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Citations sur Du soleil vers l'enfer (12)

Mais l’horrible réalité renaissait systématiquement de ses cendres. Sa main effleurant son ventre, à peine rebondi, la rappela à l’ordre. Un nouveau haut-le-cœur lui souleva l’estomac. La dernière visite de Ouael lui avait fait oublier son rendez-vous chez sa gynécologue, et lui donna encore une raison de haïr ce charognard. Il fallait qu’elle se hâte. Laisser les jours filer n’était certainement pas la solution et elle ne voulait surtout pas sentir bouger celui qui vivait en elle.
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Les deux êtres auxquels elle tenait le plus au monde se trouvaient là, assis sur le canapé, les yeux rivés sur le poste de télévision, innocents comme l’agneau qui vient de naître. Deux enfants totalement démunis face à la cruauté humaine. Comment feraient-ils sans elle ? Que deviendraient-ils si elle disparaîssait ? Éventail de questions qui revenait inlassablement hanter son esprit depuis plusieurs semaines, la contraignant à des efforts surhumains pour ne pas se laisser aller. Peu à peu, son appétit s’était sourdement envolé et manger n’était à présent qu’une simple formalité. Elle qui, il y a encore peu, prenait tant de plaisir à émoustiller ses papilles lorsqu’elle passait à table, se nourrissait uniquement pour ne pas tomber. Les antidépresseurs se chargeaient de tout le reste.
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De près, elle était encore plus belle et désirable qu’il ne l’avait imaginée. Dans la pénombre de la salle, il n’avait pu discerner les grands yeux d’un bleu presque turquoise qu’elle venait de poser sur lui. De toutes les femmes présentes ce soir, elle était de loin la plus élégante. Avec patience et une subtilité mesurée, il l’attira graduellement dans sa sphère. Car Maéva était instruite et, qui plus est, les échanges qu’ils avaient révélaient, de sa part, une intelligence certaine, le tout agrémenté d’une spiritualité pleine de finesse.
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Pour couronner le tout, quand les aléas de la vie lui en laissaient le temps, elle s’astreignait à entretenir un corps quasi parfait, dans une salle de sport.
À trente-sept ans, Emma Paolini était aussi bien dans sa peau qu’elle l’était dans sa tête. Un BTS de secrétariat en poche, cela faisait près de huit ans qu’elle donnait de sa personne et de son temps pour la multinationale qui l’avait embauchée lorsqu’ils étaient arrivés d’Italie. Depuis, acharnée au travail, elle avait patiemment creusé son trou, et de ce fait, seuls des éloges étaient dispensés la concernant. De plus, loin d’être imbue d’elle-même, elle possédait et savait jouer de cette vive intelligence couplée à un humour pertinent qui plaisait beaucoup, notamment à son patron.
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Chaque fois qu’elle pénétrait dans cet antre en partie peuplé d’hommes, elle essayait de se faire toute petite. Elle savait que c’était dans sa tête, mais de cette façon, elle pensait pouvoir minimiser les œillades, souvent pesantes, des collègues qui, sans vergogne, la déshabillaient du regard.
Il fallait dire que la nature l’avait sans conteste gâtée et qu’elle ne passait pas inaperçue. Elle possédait, pour ainsi dire, tous les atouts qui attiraient un homme : grande, mince, un maintien toujours élégant, et un visage doux dont les magnifiques yeux bleus dégageaient autant de délicatesse que de légèreté. Un rouge à lèvres carmin faisait ressortir une bouche délicieusement pulpeuse.
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Dans un début de panique, les mains moites, elle eut un mal de chien à la déverrouiller. Les coups redoublèrent, plus puissants, intensifiant le stress qui contribuait à lui faire perdre ses moyens.
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L’excitation de son violeur avait atteint son point de non-retour. Elle sentit son souffle court dans sa nuque lorsqu’il lui mordit l’épaule, juste avant que sa semence chaude ne vienne l’inonder par saccades. Épuisée, meurtrie, elle posa la tête sur le tapis et desserra enfin la mâchoire. Elle n’avait pas dit un mot.
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De nos jours, on n’enfermait pas un homme en prison pour de simples menaces. Après bientôt une semaine, qui irait croire à son histoire de viol ?
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Les mots lui manquaient. Non seulement il l’avait droguée, puis violée à plusieurs reprises, mais en plus, il était allé jusqu’à filmer ses propres crimes. Ou bien cet homme était fou à lier, ou c’était le plus grand sadique qu’il lui avait été donné de rencontrer. Que ce soit l’un ou l’autre, la suite s’annonçait terrible.
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De nos jours, incapable d’endiguer le trafic, la justice préférait se servir sur les biens, alors que dans un autre temps, elle le faisait sur les hommes.
S’il était conscient que l’on pouvait vivre dangereusement, il avait l’intelligence de ne pas le faire stupidement.
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