Vaste livre que celui-ci, après avoir lu le 1er tome "
Le samouraï noir" à l'occasion d'une précédente masse critique, je me suis plongé à nouveau dans ce Japon du XVI ème siècle. J'y ai retrouvé les mêmes personnages, plus vieux et installés que lors du précédent tome. Carlos, le fameux samouraï noir ne fait que de courtes apparitions dans ce récit, l'histoire se concentre plus sur Pedro, Ana et leur descendance.
Ce livre vaut surtout de par son contexte historique, les guerres internes qui ravagent le Japon, la christianisation du pays par des prêtres européens et la concurrence que se livrait différents ordres religieux. Tout cela est très bien rendu, les enjeux exposés. Même si c'est un peu ardu, le travail effectué par l'auteur rend ces faits très intéressants.
De même qu'au précédent tome, l'action ne se limite pas au pays du soleil levant mais nous fait voyager également à Macao, au Mozambique, à Jérusalem, en Italie et bien sûr au Portugal.
Par contre, il m'a semblé qu' on avait vraiment deux récits en parallèle, la partie récit historique et la partie fictive avec les aventures des protagonistes. Contrairement au premier tome, j'ai trouvé ces deux histoires moins bien imbriquées l'une dans l'autre.
Je me suis également perdu quelquefois entre tous les patronymes japonais, au risque de confondre et de mélanger différents personnages. Il faut donc être tout de même assez concentré pour mieux en profiter.
Vous l'avez compris, ce livre se mérite, le plaisir certain que vous en tirerez si vous aimez l'histoire compensera largement les petits à-côtés moins positifs.
Pour ma part, j'espère lire le dernier tome de cette trilogie "
La dame au kimono blanc", peut-être au hasard d'une prochaine masse critique. En tout cas, je remercie vivement Babelio et les éditions le poisson volant pour la découverte de ce livre.