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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
En Résumé : J'avoue, je suis ressorti de ma lecture légèrement circonspect, ayant l'impression d'avoir entre les mains un texte qui ne manque pas de potentiel, mais à la réalisation et à la construction frustrante. L'univers est l'un des points intéressants du récit, certes classique dans les grandes lignes, mais qui gagne en intérêt avec ses notions culturelles, sociales et technologiques. La guerre avec les Méduse évite le côté un peu binaire que pourrait amener ce genre de conflit. Binti est une héroïne intéressante, charismatique, humaine avec ses forces et ses faiblesses et qui doit évoluer dans un monde qui ne la comprend pas forcément et qu'elle ne comprend pas complètement. Elle va devoir ainsi évoluer faire des choix. Ce qui est dommage c'est que tous les personnages qui gravitent autour d'elle manquent de force alors qu'il aurait été intéressant, je trouve, d'en avoir un autre qui puisse se dégager. Maintenant le gros point faible, je trouve, du roman est d'avoir proposé un récit très riche le tout en moins de 100 pages ce qui donne une impression de précipitation et surtout une notion de facilité dans la résolutions des soucis très frustrantes. Ajouter à cela une conclusion un peu trop happy-end où limite tout le monde se tombe dans les bras oubliant tout ce qu'ils s'est passé, j'avoue j'ai eu un peu de mal. C'est dommage, car avec une construction un peu plus complexe et plus de pages il y avait de quoi faire mieux. Je ne pensais pas lire la suite, mais une discussion avec l'autrice lors des dernières Imaginales a fait que je pense tout de même laisser une chance à la suite.


Retrouvez la chronique complète sur le blog.
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J'ai été un peu déçue. La lecture était agréable, et l'autrice arrive bien à faire ressentir les émotions de la protagoniste, mais le livre était _très_ court et l'histoire un peu simpliste. Il y a eu au moins deux endroits où j'ai eu du mal à comprendre ce qui se passait et donc l'histoire avait l'air un peu bancale.
J'en attendais beaucoup plus.

Remarque : j'ai lu la novella originale "Binti" en anglais, qui fait une cinquantaine de pages. Apparemment la version française regroupe au moins deux textes et est donc plus longue.
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BINTI, une novella de science-fiction plutôt destinée aux jeunes adultes, fut lauréate des prestigieux prix Hugo et Nebula. L'autrice, d'origine Nigérienne, nous avertit qu'elle traite des « social issues” et notamment des “racial and gender inequality”. Elle s'est également fait connaitre pour son opposition à l'attribution d'un prix basé sur une représentation de Lovecraft (le World Fantasy) et sa demande pour qu'il soit remplacé par une autre statuette basée cette fois sur Octavia Butler. du pain béni pour les « social justice warriors » et autres hystériques 2.0. Bref, en ouvrant BINTI, on commence à craindre le pensum politiquement correct si prisé des prix en science-fiction récents mais, au final, le court roman de Nnedi Okorafor s'avère plutôt plaisant.
Génie des mathématiques, Binti est la première femme issue du peuple Himba à accéder à l'université intergalactique Oomza Uni. A l'intérieur d'un vaisseau spatial, Binti fait connaissance des autres passagers. Malheureusement, le transporteur est arraisonné par une race extraterrestre, les Méduses, et toutes les personnes à bord sont massacrées, à l'exception de Binti elle-même. Binti se réfugie dans sa cabine puis commence à communiquer avec les Méduses par l'entremise de son « Edan », un artefact trouvé dans le désert.
Avec ce petit roman, Nnedi Okorafor s'éloigne radicalement de la hard-science actuellement en vogue pour un récit à l'ancienne, sorte de space-opéra confiné doublé du thème classique de la rencontre avec « l'autre ». le tout additionné d'un parfum de « récit d'apprentissage ». La postface nous révèle que cette histoire a été inspirée à l'écrivaine par sa fille de 11 ans et dont l'univers ne semble ici qu'esquisser (on rencontre plusieurs ethnies, des objets bizarres comme les astrolables ou les Edan, le peuple extraterrestre des Méduses, etc.). Les prochains récits dans le même univers (BINTI 2 : HOME et BINTI : THE NIGHT MASQUERADE) développeront probablement une partie de ce vaste monde.
Sans être un chef d'oeuvre (les deux récompenses récoltées laissent quand même songeurs et mettent probablement les attentes beaucoup trop haut), BINTI s'impose comme un court roman divertissant, de lecture aisée (y compris en anglais), marqué (mais sans excès) par les racines africaines de l'autrice, plein de bons sentiments et de naïveté mais quelque part agréable en ces temps de SF marquée par la sinistrose dystopique généralisée. Nous avons même droit à un happy end pacifique façon « tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil, même ceux que l'on considérait comme des ennemis. Pas indispensable mais pas déplaisant.

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Un Space opéra nigérian avec une héroïne himba? Je prends. Surtout que l'auteur ne m'est pas inconnue et que son premier roman, inégal, avait de très bons moments. Une crainte: qu'il possède lui aussi ce côté ado et ses amours qui m'avait dérangée dans Qui a peur de la mort. Et j'ai bien cru qu'on y était lorsqu'a bord du vaisseau un beau garçon sourit à la jeune fille… ce qui se passe ensuite tient du spoiler (et lisez pas la 4e).

J'ai trouvé plusieurs inspirations de la tradition du genre dans les scènes et personnages qui m'ont amusée: un peu d'alien, un peu de guerre des étoiles (enfin, c'est peut-être mon imagination mais j'ai vu passer un wookie) et un peu de roman scolaire ado aussi. Ensuite, ce sont des projections personnelles.

Les forces? Un beau roman initiatique qui donne envie de continuer car l'histoire commence à peine.
Un univers original avec des idées surprenantes (j'adore le vaisseau spatial vivant et la Racine, une maison qui donne envie)
Un mystère qu'on veut voir élucider.
Une rencontre entre une culture traditionnelle et la science fiction qui met à mal l'idée de sauvages sous-développés.
Pas de manichéisme gentil-méchant mais un subtil mélange d'apprentissage de l'autre.
Le charisme de Binti, personnage très humain, en quête de soi, qui évite l'arrogance ou l'éternel peste qui s'impose que l'on trouve de plus en plus en ce moment. Binti est douce mais à du caractère. Elle est douée mais ignorante. Elle est bien équilibrée entre forces, faiblesses, son âge et le cheminement à faire.

Les faiblesses?
Les maths un peu trop simples de l'arborescence de Binti. Si son esprit mathématique est si développé, on s'attend à des opérations nettement plus complexes.
L'otistje prend beaucoup de place dans le récit au point de donner l'impression qu'elle ne pense qu'à cela parfois. Il est important mais la redondance est peu subtile.
Et redondance toujours, telle une conteuse, l'auteure nous fait de temps à autre de petits résumés de l'histoire comme si le lecteur avait la mémoire courte. Cela rappel les contes oraux qui usent de cette technique pour tenir l'auditoire mais dans ce cas, si l'idée est de conter, le ton, le style n'y est pas.
On se perd parfois dans la chronologie du récit.

De manière générale, je recommande. C'est une curiosité en soi, rafraîchissant et oui, je me réjouis de découvrir la suite
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Quand un récit est recommandé par des écrivains que j'admire (Neil Gaiman, John Scalzi), j'ai tendance à leur faire confiance. Ayant vu une promotion sur Binti, la novella de Nnedi Okorafor, je l'ai donc lu…
Et je suis partagée. D'un côté, le ton fluide, passionnant rend un récit court très facile à lire. Presque trop facile même, et surtout beaucoup trop court. de l'autre côté, l'histoire en elle-même est tellement condensée que cela en devient frustrant. Ce serait une vignette dans un ensemble beaucoup plus vaste comme le sont The Churn et Strange Dogs dans la série The Expanse de James SA Corey, je ne n'aurai aucun problème avec cette brièveté. Ce n'est pas le cas ici. Binti est présentée comme la première partie d'une trilogie (suivi de Binti: Home et Binti: The Night Masquerade guère plus longs). du coup, je me suis retrouvée plongée dans un récit où il me manquait des informations essentielles : quelle est la relation entre les Himba et les Khoush ? Comment les Khoush ont rencontré les Méduse ? Ou même tout simplement Comment cet empire ou fédération galactique a pu se créer ? Et à quelle époque sommes-nous ? Sans parler de Third Fish, le vaisseau vivant qui m'a immédiatement fait penser aux baleines de l'espace de Marvel ou aux vaisseaux de Farscape. Comment a-t-il été conçu ? Est-il conscient d'héberger des passagers ?
Ces frustrations mises à part, j'ai découvert avec Binti, la plume de Nnedi Okorafor et je pense que j'en lirai plus d'elle. Certainement dans un format plus long. J'avoue que sa manière de mélanger science-fiction et traditions africaines m'a beaucoup plus.
Lien : https://www.outrelivres.fr/b..
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Un roman de SF très prenant avec des personnages qui ne sont pas tous de formes humanoïdes. Binti est un personnage rapidement attachant et j'ai apprécié sa quête pour lier ses origines avec ce qu'elle souhaite devenir.
Dommage que la traduction soit aussi foireuse, à lire en vo.
Lien : http://aucoindelatre.home.bl..
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