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Publié en France chez ActuSF, ce premier tome de Binti regroupe en réalité trois grosses nouvelles suivant chronologiquement la vie du personnage. Nnedi Okorafor est une auteure qui a marqué un grand coup avec cet ouvrage puisqu'elle a obtenu le Prix Hugo et le Prix Nebula du meilleur roman court pour la première d'entre elles.

Binti est donc un roman de science-fiction et, à ce titre là, je ne l'ai pas trouvé fabuleux. J'ai d'ailleurs mis plusieurs mois à réussir à en faire une critique parce que dans le fond, j'ai trouvé l'histoire en elle-même plutôt décevante.
On a un personnage principal qui quitte sa planète pour aller faire des études dans une université lointaine, en chemin son vaisseau est attaqué par les Méduses et tous les passagers meurent à l'exception d'elle-même qui se trouve transformée contre son gré grâce à un mystérieux artefact qu'elle avait trouvé enfant.
On ne sait pas grand chose de l'univers, l'hostilité entre les Méduses et certains humains n'est pas claire, les études de Binti une fois arrivée à Oomza ne sont pas explicitées et, franchement, tout le scénario ne donne l'impression de n'être là que pour mettre en valeur son personnage principal et ses questionnements.
Il y a un cruel manque de profondeur dans l'univers, pas d'explication sur comment fonctionnent les planètes entre elles et même sur certains personnages tout est très flou. Alors qu'il n'y en a pourtant que deux de principaux, je n'ai pas compris ce qu'était le rôle de maitresse harmonisatrice de Binti et on ignore absolument tout de Okwu.

En revanche, c'est bien plus intéressant quand on se focalise sur la place elle-même de Binti dans cet univers.
L'écrivaine est d'origine nigériane, son héroïne est Himba et c'est sur tout l'aspect des différences culturelles, de la volonté de Binti de trouver une vie en dehors de son peuple sans renier ses origines et du regard que les autres lui portent, que ce livre est vraiment important.
L'héroïne est partagée entre plusieurs cultures, elle a subi des traumatismes et personne ne peut réellement la comprendre. Elle appartient à une terre, a envie de découvrir ce qui se trouve à l'extérieur mais ne veut pas pour autant ne plus exister dans sa famille qui ne l'accepte plus réellement et vit une expérience initiatique qui la change profondément. J'ai d'ailleurs trouvé que le récit était bien plus intéressant une fois qu'elle rentre chez elle pour son pèlerinage, mais encore une fois, la place de la science-fiction est bien légère.
C'est un livre qui doit sans doute parler à beaucoup de monde, avec une représentativité qu'on ne voit absolument jamais dans ce type d'ouvrage. Rien que pour ça, il mérite les louanges qu'on entend sur lui et il est important qu'il puisse toucher le maximum de personnes.
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Qui c'est qui débarque après tout le monde pour découvrir une petite pépite ? Eh bah c'est moi ! :D

Je crois que si on m'avait dit un jour que j'allais aimer un roman de science-fiction mêlant folklore africain et mathématiques, j'aurais bien rigolé. Ce n'est pas vraiment le genre de mélange auquel on s'attend. En plus, les maths et moi ça fait 50.

Je ne pensais même pas être capable de trouver une certaine poésie aux mathématiques.

Au vu du synopsis, je pensais que le roman serait tourné autour de ce fameux combat pour la survie de Binti, mais en fait non, ça ne concerne que la première partie. Présenté comme un tome 1, il regroupe en fait trois courts romans qui se suivent. Cependant, j'espère qu'il y aura au moins un tome 2, parce que sinon avec le cliffhanger qui nous laisse bien sur notre faim, ce serait abusé !

Le personnage de Binti puise son inspiration parmi le peuple Himba, qui dans l'histoire vit entre traditions ancestrales et modernité, avec notamment l'idée des astrolabes et de la « magie » des mathématiques à laquelle Binti est particulièrement réceptive.

Je me suis retrouvée assez perplexe, au début, ayant du mal à situer le roman dans l'espace-temps : Binti mentionne des traditions et mentalités vraiment archaïques, et pourtant son éducation poussée et son don lui ouvre les portes d'une modernité qui ne semble pas la surprendre, donc elle doit y être familière. Son peuple et sa tribu sont isolés, mais pas au point d'ignorer tout du monde extérieur et de la technologie, sans pour autant y être totalement favorables.

L'auteure arrive à traiter les sujets de la tradition, de la modernité, de la paix et du pardon en une seule histoire : l'amitié de Binti avec la méduse Oksu, qui pourtant a participé au meurtre de personnes qu'elle aimait, est superbement bien traitée : elle en montre toutes les failles et la difficulté.

Binti est un personnage dont le tiraillement intérieur incessant est présenté de manière réaliste. Son stress post-traumatique qu'elle doit traiter en parallèle de l'amitié qu'elle a développée avec Oksu qui pourtant a participé au massacre auquel elle a survécu et qui l'a exposée à un stress inimaginable. Oksu est un guerrier, incapable de comprendre sa détresse émotionnelle, et qui pourtant lui voue une certaine estime de par ses capacités et la paix qu'elle a apportée. Leur amitié est à la fois forte et bancale, elle est nécessaire mais les crimes ne sont pas oubliés pour autant.

Binti est déchirée : elle est attachée aux traditions dans lesquelles elle a grandi, et pourtant elle veut apprendre, elle veut comprendre, elle ne veut pas se fermer au monde extérieur comme l'exigerait sa tribu. C'est d'ailleurs montré lors de son retour : les siens ne la comprennent plus, la culpabilisent, la rejettent. Pourtant elle n'a pas commis de crime majeur : elle est partie pour apprendre, pour développer son don extraordinaire.

En cela, le roman s'inscrit dans notre société, comme une main tendue à tous ceux qui ont grandi entre traditions et modernité et qui ont eu du mal, voir n'ont pas réussi, à faire adopter leurs choix à leur famille.

Ce roman est pour moi une agréable surprise : c'est la preuve que la science-fiction, ce n'est pas seulement des histoires futuristes se passant sur des planètes lointaines. Et que les maths, ce n'est pas si mal.
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Ce recueil de trois textes formant néanmoins un tout commence un peu en deçà de mes attentes avec la novella Binti trop classique et peu surprenante, se poursuit sur une bonne voie avec la nouvelle Feu sacré et termine en apothéose avec le retour, un texte plus abouti et passionnant qui interroge les thèmes de cet univers afrofuturiste avec intelligence et force. Je vous conseille finalement cet ouvrage qui, non content d'être sublime, est une lecture agréable qui, bien qu'imparfaite, a des éléments plutôt intéressants à nous offrir.

Avis complet sur yuyine.be!
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BINTI, une novella de science-fiction plutôt destinée aux jeunes adultes, fut lauréate des prestigieux prix Hugo et Nebula. L'autrice, d'origine Nigérienne, nous avertit qu'elle traite des « social issues” et notamment des “racial and gender inequality”. Elle s'est également fait connaitre pour son opposition à l'attribution d'un prix basé sur une représentation de Lovecraft (le World Fantasy) et sa demande pour qu'il soit remplacé par une autre statuette basée cette fois sur Octavia Butler. du pain béni pour les « social justice warriors » et autres hystériques 2.0. Bref, en ouvrant BINTI, on commence à craindre le pensum politiquement correct si prisé des prix en science-fiction récents mais, au final, le court roman de Nnedi Okorafor s'avère plutôt plaisant.
Génie des mathématiques, Binti est la première femme issue du peuple Himba à accéder à l'université intergalactique Oomza Uni. A l'intérieur d'un vaisseau spatial, Binti fait connaissance des autres passagers. Malheureusement, le transporteur est arraisonné par une race extraterrestre, les Méduses, et toutes les personnes à bord sont massacrées, à l'exception de Binti elle-même. Binti se réfugie dans sa cabine puis commence à communiquer avec les Méduses par l'entremise de son « Edan », un artefact trouvé dans le désert.
Avec ce petit roman, Nnedi Okorafor s'éloigne radicalement de la hard-science actuellement en vogue pour un récit à l'ancienne, sorte de space-opéra confiné doublé du thème classique de la rencontre avec « l'autre ». le tout additionné d'un parfum de « récit d'apprentissage ». La postface nous révèle que cette histoire a été inspirée à l'écrivaine par sa fille de 11 ans et dont l'univers ne semble ici qu'esquisser (on rencontre plusieurs ethnies, des objets bizarres comme les astrolables ou les Edan, le peuple extraterrestre des Méduses, etc.). Les prochains récits dans le même univers (BINTI 2 : HOME et BINTI : THE NIGHT MASQUERADE) développeront probablement une partie de ce vaste monde.
Sans être un chef d'oeuvre (les deux récompenses récoltées laissent quand même songeurs et mettent probablement les attentes beaucoup trop haut), BINTI s'impose comme un court roman divertissant, de lecture aisée (y compris en anglais), marqué (mais sans excès) par les racines africaines de l'autrice, plein de bons sentiments et de naïveté mais quelque part agréable en ces temps de SF marquée par la sinistrose dystopique généralisée. Nous avons même droit à un happy end pacifique façon « tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil, même ceux que l'on considérait comme des ennemis. Pas indispensable mais pas déplaisant.

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Binti tome 1 comprend 3 nouvelles qui se suivent sur le même personnage. On y suit Binti, mathématicienne destinée à devenir l'harmonisatrice d'un village d'un désert terrien. Elle choisit plutôt, dès les premières pages du livre, de fuir pour aller étudier à la plus grande Université de la galaxie.

Le worldbuiding est esthétiquement riche. L'université est très cosmopolite : plusieurs espèces extraterrestres la fréquentent, même si elles sont sont des créatures gazeuses. (L'université n'est pas tenue ni créée spécifiquement pour les humains).

Le livre aborde en profondeur des questions d'identité, de traumas et les dilemmes qui peuvent traverser quelqu'un dont les choix individuels amènent à rejeter au moins partiellement les traditions.

Tout cela est excellent.

Je crois par contre que l'histoire souffre un peu de suivre un personnage qui, dès le départ, est la meilleure dans tout ce qu'elle fait, et qui possède en plus un artefact magique/technologique mystérieux qui lui permet de se sortir de beaucoup de situations. Cela n'enlève pas tous les conflits de l'intrigue, mais les seuls qui restent sont les conflits internes.
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Binti est une maitresse harmonisatrice du peuple Himba. Passionnée de mathématique et excellente en la matière, elle est acceptée à la prestigieuse université d'Oomza basée sur une autre planète. Malgré la désapprobation de sa famille, elle va être la première de sa tribu à quitter sa terre rougit par l'argile. le voyage ne se passe partant pas comme prévu : les Méduses attaquent le vaisseau-poisson et annihilent ses habitants …

Ceci n'est que le début d'une longue quête initiatique où Binti ne va pas partir à la découverte d'un autre monde mais d'elle-même. La livre se présente comme un recueil de 3 nouvelles qui m'ont paru pourtant indissociables car on y suit le parcours de Binti à différents moments de sa vie : Son départ de la Terre, sa vie à l'université et son retour auprès des siens. Beaucoup de sujets sont abordés : le racisme, le déracinement, l'émancipation face aux traditions… Binti va subir une suite de bouleversements qui vont venir questionner son identité et sa culture tout au long de l'ouvrage, la notion de culture étant la thématique centrale de ce roman. Binti est issu du métissage et sa rencontre avec les Méduses va ajouter à ce métissage déjà présent. Cela va brouiller complètement les certitudes de la jeune Himba qui, au début du roman, même si elle fait un choix fort en partant pour l'université, semble plus être ballotée par les évènements, elle est ce que l'on attend qu'elle soit… Nous sommes vraiment dans un récit introspectif puissant. J'ai été fascinée par cet aspect du roman, mais j'ai parfois eu du mal à comprendre les mécanismes de l'univers et je me raccrochais vraiment aux personnages pour ne pas perdre le fil. Pour autant, j'ai vraiment appréciée cette lecture originale et je lirais la suite avec plaisir !
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Binti est un recueil de 3 novellas : Binti, Binti feu sacré et Binti retour.

On suit le parcours de Binti, une jeune femme Himba. Elle a été acceptée grâce à son haut niveau en mathématiques dans la meilleure université interplanétaire, l'université de Oomza. Cette annonce, qui serait une fierté pour tous les autres peuples, ne l'est pas pour l'entourage de Binti. Les Himbas ne voyagent pas, ni sur Terre, ni dans l'espace. Elle passe outre leur interdiction de partir mais son voyage à bord de Poisson 3, un vaisseau vivant se passe mal, les Méduses attaquent. Nnedi Okorafor fait preuve d'un grand talent de conteuse pour nous livrer un récit intimiste, initiatique. le parcours de Binti est une quête de soi très intéressante à suivre avec tous les conflits sous-jacents. On oscille entre acceptation de soi et dénis d'identité, entre le soi d'avant le départ et l'acceptation des changements, entre traditions et choix individuel…

La façon de se débattre entre respect des traditions et aller de l'avant est très bien distiller au fil des pages. C'est un très beau récit qui met en avant le chemin vers la maturité sans négliger ses racines sous fond de racisme.
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Binti est une harmonisatrice d'origine himba. Contre l'avis de sa famille et de son peuple, elle prend la décision de quitter tout ce qu'elle a connu pour rejoindre la planète université d'Oomza. Mais le voyage ne va pas se passer comme prévu suite à une attaque des Méduses sur le vaisseau de transport…

J'avais certaines attentes concernant cette collection de trois novellas, soit par rapport au résumé, soit par rapport à ce que j'ai déjà lu de l'autrice, et toutes ces attentes se sont révélées être erronées. Et pour une fois, ce n'est pas une mauvaise chose.

Binti est très souvent présenté comme étant du Space Opéra, genre qui a priori ne m'attire pas des masses (mais je me soigne), et ça a été ma première surprise : pour moi ça n'en est pas vraiment. Certes une bonne partie de la première novella se déroule dans un vaisseau partant d'une planète A vers une planète B, mais le fait que tout cela se passe dans l'espace est presque anecdotique, et je n'ai donc pas été gêné par ce que j'ai tendance à moins apprécier dans ce type de récits.

Ma deuxième surprise est venue du résumé éditeur que je trouve un peu trompeur puisqu'on nous y parle du « combat pour la survie » de Binti, et pour le coup, ça n'a pas grand chose à voir avec ce dont parle la novella. Oui, Binti craint pour sa vie pendant l'attaque des Méduses mais à aucun moment il ne s'agit d'une lutte, que ce soit au sens littéral ou figuré. Au contraire, ce qui se met en place est avant tout un dialogue, un dialogue entre plusieurs espèces qui ne se comprennent pas mais qui pourraient apprendre à communiquer.

Ce qui m'amène à mon troisième point. Ayant lu plusieurs ouvrages de Nnedi Okorafor par le passé, je m'attendais à un récit très sombre, violent et dur. Il y a évidemment un peu de violence, après tout l'intrigue commence par une attaque meurtrière, mais pour ma part, j'ai trouvé le récit très lumineux et je pense qu'on peut même considérer ce recueil comme du solarpunk / de la SF positive.

Pour moi, ces novellas sont avant tout une quête d'identité, un apprentissage de la vie où Binti va apprendre à se détacher de certaines relations toxiques, où elle va apprendre à concilier les traditions de son peuple avec son identité profonde et ses propres envies et aspirations.

C'est aussi l'ouverture de deux peuples ennemis qui apprennent à se connaître avec une certaine bienveillance. Tout n'est pas rose mais il n'en reste pas moins qu'un sentiment très positif s'impose à nous pendant cette lecture.

Pour détailler un peu plus mon ressenti sur les trois novellas, j'ai vraiment beaucoup aimé la premier histoire qui nous présente l'univers, les enjeux, et qui fait un premier pas vers la belle évolution de Binti. La deuxième novella, en revanche, m'a laissé un peu indifférent, ou en tout cas elle ne m'a pas tellement parlé. J'imagine qu'on y parle de stress post-traumatique, sujet intéressant, mais le traitement ne m'a pas plus emballé que ça.

Par contre, la dernière novella m'a vraiment énormément plu. Il ne s'y passe pas grand chose somme toute, comme dans l'intégralité du recueil d'ailleurs, mais j'ai trouvé les différentes thématiques extrêmement bien traitées et très puissantes.

Au final, je ne peux pas parler de coup de coeur à cause de la deuxième novella à côté de laquelle je suis complètement passé, mais j'ai globalement beaucoup aimé ce livre !
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Que voici un fabuleux mélange de science-fiction et de coutumes africaines, un space opéra coloré et intrigant proposé par une auteure afro-futuriste à découvrir.
L'héroïne, une harmonisatrice ambitieuse et attachante nous entraîne malgré des interdits culturels et familiaux à la découverte tant des traditions himbas, que des Khoush ou de mondes fictifs et futuristes aux confins de l'univers. En toile de fond d'une écriture fluide et facile à lire, nous sommes invités à nous questionner sur les préjugés, le traumatisme, les différences et le racisme. Au final, il ne s'agit pas là d'une oeuvre de pure science-fiction mais d'un subtil mélange des genres.
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Binti est une jeune fille Himba, culture isolée d'un petit bout de Terre, et vient d'être admise à l'université d'Oomza, une université interstellaire. A l'insu de sa famille, elle s'enfuit de chez elle pour poursuivre ses rêves et quitte donc pour la première fois sa planète pour partir étudier. Eux la voyaient reprendre le travail de son père, en sa qualité de maîtresse harmonisatrice, une capacité qui lui permet d'"harmoniser" ce qui l'entoure au travers de transes mathématiques. Sur le trajet, une tragédie va frapper son vaisseau... et je ne vous en dirai pas plus ^^

Le roman est en fait un fix-up de trois nouvelles, qui se suivent comme des chapitres. La première des trois nouvelles a d'ailleurs remporté le prix Hugo 2016 de la meilleure Novella. Et c'est assez mérité : Binti est touchante, et son histoire prenante. L'univers décrit est assez original, mêlant technologies obscures, voyage spacial et espèces extraterrestres à des inspirations africaines, et nous amenant tour à tour dans l'espace, dans des lieux futuristes puis sur une terre désertique au sein d'une culture ancestrale que l'on associerait pas de prime abord avec de SF. Les thématiques des nouvelles nous parlent d'acceptation de soi et de l'autre, et de traumatisme (quelque chose que je salue d'ailleurs : souvent, les héros de l'imaginaire vivent des horreurs tous les quatre matins et passent à autre chose... là ce n'est pas le cas : notre héroïne a vécu un traumatisme que le livre n'a pas peur d'aborder de front). Binti grandit, s'émancipe de sa culture et est déchirée entre plusieurs mondes. Une jolie histoire qui devrait avoir une suite (la troisième nouvelle s'achève sur un cliffhanger assez frustrant) et que j'ai beaucoup appréciée.
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