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sur 3330 notes
Rosa Candida de Auður Ava Ólafsdóttir
Sans plus
Une histoire qui ce laisse lire, mais sans grand intérêt. Un peu trop basée sur la religion, et pas assez sur le handicap du frère jumeau. Certains passages manquent de crédibilités. Roman qui peut être lu par des ados ou jeunes adultes.
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Un roman tout en douceur et délicatesse sur la recherche de soi, les cheminements pour se trouver.. Pour résoudre quelques questions essentielles et épineuses aussi : la mort, l'amour, la vie...
Et surtout sur la paternité non voulue, mais assumée tant bien que mal. Lobbi se plante dans le jardin d'un monastère et à l'instar de ses plantes, grandit et mûrit, pour accepter et accueillir son rôle de père (pendant 40 jours. Elle est pas belle la traversée du désert ?)
Une lecture douceur.
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Un livre rare. Tout tient dans les personnages. L'histoire, pleine de poésie, joue bien sûr un rôle, le cadre, serein et verdoyant assoit l'ensemble. Mais, c'est la délicatesse touchante des personnages qui fait de ce livre un bijou de simplicité. Il s'agit bien de la simplicité au sens noble, celle qui rend tous les honneurs aux idées de l'écrivain. Se placer dans la tête d'un tout jeune père est une expérience géniale, pas si commune en littérature. Mais loin de se reposer sur cette brillante idée initiale, l'auteur tisse une belle histoire d'amour jamais mièvre, sur un rythme touchant et d'une rare douceur.
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Au fil des pages on est touché par la grâce de ce roman lent qui décrit le périple d'un jeune homme de 22 ans qui part des terres arides de l'Islande pour se retrouver au coeur d'une roseraie monastique dans un village perdu de ce qui semble être l'Italie. Alors qu'il vient de perdre sa mère très aimée dans un accident de la route, il se retrouve père d'une petite fille sans avoir vraiment connu la mère de cet enfant. Sa propre mère passionnée par les roses cultivait dans une serre une espèce rare et peu connue la "rosa candida". En proie au doute et à l'envie de se trouver il part à la quête de cette rose vers un jardin connu depuis l'époque médiévale. Muni de quelques boutures, il va traverser le continent et c'est loin de son pays qu'il va retrouver sa fille pour devenir père. La rose fleur de Marie, le visage christique de la petite fille, le chemin à parcourir pour se trouver, le Monastère... tout ceci donne une coloration mystique au roman et ce qui pourrait être une simple histoire de vie se transforme en destinée, en expérience.
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Je ne sais plus comment ce roman a atterri dans ma pile à lire mais une chose est sûre : c'est grâce à Babelio. Quand je l'ai trouvé dans la médiathèque où je sévis, malgré sa très belle couverture, j'ai failli laisser sur place en relisant la 4ème de couv. En effet ça ne vend pas du rêve : c'est l'histoire d'un jeune homme flanqué d'un jumeau autiste, d'un père octogénaire, et dont la mère morte dans un accident de voiture, a eu le temps de lui parler au téléphone avant de rendre son dernier souffle. Et tout çà dans les paysages semi-désertiques islandais.
On s'attend donc à tord à un roman plus tendance Spleen qu'ambiance fiesta dans un camping en pleine saison estivale.
Et finalement, ce n'est ni l'un ni l'autre qui se dévoile au fil des pages : c'est encore mieux. C'est réconfortant et plein d'amour, comme un gâteau cuisiné par votre mamie. C'est l'odeur du jardin de votre enfance. C'est doux et léger comme un songe. C'est fragile et précieux comme les roses. Comme les êtres que l'on aime. C'est le calme et la simplicité. Ce roman c'est le chemin que fait le héros entre sa condition de fils,de frère, jusqu'à sa condition de père. Il est celui qui révèle la beauté des roses, alors que sa fille lui révèle le beau en lui-même.
Ôtons tout ce qui ne sert à rien pour revenir à l'essentiel. D'ailleurs, peu importe l'époque et les lieux. Ils sont flous pour rester concentré sur l'essentiel. Les personnages en revanche sont denses et précis. le père et ses marques de tendresse d'un autre temps. Les rencontres au fil du voyages, comme des bornes qui marquent le chemin initiatique. le moine cinéphile qui trouve les réponses aux questions dans les textes religieux comme dans les films d'auteur du monde entier.
J'ai vraiment apprécié ce roman pour la sérénité et la sagesse qu'il dégage.
Alors faut-il le lire ? Oui. C'est aussi apaisant que de se promener à l'ombre des arcades d'un cloître un jour d'été, avec en fond sonore les gazouillis des oiseaux et l'eau qui s'écoule d'une vieille fontaine.
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Je ne connaissais pas Auður Ava Ólafsdóttir, écrivaine islandaise, maître-assistante d'histoire de l'art, Directrice du Musée de l'Université d'Islande, et très active dans la promotion de l'art…
Une amie m'a offert Rosa Candida, son troisième roman, dans sa version audio lue par Guillaume Ravoire.

Un jeune homme islandais, Arnljótur, quitte son père et son frère et se met en route pour une ancienne roseraie du continent, un endroit oublié du monde et gardé par un moine cinéphile, avec dans ses bagages deux ou trois boutures de Rosa candida, une rose à huit pétales…
Il laisse aussi sa fille de quelques mois, fruit d'une nuit d'amour occasionnelle avec une jeune femme, Anna, avec laquelle il a gardé des relations amicales et platoniques. Il campe un personnage complexe, à la fois fils, frère, père et se construit tout au long du roman.
Son périple devient parcours initiatique, quête intime et travail sur soi…

Pour Rosa Candida, l'auteure a créé une variété de rose dont le nom, Candida, rappelle un peu le personnage De Voltaire, Candide, un optimiste amer, en quête du bonheur, qui apprend de ses désillusions. C'est la première référence qui me soit venue à l'esprit au fil de ma lecture.
La thématique du jardin est omniprésente dans ce roman… Chez Voltaire comme pour Arnljótur, le fait de cultiver un jardin est une vaste métaphore de la culture, à la fois matérielle, pour la nourriture qu'elle dispense, et intellectuelle, considérée comme une image de la nourriture spirituelle. le jardin est aussi un éloge de la vie simple et ordinaire, du chez-soi, de la normalité, car à défaut de construire un monde idéal, il faut se contenter, selon Voltaire et ainsi que l'a appris Arnljótur, du monde tel qu'il est.

Il y a aussi cette enfant particulière, facile à vivre, à qui l'on va prêter des pouvoirs de guérisons alors que, comme beaucoup de bébés, elle est tout simplement un condensé d'ondes positives. Sa conception accidentelle nous interroge sur la parentalité, la responsabilité, la cellule familiale.

Rosa Candida est un vrai dépaysement, un voyage en terre inconnue, l'occasion de découvrir une géographie particulière, des recettes de cuisines insolites et des us et coutumes différents des nôtres. Il y est beaucoup question de communications, de langues à maîtriser, de partages…

L'écriture est fluide, captivante… Arnljótur s'exprime à la première personne et raconte son voyage et ses journées en détails… L'ensemble est plein d'humour, dans une suite de péripéties où rien ne se passe comme prévu, dans une constante adaptation aux aléas.
J'ai adoré le comique de répétition dans les conversations téléphoniques avec le père, ou encore les réflexions sur les cheveux du bébé, par exemple…
La profusion de détails n'est jamais ennuyeuse, au contraire. C'est toujours très vivant, car l'auteure sait nous surprendre avec sa galerie de personnages originaux, leurs états d'âmes et leurs atermoiements.
Ce récit est émouvant, burlesque, intime… J'ai adoré. En fait, quand mon livre audio s'est arrêté, j'ai cru à un problème ; je ne pensais pas être déjà à la fin… À sa manière, Arnljótur va me manquer…

Une superbe découverte !


Lien vers une interview de l'auteure sur France-Culture :
https://www.franceculture.fr/personne-audur-ava-olafsdottir



Lien : https://www.facebook.com/pir..
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Un véritable coup de coeur pour ma première confrontation à un roman et un auteur islandais!
Le titre m'intriguait, la couverture m'a aussitôt plu et dès les premières pages j'ai été conquise par cette écriture qui semble raconter des choses d'une grande banalité et vous transporte cependant très loin, dans des considérations sur le sens de la vie et la mort, l'identité et le rapport aux autres, les liens familiaux, la beauté et l'intérêt des plantes…
Il est vrai que c'est un livre idéal à lire au début du printemps lorsque la nature ressurgit, afin de reprendre le goût du jardinage, de retrouver le lien avec la nature et les plantes.

Le récit commence comme un roadmovie puisque le personnage principal quitte son pays natal et propose ses nombreuses réflexions, ses découvertes, ses expériences. Le jeune homme de 22 ans a une philosophie toute particulière. Il a l'habitude de mettre en scène les faits réels ou imaginaires auxquels il pense. Il tente des expériences en pensée, c'est sa façon, lorsqu'il doute, d'appréhender ou d'analyser sa vie, La Vie. Et il doute beaucoup, il remet tout en cause, se cherche, cherche un sens à sa vie tout en faisant un lent travail de deuil par rapport au décès récent de sa mère. Il va arriver dans un lieu assez singulier, un village perché et un monastère, et y fera l'apprentissage de la paternité.
L'auteur nous décrit chaque petits éléments insignifiants de son quotidien et pourtant je n'ai jamais ressenti d'ennui, au contraire ! Il n'y a pas vraiment d'intrigue, peu d'actions, mais nous progressons en même temps que le protagoniste dans la connaissance de soi-même et le livre prend alors une portée universelle.
J'ai aimé ses tentatives culinaires, sa façon de parler avec fougue de ses plantes, sa description de cette rose si rare, son discours sur la vie et la mort si intimement liées.

Oui ce roman m'a touchée, me touche énormément!
J'ai très envie d'approfondir ma connaissance de cet auteur.

Challenge en Choeur
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Voilà un livre que j'ai vu sur tous les blogs. Il a été lu par la plupart d'entre vous. J'attendais sa sortie en poche pour me joindre à tous les lecteurs de ce roman initiatique particulier (oui, je sais, il est sorti en poche au début du mois de février mais… il m'a fallu le temps de me décider à lire ce livre adulé de tous. Méfiance, méfiance !!!).



C'est l'impression de sérénité qui se dégage principalement de ce roman qui décrit l'éveil à la vie d'un jeune homme devenu père avant d'être amant. Eveil à la paternité, à l'amour, à la cuisine…



Rosa candida est le nom d'une rose (le jeune homme a une vraie passion pour l'horticulture et ces fleurs en particulier), l'adjectif convient parfaitement au personnage principal. N'est-il pas candide Arnljotur, qui abandonne tout pour cultiver le jardin d'un monastère ?



La narration à la première personne nous plonge dans l'univers intime du personnage, dans ses réflexions parfois naïves, parfois drôles, parfois étonnées devant les réactions des autres, toujours charmantes.

Extraordinaire ce passage où il raconte sa brève nuit avec la mère de sa fille à une passagère (avec qui il parcourt 600 kms), il lui dit une phrase parce qu'il ne manipule pas bien la langue, et à nous lecteurs, il livre bien plus. On observe alors ce décalage entre ce qu'on dit quand on ne maîtrise pas une langue et la réalité. Décalé, voilà l'adjectif qui convient à Arnljotur !


De l'humour aussi dans ce livre, de l'humour à l'image du personnage, fin, à petites doses homéopathiques, "L'incarnation de ma négligence en matière de contraception me regardait en face."

Les personnages que rencontrent Arnljotur (j'adore essayer de prononcer ce prénom !) sont autant de bijoux placés sur la route de notre "héros"… ils permettent des descriptions de scènes cocasses. Chacun d'entre eux est atypique et donne au texte ce ton si particulier, ce ton si original.


Je n'ai pas adhéré tout de suite à cette histoire, je la trouvais pas mal, sans plus, un peu ennuyeuse parfois et surtout je ne trouvais pas cette écriture poétique que tant de blogueuses mentionnait. Et puis, un déclic, des passages succulents, et j'ai compris que la poésie ne se trouvait pas dans l'écriture mais dans la façon d'aborder le sujet, dans la façon innocente du personnage de percevoir le monde… et j'ai fini la lecture avec un sourire niais (c'est contagieux) aux lèvres.


Lien : http://krol-franca.over-blog..
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Un coup de coeur pour une lecture serine, limpide, dont les mots et les pages défilent, et qu'il faut savoir mettre en retrait qui moment pour mieux la reprendre et ne plus la quitter.
Un livre au format à peine plus gros qu'un livre de poche, mais broché, ce qui en fait un objet agréable à tenir. La couverture aux allures psychédéliques, détonnent avec le caractère tendre, décalé, et hors du temps de cette histoire qui finit dans la lumière.

« Ma fille est immobile, à califourchon sur mes épaules. Je mets ma main en visière et plonge le regard dans l'aveuglante clarté. C'est alors que je la vois, tout en haut, dans le vitrail du choeur, la rose pourpre à huit pétales, à l'instant précis où le premier rayon transperce la corolle et vient se poser sur la joue de l'enfant. »

Ce jeune homme de 22 ans, rouquin, que son père appelle tendrement « mon petit Lobbi, s'en va prendre ses « quartiers d'été » dans un vieux monastère du continent, dont on ne sait ni le nom, ni la localisation, afin de redonner vie à une légendaire roseraie en perpétuant ce que sa mère tant aimée, et disparue lui a appris depuis sa plus tendre enfance. Il n'emporte que quelques boutons de roses, et une photo de sa fille, née d'une brève union d'un soir, et qui porte le doux prénom de Flora Sol.
Seulement voilà le destin sonne toujours à la porte………Anna refait surface, revient avec sa fille dans les bras……..
Parti pour défricher un jardin, c'est avant tout à sa propre vie qu'il va redonner vie. En cela il sera aidé par frère Thomas, vieux moine cinéphile et amateur de bonnes liqueurs qui, l'air de rien va lui l'éclairer.
« Les hasards ont un sens, dit l'abbé »
« Rares sont ceux qui prennent le temps de penser à la mort. Et puis il y a ceux qui n'ont pas le temps de mourir »

Le jardinier des roses va se découvrir Papa. Ce garçon qui au départ parait naïf, parfois un peu simplet, s'avère un homme plein de sensibilité et d'intelligence ; un garçon sans cesse hanté par une mère trop tôt disparue et qu'il ne cesse de faire vivre en l'évoquant constamment.

Ce livre ne manque pas d'humour : « J'éprouve de l'empathie pour saint Joseph. Il a du se sentir bien seul sous la couette »

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Nichée dans un monastère, une roseraie naguère enchanteresse comptant des roses rares ou disparues… Un jardin d'Eden en friche qu'un jeune papa s'entreprend à remanier avec la délicatesse passionnée qui le caractérise, pétale après pétale la rose éclot et l'homme s'ouvre au monde...
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