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Critique de AnyoneAndNobody


Effectivement l'"amour" est pire que les démons et la mort !

En tous les cas, ça l'est dans ce tome 2 de Devil City. Je ne vais pas faire durer le suspens quant à ce que j'en ai pensé ; j'ai été déçue.

J'avais vraiment bien accroché avec le premier tome quelques mois auparavant ; la découverte du monde où vit Riley, son apprentissage de piégeuse, ce que l'on découvrait des créatures qu'elle était ou serait amenée à chasser m'avaient fait très bonne impression pour un YA Fantastique/Urban Fantasy. D'autant plus que l'aspect "romance" d'un YA fantastique de base était vraiment atténué au profit des divers points que j'ai évoqué plus haut.

Et bien, il faut croire que l'auteure est retombée dans une marmite nostalgique de l'adolescence et de son côté fresque et frasques amoureuses. Je trouve que l'adolescence est une période ennuyeuse et en lisant cette suite ça m'a sauté à la figure. La majorité (moi y comprise lorsque j'en étais une) des ados lorsqu'ils arrivent à un certain âge se préoccupent parfois presque exclusivement de leurs relations amoureuses, des états d'âmes qu'elles engendrent etc. Les ados ne pensent pas qu'à cela bien entendu mais c'est un sujet omniprésent qui accompagne cette période tout du long et de manière exacerbée (la tendance à se croire amoureux/amoureuse dès que l'on flash sur une personne ou commence à sortir avec quelqu'un en est un parfait exemple).

Vous vous demandez sans doute quel rapport il peut bien y avoir avec Devil City 2 pour celles et ceux d'entre vous qui n'auraient pas encore lu ce second livre ; et bien c'est simplement que dans ce deuxième opus c'est une des préoccupations principales de Riley et croyez bien qu'elle a de quoi faire avec ses "preux" chevaliers.

Ce n'est pourtant pas une jeune femme née du dernier levé de soleil, mais oui elle est à fond dans ces états d'âmes amoureux (et autres) et laisse peu de place au reste. Pour tout dire je n'ai réussi à m'intéressé véritablement à l'histoire qu'à partir du chapitre 18 parce-qu'à ce moment on rentre un peu plus dans le vif du sujet qui nous préoccupe : l'intrigue du final du tome 1. Mais même alors que ce pan de l'histoire est bien relancé je ne me suis pas retrouvé sortie de l'auberge pour autant. Non, Non. L'auteur est fermement décidée à faire perdurer les intrigues relationnelles amoureuses coûte que coûte. Je vais être légèrement vulgaire mais ça m'a fait royalement chié. J'ai levé les yeux au ciel et ai soupiré de lassitude et d'agacement un bon paquet de fois.

Si cet élément sentimental est imposé tout du long pour juste permettre de ne pas dévoiler les éléments de l'histoire qui, moi, m'intéressent vraiment et ainsi faire durer le suspens, l'"intérêt" des lecteurs et aussi engendrer un petit peu d'argent supplémentaire en sortant un troisième, quatrième et pourquoi pas une centaine de tome derrière, il faut arrêter d'écrire tout simplement. Je ne dis pas que ça ne plait à personne. Ça marche plutôt bien il me semble et il doit sans doute y avoir de très bons avis. Mais pour moi ça ne passe pas, j'ai juste l'impression de me faire entubé dans les grandes lignes.

J'avais mis un frein sur mes lectures YA fantastiques qui, je le pense, reprennent souvent cette même recette que je reproche à Devil City 2. J'ai fait une exception pour ce dernier parce-que son premier tome avait été une réelle bonne découverte et que je m'attendais à être agréablement emportée par le second. Ma foi c'est triste à dire, mais c'est par cette série que je remet le barrage en place. Tout le YA n'est pas à jeter loin de là toutefois c'est vrai que dans le YA dystopique et fantastique, je me retrouve souvent à devoir subir des romances adolescentes qui se ressemblent presque toutes où malheureusement le côté dystopique ou fantastique n'est qu'un prétexte pour apporter une touche d'"originalité" à une histoire d'amour banale et sortie tout droit de GuimauveLand.

Bien entendu il y a quelques bons passages qui viennent tout de même secourir ce tome bien en deçà de son prédécesseur. Et bien entendu je ne peux pas vraiment dévoiler quoi que ce soit sur eux. Pour deux raisons ; la première étant qu'il n'est pas impossible que certain(e)s d'entre vous n'aient pas encore lu le premier tome de la série et la deuxième étant que si je dévoile quelque-chose, vous n'aurez sans doute plus besoin de lire le second vu que la poursuite de l'intrigue n'est pas bien épaisse.

Bref ma chronique est plutôt virulente - quoi que je reste tout de même soft - mais ça ne veut pas dire que vous ne devez pas le découvrir. Après tout ce type de YA très accés romance plait beaucoup et il n'y a aucune honte à aimer sauf qu'avec moi ça ne marche pas. Je ne m'attendais vraiment pas à ce que Devil City prenne cette direction, c'est bien pour ça que je suis autant déçue. Honnêtement je ne sais pas du tout si je lirai la suite.

Lien : http://anyoneandnobody.blogs..
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