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Critique de darkmoon


Passionnant, entraînant, addictif, magnifique !

de nos jours, on se demande : Mais comment l'amour peut-il faire peur ? Lauren Olivier nous sert une réponse surprenante dans ce livre, avec une histoire hors du commun ! Pour dire, j'ai lu ce livre en une seule journée. Impossible de le lâcher ! A la fin de chaque chapitre, j'ai eu envie d'aller juste à la page d'après pour voir. le problème, c'est qu'une page ne suffit pas. de ce fait j'ai dévoré tout le livre sans vraiment m'en rendre compte.

Revenons à l'amour. Dans ce livre c'est le thème principal, car cette dystopie est l'histoire d'une société où l'amour est considéré comme une maladie, et tout ce qui pour nous sont les signes de l'amour sont ici les symptômes de la maladie la plus grave qui puisse exister. Et l'héroïne, Lena, évolue dans ce monde perdu et cherche donc à se connaître et à découvrir l'univers qui l'entoure, bien au-delà de cette société.
Tous les personnages sont très bien dépeints et chacun est à sa place.

On se sent près de Lena, d'Alex et de Hana... On tremble avec eux, on ressent leurs craintes, leurs envies, leurs passions, leurs ressentiments. On a même envie de les rassurer, d'être près d'eux.
Lena donc, est une adolescente façonnée par les idées que la société véhicule afin d'éduquer les mentalités dans un reflex d'obéissance complet. Elle est naïve, presque niaise. Bernée. Puis son personnage évolue, et on la voit commencer à posséder, à émettre ses propres avis, à répondre à ses envies. Elle grandit, découvre, se métamorphose. le changement se fait progressivement et on le suit avec elle, redécouvrant le monde à travers sa vision nouvellement ouverte. Surtout après sa rencontre avec Alex que j'ai beaucoup aimé. Oui ce sera son amoureux, on le devine immédiatement. J'ai aimé ce qu'il représente car c'est un personnage tout aussi fascinant pour sa lutte et surtout pour son caractère dur mais attendrissant. Il est extrêmement bon et tient plus que tout à ses principes tels que l'amour, l'espoir, la lutte, le bonheur, la liberté : « Vivre libre ou mourir ! ». Des sentiments oubliés, inconnus à Lena. D'autant plus que lui aussi a eu une histoire des plus difficiles, et qu'il comprend exactement ce que ressent Lena. Donc forcément on s'accroche à lui car on a la conviction que lui seul pourrait la sauver de ce monde sans sentiments. Il a suffi à Lena une seule rencontre pour que tout son monde bascule d'un coup :
"Si l'amour conduit à la folie, alors je veux perdre la raison
Si l'amour est une maladie, alors je veux être contaminée
Si l'amour est la vérité, alors je préfère une seule seconde de cette vie
Qu'une éternité de mensonges "

Le style de l'auteur est véritablement fluide, on glisse sur les mots, sans accroches. Une poésie tantôt froide par sa tristesse, tantôt chaude par sa beauté. Car oui, son style en est empreint ! Partout on plonge dans un bain de poésie. Pour le rythme, je dirais qu'il est parfait. Ni trop soutenu pour un roman comme celui-ci, ni trop lent. Il y a beaucoup de rebondissements et de révélations qui vous couperont le souffle! Dès le début on est pris dans ce monde refait, aspiré en une vague étonnante et grisante. On vibre au contact de tous les sentiments qui nous traversent, c'est une émotion immensément belle et jouissive.
La fin est affreuse car elle finit sur un rebondissement totalement inattendu et perturbant. Il ne nous tarde qu'une chose, connaitre la suite.

Ce roman est un saut dans l'inconnu. Une merveille, une lumière dans le noir. Il contient surtout un merveilleux message d'espoir - et d'amour, évidemment, mais ce qui m'a le plus surprise du livre, c'est sans doute le talent de l'auteur à recréer ses personnages. Et je suis plus que d'accord avec Lauren Oliver quand elle dit que : "Celui que s'élance vers le ciel peut certes tomber. Mais il peut aussi s'envoler...".
C'est ce que j'ai fait avec ce livre. Je me suis envolée. Littéralement.
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