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Artalys (01/01/1900)
2.39/5   9 notes
Résumé :
Tout sépare la Balinaise Iluh Semarang de l’Australien William Fitzgerald. Elle est née dans la campagne indonésienne et a grandi dans la spiritualité ; il collectionne des bimbos conquises d’avance pour se livrer à la débauche. Mais ils travaillent au quatre-vingt-seizième étage de la tour nord du World Trade Center et se rencontrent.

Touché par la grâce de la jeune femme, William parvient à gagner le cœur d’Iluh et obtient un rendez-vous dans un res... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (8) Voir plus Ajouter une critique
Je remercie Jess et les éditions Artalys pour ce service presse. J'aime beaucoup la couverture, les couleurs, le fait qu'une lueur approche de la ville sans que l'on ne sache quoi. Par contre elle annonce un thème plus fantastique que dramatique. Je n'ai pas lu le résumé pour avoir la surprise, et c'est une surprise. Cela fait un moment que je l'ai fini et si j'ai mis autant de temps à écrire mon avis, c'est tout simplement parce que je ne savais pas comment aborder cet avis.

Il s'agit de la naissance d'une histoire d'amour entre William et Iluh, deux personnes qui travaillent au même endroit : le WTC, ou World Trade Center à New York. Nous suivons le réveil de ces deux personnes au matin du 11 septembre 2011, jusqu'à ce que l'impensable arrive. Ce qui laisse une marge très courte, mais pourtant, qu'est ce que nous pouvons penser et imaginer en moins de deux heures !

Concernant l'histoire, elle est amené d'une manière assez particulière, le passé, le présent et l'avenir est mélangé, ce qui m'a quelque peu perdue par moment. A son réveil, William pense à la future soirée qui se profile à l'horizon, avec Iluh, alors qu'il a réussi à lui ouvrir son coeur par le biais d'un poème qu'il lui a écrit. Il se souvient de ces dernières soirées de beuveries et plus si affinités chez l'un de ces amis, revoyant ce qu'il est devenu et ce qu'il voudrait devenir. Quant au réveil d'Iluh, elle ne cesse également de penser au soir, relisant sans cesse les quelques mots écrit sur la feuille de papier qu'elle garde précieusement. William est le genre d'homme à aimer tout ce qui porte une ceinture à la place d'une jupe, mais qui, pour une femme, arrive à modifier ses besoins, ses désirs, se disant même que si son coeur bat si fort en la voyant c'est qu'il doit être amoureux. Iluh a été élevée dans des coutumes différentes, plus strictes. Elle est plus jeune et à peur de ce qu'un homme pourrait lui vouloir, surtout les coureurs de jupons. Leur première rencontre, ainsi que les suivantes n'étaient pas les plus faciles, mais lorsqu'il lui a offert son poème, quelque chose s'est produit et leur carapaces se sont fissurées.

William comprend ce qu'est la signification du mot amour avec Iluh, son coeur en déborde. Il a une appréhension en pensant à cette fameuse soirée et les mains moites, chose qu'il ne connaissait pas avant. Iluh est plus froide, plus en retrait, mais elle n'en ai pas moins attachante, car sa réserve cache une grande sensibilité et une peur d'avoir mal. Entre les deux, tous les sépare, leurs naissances, leurs vies jusque là, et alors qu'ils vont réussir à trouver un terrain d'entente, nous savons très bien comment tout cela va se terminer. La fin de l'histoire n'est pas la plus heureuse, car la réalité nous la connaissons tous.

J'ai bien aimé la manière d'écrire des auteurs, un peu plus recherché que la plupart des livres que j'ai pu avoir en main. Des mots qui ne sont pas souvent employés et qui font du bien aux yeux. La vision des choses, le fait de voir la mort arriver en face, de revoir au passé, d'imaginer l'avenir qui n'arrivera jamais est un point positif supplémentaire pour ma part. L'esprit se déconnecte pour ne pas ressentir, pour ne pas voir cette mort arriver et pourtant, lorsqu'elle est bien présente, il fuit devant ce qui sera une fin horrible. Un matin où tout sera changé à jamais dans le coeur des hommes. Ceux qui étaient malheureusement présents dans ces deux tours et dont l'avenir a été brutalement arrêté, et ceux qui ont été les témoins de cet arrêt. J'ai aimé la fin qui est brutale, coupée net dans son élan, s'arrêtant à la fin des deux personnages principaux sans fioritures ni équivoques.

Par contre, il y a beaucoup de répétitions, tant au niveau de la nationalité de Iluh, la date de cette journée fatidique, le lieu où ils travaillent tous les deux, pour donner des exemples. Disons qu'à force c'est lourd et pesant d'avoir toujours les mêmes éléments qui reviennent sans cesse. de même il y a un chapitre dont je n'ai pas trouvé d'intérêt particulier qui n'était pas sur eux, mais sur leurs amis respectifs. L'auteur les avait déjà évoqués de ci, delà, et je pensais que nous les reverrions après la catastrophe, mais non. D'où le fait que je n'ai pas compris leur apparition, surtout que l'un des deux n'entend pas la catastrophe arriver contrairement à l'autre, sans savoir d'où cela à bien pu provenir.

En conclusion, j'ai apprécié moyennement ce moment de lecture à cause de certains aspects qui m'ont parus longs. L'histoire est réaliste, car les projets que nous faisons peuvent être écourtés en un simple claquement de doigts. Un récit qui devrait nous pousser à profiter de la vie tant que l'on peut.

http://chroniqueslivresques.eklablog.com/un-matin-different-oksana-et-gil-prou-a117708308
Lien : http://chroniqueslivresques...
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Ce livre est écrit dans un style qui plaira sans aucun doute à certaines personnes : Un mélange d'histoire d'amour, de drame et d'essai philosophique. Malheureusement ce n'est pas mon cas.
Dès les premières pages du livre, je remarque que les auteurs répètent à plusieurs reprises les informations qui leur semblent importantes mais après avoir lu la moitié du roman, je pense qu'il n'était plus nécessaire de les rappeler (la date, la nationalité de la jeune femme, l'étage où ils se sont rencontrés et où ils travaillent).

J'ai aussi été déroutée par les changements systématiques et intempestifs de temps : présent, passé simple, imparfait… J'ai trouvé la concordance des temps un peu hasardeuse et cela m'a gênée dans ma lecture, du moins au début.

Ensuite, mais là c'est vraiment un détail, je trouve assez peu agréable de lire les dates en toutes lettres : deux mille un ; mille neuf cent quatre vingt dix huit…
J'ai eu la sensation, avec les passages de réflexions existentielles, d'être coupée dans mon élan de lecture. Ce n'était pas forcément des passages inutiles ou inintéressants mais je les ai trouvés mal placés, le changement était trop brutal entre l'histoire et ces passages.

Au fil de ma lecture, je n'ai pas réussi à entrer dans l'histoire à cause d'un style lourd et qui manque de fluidité. La rédaction est ampoulée et verbeuse, il est assez difficile de suivre le fil du récit.

Ce n'est que dans le dernier paragraphe du chapitre 13 que l'histoire s'anime un peu (et pour cause…)
Je n'ai pas compris le chapitre 14. Plutôt que de décrire la réactions des différents personnages secondaires lorsqu'ils entendent le bruit provoqué par l'avion, il ne s'arrête que sur l'ami de William, dont on a certes entendu parler mais que l'on a pas suivi un instant de tout le livre, et sur la colocataire d'Iluh, que l'on a à peine « croisée » mais dont il semble soudain important à l'auteur de nous raconter le passé. Je me suis dit, sur le moment, que ce chapitre avait sans doute sa raison d'être et que je la comprendrais dans les derniers chapitres.

Et puis c'est fou tout ce qu'ont le temps de penser les personnages entre le moment où ils voient arriver l'avion qui se trouve à 22 mètres et avance (ce n'est pas moi qui le dis, c'est les auteurs qui le précisent) à une vitesse de 219 mètres/secondes.

Alors il est clair que c'est voulu par les auteurs et cela montre bien le temps qui se fige pour ces personnes qui voient la mort arriver, mais je n'ai pas accroché. Il est vrai que c'est bien écrit et que le stress monte à chaque fois que l'on voit la mention de la distance qui reste à parcourir à l'avion avant l'impact (ça doit être pour ça que ça ne m'a pas plu, trop stressant, je suis une petite nature).

Quant à la fin, elle est abrupte. Sans doute était-ce voulu par les auteurs, mais je me demande pourquoi avoir consacré un chapitre aux deux personnages secondaires si ce n'était pas pour faire un épilogue sur eux, sur leur ressenti après le drame ?

C'est dommage ne n'avoir pas su mieux exploiter une idée qui était prometteuse. le résumé donnait vraiment envie de lire le livre et la déception a été dure.

En revanche, un des points forts du livre, à mon sens, c'est le vocabulaire recherché et varié que les auteurs emploient. J'ai été surprise de découvrir qu'on ne disait pas les infractuosités, comme je le croyais, mais les anfractuosités ! Comme quoi, on en apprend tous les jours sur notre langue !
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Alors... par où commencer ? Déjà par le fond, j'ai beaucoup aimé l'histoire, le scénario qui repose surtout sur le soin que les auteurs ont apporté à la construction de leurs personnages. Les univers de Iluh & de William sont radicalement différents l'un de l'autre et j'ai apprécié de voir leur relation se construire et passer au delà de leurs différences. Leurs histoires respectives & leurs manière de vivre sont bien décrites et il est doux de voir que malgré tout ce qui les oppose, ils ont été capables de se trouver.

Maintenant passons à la forme qui est mon couac. Déjà, sur le début du roman, j'ai eu énormément de mal à suivre les changements constants de conjugaison : on passe du présent, au passé simple puis à l'imparfait sans arrêt. Je n'ai rien contre les flash-backs mais à un moment il faut choisir entre passé et présent... Mon second reproche va paraitre étrange : c'est très bien écrit. J'ai envie de dire trop bien. Je m'explique, le vocabulaire, très soigneusement choisi, est souvent un peu inusité, ce qui confère au texte une aura ampoulée qui nuit considérablement à la naissance d'une quelconque empathie envers les personnages( en me relisant, je me rends compte que mon commentaire est tout aussi pédant, mais après tout, je reste dans l'esprit du livre.) J'ai plus eu l'impression d'assister à une démonstration de style (et à un catalogue des synonymes) que de suivre une vraie histoire. du coup, en dépit de la qualité de l'écriture et de la psychologie des personnages, je me suis souvent surprise à soupirer. Parce que j'ai parfois eu l'impression d'assister à un étalage de connaissances, de mots peu usités et de références abscondes dont l'unique but est d'étaler la culture des auteurs. Culture que, de toute évidence, je ne maitrise pas. Cela m'a gênée dans ma lecture, particulièrement sur la fin qui, partant pourtant sur une excellente idée ( une sorte de projection des personnages dans leur futur ou dans les méandres les plus dissimulés de leurs psychés) m'a rapidement lassée tant l'émotion m'a désertée devant cet étalage d'érudition. Néanmoins, je ne peux pas dire que la lecture fut désagréable. C'est bien écrit et on sent un réel travail mais je dirais que dans ce cas, "la recherche dans le texte, tue le texte". Dommage, si cela avait été juste un peu mieux dosé, j'aurais adoré.

Ce que j'aime : les personnages, extrêmement bien travaillés, avec une vraie psychologie et un travail des auteurs. le scénario de la romance, très joli dans le sens où l'amour aplanit les préjugés et les différences

Ce que j'aime moins : L'accumulation de tournures et de termes littéraires. Qu'on se comprenne bien : d'un point de vue linguistique, c'est parfait mais la forme prend trop le dessus sur la forme pour que cela me plaise réellement. Je pense qu'il aurait été possible de montrer une histoire tout aussi bien écrite sans faire étalage d'autant d'érudition et de termes complexes.

En bref : Un brillant exercice de style, linguistiquement parfait et aux références culturelles nombreuses... au détriment du fond dont l'émotion est écrasée par la forme.

Ma note

6/10
Lien : http://jessswann.blogspot.fr..
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Merci aux éditions artalys pour cette découverte. Malheureusement c'est une petite déception.

Le résumé me tentais beaucoup, de la romance, un événement qui a marqué l'histoire, j'en attendais pas mal. Je pense que ce qui m'a fait apprécié le moins le roman est le style d'écriture de l'auteur. Un style trop recherché qui ralenti le rythme de notre découverte. On manque aussi d'émotion, de sentiment.

On apprend à connaitre les personnages séparément d'où le manque d'émotion, mais les personnages sont extrêmement bien travaillé même si je n'ai pas non plus spécialement accrochés avec eux.
on fait la connaissance de William, un australien qui collectionne les conquêtes, il devient attentionné en rencontrant Iluh. Quand à elle, elle est beaucoup plus posé.

J'aurai plus apprécié suivre leur histoire à tous les deux plutôt que chaque personnage individuellement. de plus je pensais que l'histoire tournerait plus autour du 11 septembre, à vrai dire je ne m'attendais pas à cette construction du roman.

C'est dommage, je pense que j'aurai pu bien apprécié l'histoire malheureusement ça n'a pas vraiment collé avec moi mais je suis sur que ça plaira à d'autre.

http://siji-books.blogspot.fr/
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Deux personnes que tout oppose, William le coureur de jupon et la douce Iluh et pourtant, leurs vies, ainsi que leur destins vont se croisés, travaillant tous deux au 96ème étages du World Trade Center.

J'étais très emballée par le résumé de ce livre qui annonçait une histoire d'amour tragique mais surement intense.
J'aime beaucoup les histoires où les personnages sont diamétralement opposés et apprennent à s'apprivoiser et à se comprendre pour s'aimer et sur ce point j'ai beaucoup aimé voir la construction de leur relation.
Malgré cela, je n'ai pas été super convaincue par l'histoire mais je pense que le problème vient plus de la construction que de l'histoire en elle-même.

Je n'aime pas être négative dans mes avis mais pour ce coup malheureusement je ne vais pas être très positive. L'écriture est beaucoup trop « pompeuse », le vocabulaire trop recherché et la forme trop étrange (changement de temps constant), ce qui rend le récit prétentieux, manquant de naturel et de chaleur. du coup, je n'ai pas été convaincue par l'histoire et aucune émotion ne m'a atteinte. J'ai même soupiré assez souvent.
Et pourtant, on sent bien l'excellence du travail fourni. On voit bien que les auteurs ont voulu bien faire, même trop bien, malheureusement.
Plus de simplicité aurait surement amélioré considérablement le texte et m'aurait permis de mieux apprécier l'histoire.
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
« Mardi 11 Septembre 2001, 96eme étage de la tour WTC1, façade nord.

8h 46 minutes 25 secondes et 344 millièmes.

Distance entre l’avion et la façade : 22 mètres. Vitesse de l’avion avant l’impact : 790 km/h, soit 219 mètres par seconde.

Iluh s’imprègne immédiatement d’une sensation spatiale et visuelle très surprenante. En un instant immatériel et insécable, son corps, ses yeux, ses mains, ne lui appartiennent plus vraiment. L’horizon semble brutalement se dilater autour d’elle. Il s’enfuit, et son accélération est presque affolante. La jeune Balinaise a l’impression de vivre tout d’un coup au centre d’une bulle de savon à la diaphanéité déroutante. Des bribes de vie, ses espoirs, ses réminiscences les plus intimes, ses peurs, se collent et se décollent sans cesse à la surface de cette concavité translucide qui architecture désormais son être intime. Et le tyrannise ! L’univers s’incurve autour d’elle et les parois les plus extrêmes se transforment en mirages à la périphérie d’un monde dont les limites s’éloignent sans cesse. Son sang reflue de son corps à son cœur. Puis les battements réguliers de l’organe vital s’apaisent et une nuée translucide l’enveloppe au sein d’une trame physique et temporelle composée de douces ellipses qui virevoltent et se chamaillent entre elles.

« Iluh ! Ne t’éloigne pas trop. Reviens vers nous !

— Oui maman…
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Touché par la grâce de la jeune femme, William parvient à gagner le cœur d’Iluh et obtient un rendez-vous dans un restaurant. C’est alors le matin du 11 septembre 2001. Minute par minute, la catastrophe approche. Il va leur rester très peu de temps pour vivre leur amour.
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