Voilà un libre passionnant, court simple et très éclairant.
Il met en avant, les travers, en majorité, de ces outils numériques qui font notre quotidien.
Notre vision des choses qui a évolué, la facilité de relayer rapidement l'événement, le changement d'échelle de valeur et de jugement. Combien d'horribles « post » sont en ligne, du fait d'internautes n'ayant pas conscience de leur portée.
La notion de vie privée n'est plus la même, par les réseaux sociaux, et les partages, nous offrons nos vie au plus grand nombre, le numérique comble le besoin de reconnaissance et de narcissisme.
Le monde n'est plus mis en avant, on se représente devant le monde, nous sommes l'acteur principal devant l'observable.
Les algorithmes que nous nourrissons de nos données, précèdent nos envies, nous privant en sorte de notre libre arbitre. La sur communication en ligne, de plus diminue le lien social.
Nos bracelets connectés pour le sport, vient à terme moucharder nos infos médicales, nous privant du secret lié. Valeurs au combien intéressantes pour nos assureurs.
Le numérique dénonce aussi avec violence, la moindre faute, avérée ou supposée. Crée le buzzzz.
L'internaute devient juge expert juré, lyncheur surtout, jetant l'honneur d'un homme aux chiens, sans respect de la justice, de la présomption d'innocence.
Il condamne sans preuve, sans savoir, et la force du plus grand nombre fait loi, altérant le jugement autonome. Il en restera une tache indélébile que la justice ne sera laver si il est innocent ! C'est l'éternité du numérique.
Ces informations plus ou moins vérifiées favorisent en outre les théories farfelues du complot.
Il nous appartient de gérer au mieux les défauts du numériques, pour nous satisfaire de ses qualités.
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Un sujet mille fois traité, intéressant mais l'essai est peu novateur. le numérique réalise le rêve de culture universelle mais ne permet plus le droit à l'oubli. L'intimité est en danger, le secret devient suspect pour les GAFA (google, amazon, facebook, apple). La transparence n'est plus au service d'une idéologie mais du capitalisme. Big data est plus puissant que l'étaient les big brother du passé.
Chacun peut être victime du tribunal du buzz, beaucoup sont prêts à renoncer à la liberté individuelle pour leur bien-être et leur sécurité entretenant ainsi un totalitarisme soft.
Cette intrusion du numérique a des conséquences quotidiennes dans le domaine privé, professionnel, médical, des assurances et de la justice (moins convaincant).
Les solutions proposées sont peu convaincantes. Il s'agit plutôt d'être conscient du phénomène.
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Des arguments contre la transparence de notre société moderne c'est un peu du déjà vu. Quelques propositions finales intéressantes pour améliorer la démocratie avec le numérique. Les passages sur la justice m'ont peu convaincus.
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Malheur à moi, je suis nuancé.
Friedrich Nietzsche
Alors que le Festival du Livre de Paris s'apprête à ouvrir ses portes ce vendredi 12 avril 2024, dans quel état se trouve aujourd'hui le monde de l'édition ? Les rachats d'Editis et Hachette posent la question de la concentration des maisons dans un secteur où les poids lourds dominent.
Pour en parler et analyser la situation, Quentin Lafay reçoit :
Denis Olivennes, chef d'entreprise et essayiste.
Muriel Beyer, fondatrice et directrice des Éditions de l'Observatoire et directrice générale adjointe du groupe Humensis.
Visuel de la vignette : Colors Hunters / Getty
#livres #edition #litterature
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