AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
& And tome 7 sur 8
EAN : 9782505081074
176 pages
Kana (04/03/2022)
3.68/5   14 notes
Résumé :
Un changement de carrière pour un changement amoureux.

Une employée administrative dans un hôpital décide d’accomplir son rêve et de démarrer une activité professionnelle parallèle. Elle veut ouvrir un salon de manucure qui n’ouvre que le soir, pour les femmes actives qui veulent rester coquettes. Mais se lancer comme indépendante n’est pas une mince affaire, surtout quand les autres, et surtout les hommes, tentent de vous décourager jugeant l’entrepr... >Voir plus
Que lire après & And, tome 7Voir plus
Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Avec sa couverture déjà déstabilisante par le regard étonnamment plein d'effroi de l'héroïne, ce tome m'a surprise et déstabilisée aussi. L'autrice s'y essaie au soap avec un succès étonnant et j'ai encore adoré les évolutions qu'elle nous propose dans cette narration toujours aussi subtile.

Mari Okazaki, c'est avant tout une grande artiste et elle le montre encore ici. Elle joue avec les métaphores une fois de plus ici, que ce soit avec celles liées à la nature, à l'eau ou encore plus surprenant à la nourriture. Et malgré cette variété et ce décalage parfois, c'est d'une rare poésie et d'une grande force. J'ai adoré la puissance de sa narration ici où de nombreux silences en disent long sur les sentiments profonds des personnages, mais également où des échanges chaotiques inattendus qui ont une ambiance soap font puissamment réfléchir.

On enchaîne ainsi des instantanés du quotidien de Kaoru avec des scènes de tension vraiment nécessaires pour faire évoluer le récit et j'ai adoré les deux ! J'ai été touchée par le chapitre d'ouverture sur la place du repas dans la relation de Kaoru et de Yagai avec un rappel des exigences des emplois du temps de chacun et avec la bienveillance que chacun montre vis-à-vis du bien-être de l'autre, le tout avec une jolie virée au marché de Tsukiji dont on sent toute la vie. C'était surprenant de voir ça ici mais magique !

Mais les vraies évolutions ont lieu ensuite avec toujours un beau mélange entre quotidien anecdotique et moment phare pour faire avancer les choses. Ainsi, lors d'un barbecue improvisé, une dispute éclate et permet à Shiro d'avouer enfin ses sentiments. C'est totalement ubuesque, très drôle aussi avec une mise en scène vraiment piquante et percutante de l'autrice, qui s'inspire avec talent et humour des soaps, et fait en sorte que Shiro en prenne sérieusement pour son grade, mais c'est aussi totalement nécessaire tant on ne pouvait en rester là. Ça fait de la peine pour lui d'un côté mais en même vu ce qu'il fait subir à cette pauvre Iku, avec qui il sort en en aimant une autre, il le mérite bien aussi.

Mari Okazaki nous fait à nouveau les portraits de femmes fortes dans ce tome. Kaoru a appris à prendre soin d'elle et du Dr Yagai. Elle s'épanouit dans leur relation et dans ses deux jobs. Iku, elle, tire enfin les choses au clair et ose enfin rabrouer ce crétin de Shiro. Quant à la nouvelle collègue de Kaoru, Konno, elle réalise enfin avec quel pauvre type elle sort, après un dernier coup bas de sa part et elle en ressort grandie. J'ai adoré le chapitre lui étant consacré, qui croque avec honnêteté et cocasserie une femme qui s'est sentie flattée qu'on s'intéresse à elle parce qu'elle se dévalorisait, qui a ainsi accepté beaucoup de choses, mais qui finit par reprendre le contrôle. C'était jouissif ! On aimerait qu'il en soit de même pour Kaoru au vu des dernières images qui nous laisse sur un terrible cliffhanger en rapport à sa relation avec Yagai.

Ainsi dans ce tome, j'ai été surprise de lire des chapitres parfois quasiment indépendant, tels des épisodes de sitcom où l'autrice se plaisait à mettre encore plus en scène le quotidien de ses personnages. Que ce soit l'épisode sur l'importance de bien manger pour les héros, celui sur la déclaration au barbecue, celui sur cette femme trop amoureuse qui accepte tout, ou celui sur une potentielle révélation forte concernant le couple phare, on sent que l'autrice s'amuse et creuse à la fois ses personnages pour nous amener vers le final de sa série.


J'ai à nouveau été fascinée par sa narration et la puissance de ses cadrages, ses portraits, ses métaphores qui en disent tellement long sur ce qui ronge chacun et sur ce qu'il recherche dans sa relation de couple. Cette absence de texte à plusieurs reprises m'a frappée dans le bon sens et obligée à m'interroger encore plus sur le sens de ce qu'elle voulait raconter et à m'attarder encore plus sur ses sublimes dessins. C'était du pur bonheur.

Maintenant, j'ai été très émue par cette relation Yagai-Kaoru que je sens de plus en plus fusionnelle mais aussi de plus en plus familière et naturelle malgré sa fragilité. C'est un éphémère que j'ai tellement envie de voir durer et en même temps Kaoru mérite tellement aussi de s'épanouir et de s'affirmer comme ses collègues femmes dans cette série, que j'espère que l'autrice lui en laissera l'opportunité en trouvant le bon équilibre. Plus qu'un tome pour voir si ce sera le cas !
Lien : https://lesblablasdetachan.w..
Commenter  J’apprécie          60
J'avais été un peu déçue par le tome précédent parce que je ne voyais pas comment les personnages pouvaient se sortir de tout ce drame qui est en train de leur tomber dessus. Et, au bout d'un moment, voir tant de gens souffrir sans réussir à trouver un échappatoire, ça a commencé à me peser également.

Etrangement, j'ai ressenti l'inverse avec ce septième tome. Alors entendons-nous bien, on n'est pas subitement dans un récit plein de paillettes et de papillons et le final se charge bien de nous le montrer, et un des passages qui m'a fait le plus rire est sans aucun doute très douloureux pour ceux qui le vivent directement.

Mais Yagai est absent d'une bonne partie de ce tome et j'ai eu l'impression qu'on retrouvait un peu de légèreté dans un barbecue improvisé où toute l'équipe de l'entreprise informatique de Shiro se retrouve. On change de décor, les personnages qu'on croise là sont bien plus légers que ceux qui tournent autour de l'hôpital et on assiste surtout au déballage de tous les sentiments de Iku à travers les yeux de Chazawa qui se marre du gros drama qui se déroule. Autant dire qu'en effet, quand on le vit extérieurement, voir le trio se pouiller au milieu d'une fontaine et devoir rentrer trempés, c'est plus amusant qu'autre chose. Même si à l'arrivée Iku et Shiro finissent quand même par rompre, ce qui est somme toute un soulagement.

On a droit aussi à une autre rupture, celle de Konno et de son médecin imbécile et autant dire que là aussi c'est un soulagement.
C'est pour ça sans doute que j'ai ressenti comme une libération à travers ce tome qui n'est pourtant pas bien joyeux dans le fond. Voir toutes ces relations toxiques enfin se terminer, c'est au final plus libérateur qu'autre chose.

Ca ne fait pas avancer le couple entre Yagai et Kaoru pour lequel je n'ai malheureusement aucun attachement particulier alors qu'on arrive déjà très près de la fin de ce titre, mais ça montre tout de même qu'il est parfois nécessaire de couper certaines relations au lieu de persister inutilement et de se faire du mal. Et ça fait beaucoup de bien.
Lien : https://yodabor.wordpress.co..
Commenter  J’apprécie          40
Mari Okaza donne une nouvelle dynamique à sa série pour l'avant dernier tome. On pensait qu'enfin Yagai allait dévoiler son passé surtout qu'il lui pèse sur la conscience. Et enfin comprendre le lien qui existe entre cette étrange femme hautaine et lui. Il n'en est toujours rien, cela traîne en longueur. Mais le manga se termine où la nana rendre dans l'appartement du médecin et elle le fait avec la clé. Kaoru ne sait pas comment réagir car cela signifie beaucoup. La pauvre, elle est toute chamboulée dorénavant. Son copain lui a fait des grosses cachoterie. Elle s'enfuit les larmes aux yeux. On a l'habitude de la voir dans cette posture. L'autre bouleversement est sur le fait que Shiro dévoile ses sentiments à Kaoru. Sa copine l'a poussé à le faire car elle ne tenait plus. Un moment de légèreté qui tourne à la catastrophe. La jalousie est un grand pouvoir. de destruction. le rapport dominant/dominé prend un nouvel élan. Va t'on aller vers quelque chose de plus sain? La probabilité reste très mince. Même à ce niveau de l'histoire, on ne s'attache toujours à aucun des personnages qui ne sont jamais vraisemblables. La mangaka n'oublie pas de mettre encore des scènes de relations sexuelles bien que cela n'apporte rien, peut-être un brin de voyeurisme. Vivement la fin afin que l'on puisse passer à autre chose de plus intéressant.
Lien : https://22h05ruedesdames.com..
Commenter  J’apprécie          20
Les tensions éclatent dans les couples secondaires, ce qui se répercute sur les protagonistes centraux. Il y a de plus en plus de non-dits et malgré la bonne volonté de chacun on sent que cela ne sera sûrement pas suffisant.
La mangaka continue à explorer les méandres de l'esprit de ses personnages et approfondie leurs tourments. Les révélations s'enchaînent sans temps mort et promettent un dernier tome riche en suspens.
Commenter  J’apprécie          20


critiques presse (1)
MangaNews
02 mai 2022
En Kaoru, Mari Okazaki continue donc de nous livre un brillant portrait de femme adulte qui tâche d'être forte malgré tous ses doutes sentimentaux et professionnels, et qui essaie d'avancer autant que possible. Et dans tout ça, tout n'est pas forcément noir, y compris sur le plan amoureux où elle et Nagai, tant bien que mal, essaient de passer de bons moments ensemble.
Lire la critique sur le site : MangaNews
Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Où notre coeur se situe-t-il ?
J'ai toujours été convaincue que c'était dans la paume de la main. Elle peut se réchauffer ou diffuser une sensation agréable dans tout le corps. Dès que quelqu'un la touche, on le sent immédiatement. C'est de là que naissent toutes les émotions.
Commenter  J’apprécie          40
Ravaler des mots … peut complètement altérer jusqu’aux sensations.
Commenter  J’apprécie          20

autres livres classés : joseiVoir plus
Les plus populaires : Manga Voir plus


Lecteurs (26) Voir plus



Quiz Voir plus

Le manga en quelques mots (facile)

Quel est le pays d'origine du manga ?

La Chine
Le Laos
Le Vietnam
Le Japon

5 questions
1433 lecteurs ont répondu
Thèmes : manga , mangakaCréer un quiz sur ce livre

{* *}