Dernier coup de coeur de l'année 2017 avec A A Olafsdottir !
Jonas, 49 ans, divorcé , hétérosexuel , père d'une fille adulte dont il vient d'apprendre qu'il n'est pas le vrai père et fils d'une mère ancien professeur, obsédée par les guerres mondiales et dont l'esprit a chaviré , donc, Jonas veut en finir avec cette vie sans saveur ni plaisir mais ne sait pas comment s'y prendre, et se perd en conjonctures et considérations diverses .
Un sujet pas marrant , pensez-vous , et bien non car il y a beaucoup d'humour , de finesse et une grosse dose de tendresse de l'écrivain islandaise qui rend ce livre singulier et très attachant.
Notre homme, pourvu de sa caisse à outils, le bricolage étant son passe-temps préféré , part dans un des pays les plus dangereux au monde, un endroit qui vient de sortir d'une guerre effroyable, pensant que là-bas ce serait plus simple de mourir et pourquoi pas sans même le chercher mais les choses ne vont pas vraiment se dérouler comme il le pensait ...
Je n'en dirai pas plus car il faut garder intact l'effet de surprise du cheminement des pensées et de l'état d'esprit de Jonas ...
Ör, le titre du roman veut dire cicatrice, cela commence avec la cicatrice primitive, celle du cordon ombilical puis se rajoutent les blessures du corps, de l'âme ou de la terre et de la nature . C'est habilement mis en scène par l'écrivain, avec de nombreuses citations servant souvent de titres aux petits paragraphes .
Un grand moment de lecture drôle mais aussi émouvant !
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