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Citations sur Les remèdes du docteur Irabu (26)

Elle voulait être célèbre. Monter sur une grande scène où tous les projecteurs seraient braqués sur elle.
La chance allait-elle lui sourire un jour ? Une boule d’angoisse lui monta jusqu’à la gorge.
Peut-être devait-elle envisager un virage à cent quatre-vingts degrés et faire des photos de nu ?
Oui, mais elle n’avait pas confiance dans la forme de ses mamelons…
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- Ah bon, las calmants n'ont rien fait ?...
Le jeune médecin croisa les bras et émit un petit grognement songeur.
- Vous comprenez, nous n'avons jamais vu de cas de ce genre ici...
Puis son regard se fit lointain et il lâcha un bref soupir.
Un peu à l'écart, des infirmières tendaient l'oreille sans dissimuler leur curiosité. Il pouvait même sentir les regards lançaient dans sa direction. Elles lorgnaient l'entre-jambe du malheureux patient.
Testuya Taguchi se mit à broyer du noir et couvrit avec les pans de sa chemise son membre en érection. Mais celui-ci était trop vigoureux pour se laisser dissimuler entièrement.
- Si je me réfère à la littérature médicale, ce serait ce qu'on appelle un syndrome d'érection permanente, ou priapisme. Un syndrome dont quelques dizaines de cas seulement ont été signalés depuis la guerre.
A ces mots du médecin, les épaules de Tetsuya s'affaissèrent. La gravité de son état le déprimait.
- Il n'existe pas de traitement à proprement parler, mais ça ne semble pas non plus être un mal incurable. Les archives disent que le cas le plus long a duré cent quatre-vingts jours.
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Les journées de Tetsuya se déroulaient entre résignation et exaspération. Le soir, n'allumant même plus la télévision, il contemplait son phallus au lit et en venait même à penser : " Et alors, quelle importance ?" Il avait décidé de l’accepter comme son destin et de vivre avec.
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D’abord, à quoi ça servirait que je vous écoute ? Imaginons que vous êtes tourmenté parce que vous avez tué quelqu’un dans le passé. Eh bien, tout ce que je pourrais faire, ce serait vous conseiller de vous livrer à la police, ou alors vous extorquer de l’argent pour acheter mon silence, non ?
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- Votre patron serait un type détestable, je vous demanderais si vous avez le courage de l'empoisonner; mais vous, on voit tout de suite que vous n'avez pas le cran, poursuivit Irabu sans lui prêter aucune attention.
Ce que je veux dire, c'est que le stress fait partie de la vie, et qu'on perd son temps à vouloir faire disparaitre quelque chose qui est là depuis toujours.
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Extrait de la nouvelle "Sur le grill" :

Le monde était plein de mystères. Un rôle nous y était assigné, et on ne pouvait sans doute pas en changer.
D'aucuns donnaient des soucis aux autres, et d'autres se tracassaient de choses qui ne les regardaient pas. Le caractère était une maladie incurable.
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– Une psychothérapie ? dit Irabu en fronçant le bout du nez d’un air dégoûté. Ça ne sert à rien, ces choses-là.
– Ça ne sert à rien ?
– Des trucs du genre « Parlez-moi de votre enfance » ou « Décrivez-moi votre caractère », c’est ça ? L’enfance et le caractère, ça ne se guérit pas, alors je ne vais sûrement pas perdre mon temps à vous interroger là-dessus
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On ne voit plus que ça à la télé ces derniers temps : des psychothérapeutes qui écoutent les soucis de malades et qui les encouragent à faire ceci ou cela. Ce genre de trucs, ça ne sert à rien du tout.
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Il s’abstenait de prendre part aux conversations oiseuses dans la rédaction. Il considérait comme des imbéciles ses collègues qui traînassaient sans raison au bureau. Quant à ceux qui, au prétexte de la bonne entente, allaient boire un verre tous ensemble chaque soir, ils étaient pour lui des coelacanthes pitoyables. Du temps libre on pouvait en trouver autant qu'on voulait.
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Un célibataire de trente-trois ans se montrait paresseux dans sa vie privée. Son zèle,il le déployait uniquement dans son travail. Faire le ménage tous les jours, c'était trop demander à un homme qui avait déjà du mal à descendre les poubelles.
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