sur le point de se jeter du balcon. Il se précipite pour la sauver. Il la rattrape de justesse, mais elle est trop lourde. Shoko décide alors de se retenir à la rambarde pour remonter. Alors on ne sait pas trop pourquoi : est-ce qu'elle regrette son geste ? Est-ce qu'elle sent que Shoya ne lâchera pas et qu'elle va l'entraîner dans sa chute ?
Malheureusement le coup de main qu'elle file vient trop tard ou n'est pas assez performant et le jeune homme tombe dans le vide. Sa chute est amortie par de l'eau, mais d'une telle hauteur, ça fait des dégâts… il finit à l'hôpital entre la vie et la mort.

On ne voit quasiment pas Shoya de l'épisode. C'est moche à dire, mais je pense que c'est parce qu'il était absent que ça m'a tellement plu. Il ne prend pas toute la place et ça nous laisse le temps de découvrir les autres à tour de rôle : ce qu'ils vivent au moment présent, ce qu'ils ont subi ou fait subir plus jeune, leurs pensées, leurs regrets, etc.
J'ai trouvé que ça les rendait plus humains.
La seule qui m'a saoulée grave, c'est Naoka. J'ai serré les dents de rage plus d'une fois : que ce soit quand elle s'en prend à Shoko, quand elle affirme que Shoya est à elle, etc. Je ne vais pas tout vous spoiler, hein !

Je l'ai lu en deux fois parce que je l'avais commencé tard le soir… quelle idée ! Il faut dire aussi que je ne m'attendais pas à ce qu'il soit si bien. N'empêche qu'à peine levée le 23, je l'ai repris et terminé pendant mon petit-déjeuner, et ce, malgré les pauses contemplatives qui m'ont permis de savourer les illustrations.
Parce que je n'en ai pas parlé lors de ma chronique du 5, mais les dessins sont toujours aussi beaux, travaillés et étranges également (une impression due aux contours plus épais des personnages).

C'est un coup de coeur pour ce sixième volume et j'ai hâte de pouvoir lire le septième et dernier tome.
Lien : https://psylook.kimengumi.fr..