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Second volet du triptyque moyenâgeux sur Ansiau, Seigneur de Linnière. Ma critique du premier volume reste totalement valable sur ce second tome : toujours le même phrasé auquel je ne me ferai jamais, mi-cru, mi-geste et mi-normal derrière. Ça chouine pas mal pour des chevaliers aussi durs, toujours quelques passages à vides, et toujours ses descriptions physiques assez pénibles à base de “doux visage” et de “teint laiteux”. Mais bon, malgré ces défauts purement subjectifs, j'ai tout de même commandé le tome 3, grâce aux qualités. Déjà le jeu générationnel fonctionne vraiment bien. le jeune baron vieilli, les petits deviennent grands, et les pas nés naissent. le roulement s'opère à petits pas et apporte du sang neuf bienvenu. Il n'y a toujours pas d'histoire à proprement parler, il faut plutôt y voir une histoire de famille et de moeurs d'époque plus qu'autre chose, mais ça n'est pas un défaut à mes yeux. Et puis elle a l'art de surprendre le lecteur. Ça ronronne, on somnole un peu, et paf, en trois mots elle casse la routine. La lecture est vraiment imprévisible, et on n'a aucune idée de ce qui va se passer. Elle passe du niais au dur en deux phrases, de la joie au malheur total en 3 mots, et ces petites surprises m'ont maintenu en alerte. Surtout qu'elle n'a rien à envier à notre ami George R.R. Martin quand il s'agit d'être cruel avec ses personnages, physiquement ou psychologiquement. A noter un vrai bon passage en terre Sainte avec la 3ème croisade qui change un peu de la campagne Française et apporte un bol d'air frais. Bref, je ne serai jamais un ardant défenseur de cette série, mais j'avoue y prendre un certain plaisir, et il me tarde de lire la fin de l'aventure d'Ansiau et sa famille. du coup un petit point générosité en plus. + Lire la suite |