Brynhildr in the darkness, tome 4

Après avoir de justesse échappé au policier, Murakami et les magiciennes regagnent l'observatoire. Son oncle lui demande de rencontrer les magiciennes. Scientifique très cartésien, il doute toujours sur leurs pouvoirs. Il ne trouve toujours pas la solution pour reproduire les gélules. Cette fois, l'organisation envoye une double A accompagnée par un de leur employé. Cette fille, qui s'appelle Nanami possède le redoutable pouvoir de créer, d'effacer, de lire les souvenirs des gens juste en les regardant dans les yeux. Malgré une protection oculaire portée par son surveillant, elle lui modifie ses souvenirs pour pouvoir s'évader. Elle sait que le garde du corps doit appeler régulièrement pour que l'organisation n'éjecte pas sa balise et son harnais, ce qui la tuerait instantanément. le but de Nanami est de retrouver en scandant les souvenirs des gens Murakami et particulièrement la magicienne qui a le pouvoir de téléportation, Kotori qui semble spéciale pour ses créateurs. Elle rencontre Murakami, lui vole ses souvenirs pour trouver l'observatoire et pense lui avoir effacé ses souvenirs jusque sa plus petite enfance…

Ce quatrième opus marque un tournant dans l'histoire. Il nous prouve que l'organisation est particulièrement cruelle mais aussi que les magiciennes manipulées par le centre rêvent aussi de liberté même au péril de leur vie. Elles ne sont pas forcément des tueuses sans consciences mais peuvent se montrer très humaines. Ici, Nanami qui a le pouvoir d'effacer les souvenirs des autres vit dans la peur qu'on l'oublie. Elle cherche à se faire des amis car elle n'en a jamais eus. Ce quatrième épisode se veut plus sensible et émotif que les trois premiers. le scénario est toujours aussi intense et le suspens aussi. L'oncle de Murakami a enfin la preuve visuelle de l'existence des pouvoirs des magiciennes. Pour les dessins, je n'espère plus que les défauts décrits dans mes critiques précédentes s'amélioreront mais je les excuses facilement tant l'histoire me plait. Parfois, même si ce n'est pas toujours utile, le récit est émaillé par des situations et dialogues coquins et humoristiques. C'est un drame mais nous ne tombons pas dans le piège d'une histoire larmoyante. Et puis, c'est plein d'espoir et de bons sentiments. Bref, je ne me lasse pas et poursuis la série avec plaisir. Ayant lu les 14 épisodes, je me lace dans un marathon de critique car j'aimerais les clôturer avant d'entamer d'autres lectures.